Les nouvelles générations, avec leurs perspectives et leurs valeurs uniques, ne se contentent pas simplement d’épargner ; elles se tournent de plus en plus vers l’assurance-vie comme moyen de planification financière. Pour elles, l’attrait de l’assurance-vie réside dans sa capacité à s’adapter aux évolutions actuelles, en intégrant des innovations technologiques de pointe et en proposant des options d’investissement responsables et alignées sur leurs principes éthiques et environnementaux. Ce changement de paradigme reflète une prise de conscience accrue de la part de ces jeunes investisseurs qui cherchent à allier croissance financière et impact positif sur le monde.
Des nouveaux épargnants très actifs
On les dit essentiellement consuméristes. Finalement, les enfants de la génération Y (ou « millennials ») et ceux de la génération Z (ou « zoomers ») se révèlent plus fourmi que cigale. Selon une étude dévoilée le 6 août 2023 et réalisée par le Cercle de l’épargne auprès d’un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (*), les jeunes mettent de l’argent de côté, et ce, en dépit de l’envolée de l’inflation.
Face à la hausse des prix à la consommation, 11% des 25-34 ans (la génération Y) et 15% des 18-24 ans (la génération Z) ont décidé d’épargner davantage. Des pourcentages supérieurs à celui de l’ensemble de la population (9%).
Si les jeunes peuvent se permettre d’augmenter leur effort d’épargne, c’est parce qu’ils ont moins de dépenses contraintes que leurs aînés. Le Cercle de l’épargne rappelle que les nouvelles générations font des études de plus en plus longues et entrent plus tardivement sur le marché de l’emploi.
Résultat : près de 60% des 18-24 ans vivent toujours chez leurs parents et 70% reçoivent une aide financière de leur part, souligne ce « think tank » (laboratoire d’idées) sur l’épargne, la retraite et la prévoyance.
Les jeunes actifs intéressés par l’assurance-vie
Toujours d’après l’étude du Cercle de l’épargne, la moitié des jeunes (46% chez les 18-24 ans, 52% chez les 25-34 ans) perçoivent l’assurance-vie comme un placement intéressant. Il faut dire que 43% des premiers et 33% des seconds déclarent épargner en vue d’acheter ou de faire construire leur logement, contre seulement 15% pour l’ensemble de la population.
Or, l’assurance-vie est idéale pour se constituer un apport financier, préalable désormais indispensable pour obtenir un crédit immobilier lorsqu’on est primo-accédant à la propriété. Le placement n’est, en effet, pas plafonné (contrairement, par exemple, au livret A) et offre des avantages fiscaux.
Dès lors que le contrat d’assurance-vie a été ouvert depuis plus de huit ans, les gains issus des retraits (appelés « rachats ») ne sont pas imposés à hauteur de 4.600 euros par an pour un célibataire ou de 9.200 euros par an pour un couple marié ou pacsé.
Pour les contrats de moins de 150.000 euros d’encours, la fraction supérieure à ces déductions fiscales est assujettie au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) à 7,5% et aux prélèvements sociaux à 17,2%. Soit une taxation globale de 24,7%, inférieure au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% appliquée aux contrats souscrit depuis moins huit ans ou de plus de 150.000 euros d’encours. À la place de cette imposition par défaut, le souscripteur peut demander que ses gains soient soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (voir tableau).
Profitez d’une assurance-vie sur-mesure pour faire fructifier votre épargne
Je découvre l’assurance-vie NaloFiscalité des gains issus des primes versées après le 27/09/2017
Âge du contrat | Imposition par défaut | Imposition sur option |
0-8 ans | Prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30% | Barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR) + prélèvements sociaux (PS) à 17,2% |
8 ans et plus (jusqu’à 150.000 euros d’encours, tous contrats d’assurance-vie confondus) | Prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) à 7,5% (après abattement de 4.600 ou de 9.200 euros) + PS à 17,2% | Barème progressif de l’IR (après abattement de 4.600 ou de 9.200 euros) + PS à 17,2% |
8 ans et plus (au-delà de 150.000 euros d’encours, tous contrats d’assurance-vie confondus) | PFU à 30% | Barème progressif de l’IR (après abattement de 4.600 ou de 9.200 euros) + PS à 17,2% |
Des contrats dynamiques, responsables et digitalisés
Une appétence aux ETF
Les ETF (pour « Exchange Traded Funds ») ou « trackers » sont des fonds qui répliquent des indices boursiers (CAC 40, FTSE 100, Dow Jones…) ou de matières premières (pétrole, blé, coton…). Les jeunes actifs ou étudiants sont particulièrement friands de ces fonds indiciels, notamment parce qu’ils proposent de faibles frais, leur gestion ne nécessitant pas l’intervention d’un gérant.
Logiquement, ils souhaitent pouvoir souscrire des parts d’ETF au sein de leur contrat multisupports qu’ils pourront loger dans une ou des unités de compte (UC) à côté du fonds en euros. Les UC n’offrent pas de garantie sur le capital, contrairement au fonds en euros. En cas de moins-value, c’est l’assuré et non l’assureur qui enregistre la perte.
Une approche responsable
Soucieux du sort de la planète, les jeunes sont particulièrement sensibles aux investissements responsables qui respectent les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Depuis le 1er janvier 2022, les contrats d’assurances-vie doivent proposer au moins un fonds labellisé ISR (pour Investissement socialement responsable), un fonds labellisé Greenfin (« finance verte », en français) et un fonds labellisé Finansol (pour finance solidaire).
Une digitalisation poussée
Férus d’innovations, les nouveaux épargnants privilégient, pour la gestion de leur contrat d’assurance-vie, les « fintech ». Ces start-ups de la finance proposent des plateformes en ligne, des applications mobiles et des « robo-advisors ».
Ces robots conseillers permettent notamment de mettre en place une planification financière pour atteindre ses objectifs de vie (financement des études, achat du logement, création d’entreprise…) et une sensibilisation au risque (investissement progressif dans les actions risquées, mais potentiellement plus performantes). Des stratégies d’investissement qui respectent l’horizon de placement de l’épargnant et la diversification des actifs qui vise à limiter les pertes et augmenter le potentiel de rendement.
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