Votre enfant est majeur ? Pourquoi ne pas lui ouvrir une assurance-vie afin de le sensibiliser à l’épargne au plus tôt ? Le contrat lui permettra d’accumuler des fonds sur un support sécurisé. ll lui offrira également la possibilité de profiter d’une fiscalité réduite passé un certain délai. Autre atout et non des moindres, s’il est sensible à ce sujet, il pourra même personnaliser ses choix d’investissement selon ses objectifs financiers. Découvrez à travers notre article comment ouvrir une assurance-vie pour son fils ou sa fille majeure.
Pourquoi ouvrir une assurance-vie pour un enfant majeur ?
Sensibilisation à l’épargne et à l’investissement à long terme
L’assurance-vie, notamment lorsqu’elle inclut des unités de compte, expose votre enfant majeur à différents types d’investissements :
Dès lors, en investissant dans des unités de compte, votre enfant sera confronté à la volatilité des marchés financiers, ce qui l’oblige à appréhender le concept de risque dès le plus jeune âge.
Il apprendra ainsi que certains actifs peuvent offrir des rendements potentiellement plus élevés, mais qu’ils sont aussi plus volatils et peuvent entraîner des pertes, d’où l’importance de la diversification. Cette compétence lui servira pour tous ses investissements à venir.
Les unités de compte (UC) sont des supports d’investissement dont la valeur fluctue en fonction des marchés financiers. Contrairement aux fonds en euros, les UC présentent un risque de perte en capital, mais elles offrent aussi un potentiel de rendement plus élevé à long terme.
Protection et transmission du patrimoine
L’assurance-vie est un outil idéal pour structurer au mieux la transmission de son patrimoine dans des conditions fiscales favorables.
Pour rappel, en cas de décès, les sommes transmises par le biais de l’assurance-vie sont en partie exonérées de droits de succession. Jusqu’à un certain plafond, les bénéficiaires peuvent recevoir des capitaux sans subir la fiscalité habituelle.
L’occasion de planifier la transmission d’une partie du patrimoine de votre enfant dès son plus jeune âge, tout en limitant l’impact des droits de succession qui peuvent être très élevés.
Bon à savoir : Nalo propose une gestion personnalisée de votre assurance-vie, parfaitement adaptée à vos objectifs financiers et à votre profil de risque.
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L’assurance-vie permet de bénéficier de plusieurs abattements. À titre d’exemple, chaque parent peut transmettre jusqu’à 100 000 € à un enfant sans droits de succession, en plus des 31 865 € supplémentaires sous forme de donation, dans le cadre de l’assurance-vie.
Les parents peuvent aussi se prémunir en ajoutant des clauses comme le pacte adjoint, qui conditionne l’utilisation des fonds donnés.
Pour rappel, le pacte adjoint est souvent utilisé pour encadrer la transmission de sommes d’argent à un enfant. Il permet aux parents de fixer certaines conditions sur l’utilisation de la donation, même après l’avoir effectuée.
À titre d’exemple, ils peuvent décider de l’âge auquel l’enfant pourra utiliser l’argent, ou des restrictions sur ce à quoi il peut le consacrer (éducation, achat immobilier, etc.). Cela permet aux parents de conserver un certain contrôle sur les fonds transmis tout en bénéficiant des avantages fiscaux liés à la donation.
Les étapes pour ouvrir une assurance-vie à votre enfant majeur
Choix du contrat d’assurance-vie
Il existe différents types de contrats d’assurance-vie. Pour choisir le bon contrat pour votre enfant majeur, notez s’il propose les options suivantes, et faits en sorte que ce soit effectivement le cas pour celles qui vous intéressent :
- Des unités de compte. Ces contrats permettent d’investir dans une large gamme d’actifs (actions, obligations, immobilier). Ils présentent un potentiel de rendement élevé, mais avec un risque de perte en capital, car la valeur des supports dépend des fluctuations des marchés financiers. Les UC sont un choix pertinent si vous souhaitez que votre enfant s’initie à l’investissement et accepte une part de risque.
- Des fonds en euros. Contrairement aux unités de compte, les fonds en euros garantissent le capital investi. Ils offrent un rendement potentiellement plus modeste, mais stable, sans risque de perte. C’est une option plus sécurisée, mais pouvant être moins profitable à long terme.
- Du multisupport. Ce type de contrat combine les unités de compte et les fonds en euros. Il offre une meilleure diversification et un meilleur équilibre entre sécurité et rendement. En effet, le multisupport permet de répartir ses investissements entre des actifs à risque et des actifs sécurisés.
Démarches administratives et légales
Puisque votre enfant est majeur, son consentement est indispensable pour l’ouverture du contrat. Il doit être informé des caractéristiques du contrat et signer les documents correspondants.
L’assurance-vie étant un produit individuel, il ne peut pas être ouvert sans son approbation. En revanche, vous serez libre de l’accompagner dans cette démarche.
Pour le reste, le processus d’ouverture d’un contrat d’assurance-vie est le même, soit :
- remplir un dossier auprès de l’organisme choisi (banque ou compagnie d’assurance) ;
- transmettre les informations demandées sur l’identité de l’enfant (carte d’identité, justificatif de domicile) ;
- donner des renseignements sur sa situation financière et ses objectifs de placement.
Une fois l’accord signé, le contrat prend effet.
Mandat et procuration possible
Contrairement aux procurations générales (qui peuvent couvrir des comptes bancaires ordinaires), les contrats d’assurance-vie exigent une procuration spéciale. Celle-ci est rédigée par le souscripteur (l’enfant majeur) et précise les actes que le mandataire (par exemple, le parent) est autorisé à accomplir.
Ces actes peuvent être restreints aux opérations courantes ou inclure plus de pouvoirs :
- rachat partiel ;
- gestion des versements ;
- arbitrage entre différents supports d’investissement, etc.
Il existe deux façons principales d’établir une procuration :
- sous seing privé ;
- avec un notaire.
Notez que votre enfant peut aussi vous donner mandat. Auquel cas, il donnera son accord écrit pour vous permettre d’agir en son nom et pour son compte sur son contrat.
Verser de l’argent sur l’assurance-vie de son fils ou fille majeure
Si vous le souhaitez, vous pouvez verser de l’argent sur le contrat d’assurance-vie de votre enfant majeur. Les assureurs prévoient généralement des procédures spéciales pour permettre ce genre d’opérations.
Sinon, vous pouvez également procéder depuis l’espace client de votre enfant, mais avec son autorisation.
En revanche, dans un cas comme dans l’autre, le versement sera considéré comme une donation. S’il s’agit d’un montant important, pensez à le déclarer de la sorte. Vous profitez alors d’abattements spéciaux.
Comme expliqué précédemment, chaque parent peut transmettre jusqu’à 100 000 € à son enfant sans droits de donation, tous les 15 ans.
De plus, un abattement spécifique de 31 865 € s’applique pour les versements dans le cadre d’une assurance-vie.
Quelles sont les alternatives à l’ouverture d’une assurance-vie pour son enfant majeur ?
Déclarer son enfant comme bénéficiaire de son propre contrat
Au lieu d’ouvrir un nouveau contrat d’assurance-vie au nom de votre enfant, vous pouvez simplement le désigner comme bénéficiaire de votre propre contrat d’assurance-vie. Cette option présente plusieurs avantages :
- En cas de décès, le capital de votre assurance-vie sera directement transmis à votre enfant désigné bénéficiaire, sans entrer dans la succession. Ce mécanisme permet d’éviter les frais de succession, avec des abattements fiscaux jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire pour les versements effectués avant 70 ans.
- Vous conservez le contrôle total de votre capital tant que vous êtes vivant. Vous pouvez effectuer des retraits si nécessaire, tout en assurant une transmission avantageuse à votre décès.
Cependant, ce choix signifie que l’enfant n’aura pas accès à ces fonds de son vivant tant que vous ne les avez pas libérés ou jusqu’à votre décès.
Utilisation d’autres produits d’épargne comme le PEA ou le PER
D’autres solutions d’épargne peuvent être plus adaptées en fonction des objectifs de votre enfant majeur :
- Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est un produit conçu pour préparer la retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux immédiats. Les versements effectués sur un PER sont déductibles du revenu imposable, ce qui réduit l’imposition à court terme. Ce produit est intéressant pour un enfant majeur qui commence à travailler et à constituer une épargne à long terme.
- Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est un compte destiné à l’investissement en actions européennes. Il présente un cadre fiscal très avantageux après cinq ans de détention. Les gains générés (plus-values, dividendes) sont exonérés d’impôts, à condition de ne pas retirer de fonds avant cinq ans.
Comparatif des meilleures assurances-vie pour un enfant majeur
Pour choisir la meilleure assurance-vie pour un enfant majeur, notez :
- Le montant des frais appliqués, qui peuvent avoir un impact sur la rentabilité du placement (frais d’entrée, frais de gestion, frais d’arbitrage).
- Les supports d’investissement offerts, comme expliqué précédemment.
- Les modes de gestion disponibles (gestion piloté ou libre).
Avec Nalo, votre portefeuille est automatiquement ajusté de façon dynamique en fonction de votre horizon de placement et de l’évolution des marchés.
Ouvrir une assurance-vie pour son enfant majeur : tout ce que vous devez savoir
L’enfant majeur peut-il effectuer des retraits à tout moment sur son contrat d’assurance-vie ?
Oui, une fois le contrat ouvert à son nom, l’enfant majeur dispose de la pleine propriété des fonds. Il peut donc effectuer des retraits, appelés « rachats », à tout moment.
Cependant, il est important de lui rappeler que les retraits précoces peuvent affecter les avantages fiscaux liés à la durée du contrat (les gains sont imposés de manière plus favorable après 8 ans de détention).
Quels sont les risques si le contrat contient principalement des unités de compte ?
Les unités de compte, contrairement aux fonds en euros, ne garantissent pas le capital. Elles fluctuent en fonction des marchés financiers, ce qui expose l’épargne à un risque de perte.
Il est donc important de bien adapter la répartition des investissements selon le profil de risque de l’enfant et son horizon de placement, en diversifiant les sommes versées entre actifs sécurisés et plus dynamiques.
Puis-je limiter l’utilisation des fonds par mon enfant par le biais d’une clause spécifique ?
Oui, vous pouvez encadrer l’utilisation des fonds que vous avez versés sur son contrat avec un pacte adjoint. Ce document permet de fixer des conditions (comme l’âge auquel l’enfant pourra accéder aux fonds ou leur destination spécifique), mais cela ne s’applique que pour les sommes versées sous forme de donation.
En revanche, une fois majeur, l’enfant conserve la liberté de gérer son contrat comme bon lui semble.
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