Ouvrir une assurance-vie : pourquoi, quand et comment souscrire à ce placement ?

Publié le 16/12/2025

7 min
Sommaire
À propos de Nalo

Nalo offre une solution d'épargne unique pour gérer votre avenir financier, alignant votre argent avec vos projets via une plateforme d'investissement entièrement numérique et un accompagnement personnalisé de conseillers.

Ouvrir une assurance-vie pour 2026 reste l’une des meilleures stratégies pour faire fructifier son épargne sur le long terme, optimiser sa fiscalité et préparer la transmission de son patrimoine. En quelques démarches, il est possible de souscrire un contrat en ligne ou via un conseiller, de choisir ses supports d’investissement et de profiter d’un cadre fiscal particulièrement attractif après 8 ans.

L’assurance-vie en 2026

L’assurance-vie continue d’attirer massivement les épargnants, avec plus de 128 milliards d’euros de cotisations versées sur les huit premiers mois de 2025 et un encours qui dépasse 2 000 milliards d’euros.

Cette dynamique est portée à la fois par le rendement redevenu positif des fonds en euros (environ 2,5% net de frais de gestion en 2024) et par la montée en puissance des unités de compte dans un contexte de taux stabilisés.

L’assurance-vie séduit aussi parce qu’elle combine épargne disponible, outils de gestion sophistiqués (gestion pilotée, versements programmés) et avantages fiscaux majeurs, à la retraite comme en cas de transmission.

Qu’est-ce que l’assurance-vie ?

L’assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s’engage, en contrepartie des primes versées, à verser un capital ou une rente soit au souscripteur lui-même, soit à un ou plusieurs bénéficiaires désignés, à une échéance ou en cas de décès.

  • C’est avant tout un produit d’épargne et d’investissement, et non une assurance de dommages du quotidien, même s’il intègre une dimension de prévoyance via la clause bénéficiaire.
  • Les sommes versées sont investies sur deux grandes familles de supports : les fonds en euros, qui offrent une garantie en capital, et les unités de compte, investies sur des marchés financiers, sans garantie de capital mais avec un potentiel de rendement plus élevé.

Pourquoi souscrire une assurance-vie ?

Ouvrir une assurance-vie permet de répondre à plusieurs objectifs patrimoniaux avec un seul outil :

  • Constituer une épargne de moyen et long terme, en profitant de la capitalisation des intérêts et plus-values au fil des années.
  • Préparer la retraite en programmant des rachats partiels réguliers ou une conversion en rente viagère pour compléter les pensions obligatoires.
  • Financer des projets (achat immobilier, étude des enfants, création d’entreprise) grâce à une épargne disponible à tout moment, sans blocage légal.
  • Organiser la transmission de son patrimoine dans un cadre fiscal très avantageux, notamment grâce aux abattements spécifiques en cas de décès.
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A noter

En 2024, le rendement moyen des fonds en euros s’est établi autour de 2,5% net de frais de gestion, avec des contrats récents offrant parfois plus de 3% à 4,5% selon la part investie en unités de compte. Cette rémunération, combinée à l’effet des intérêts composés sur plusieurs années, rend l’assurance-vie particulièrement intéressante.​

Comment fonctionne une assurance-vie ?

Le fonctionnement repose sur trois piliers :

  • les supports d’investissement.
  • la durée de détention.
  • la fiscalité applicable aux retraits.

À l’ouverture, l’assureur fait remplir un questionnaire pour déterminer les connaissances financières, la situation patrimoniale et l’appétence au risque du souscripteur, afin de proposer une allocation cohérente.

Les versements viennent alimenter le contrat, et l’assureur prélève des frais (sur versement, de gestion, voire d’arbitrage), qui sont directement déduits de la performance des supports.

Les gains générés restent capitalisés dans le contrat tant qu’aucun rachat n’est effectué, ce qui permet de différer l’imposition sur une longue période.

Fonds en euros ou unités de compte ?

Les fonds en euros : garantie en capital

À tout moment, l’assuré retrouve au minimum les sommes investies (hors frais et fiscalité), et les intérêts crédités chaque année sont définitivement acquis grâce à l’effet cliquet.

Ces fonds sont eux-mêmes investis par l’assureur essentiellement en obligations, avec une poche plus limitée en actions et en immobilier, afin de sécuriser le rendement.

Les unités de compte : potentiel d’un meilleur rendement

Les UC regroupent des supports comme des fonds actions, obligations, ETF, fonds immobiliers (SCPI, OPCI) ou encore des fonds thématiques.

Leur valeur évolue à la hausse comme à la baisse en fonction des marchés, ce qui expose au risque de perte en capital, mais avec un potentiel de rendement supérieur sur le long terme.

CritèreFonds en eurosUnités de compte (UC)
Garantie du capitalOui, capital garanti par l’assureur (hors frais et fiscalité). Non, valeur sujette aux variations de marché. 
Rendement 2024 (ordre de grandeur)Environ 2,5% net de frais de gestion en moyenne. Potentiellement 5% à 7% ou plus sur le long terme, mais non garanti. 
RisqueFaible, volatilité limitée. Moyen à élevé selon l’allocation (actions, immobilier, thématiques…). 
Horizon recommandéCourt / moyen terme, ou poche sécurisée de long terme. Moyen / long terme pour lisser la volatilité. 
Rôle dans le contratSupport de sécurité et de stabilisation du portefeuille. Moteur de performance pour dynamiser le rendement global. 
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Conseil

Une stratégie équilibrée consiste souvent à combiner fonds en euros et UC, en ajustant la part risquée en fonction de l’horizon de placement.​

Étapes pour ouvrir une assurance-vie

L’ouverture d’un contrat d’assurance-vie suit globalement les mêmes étapes, que la souscription se fasse en ligne, en agence bancaire ou auprès d’un conseiller en gestion de patrimoine.

Le processus est largement dématérialisé chez les acteurs digitaux, avec signature électronique et dépôt des justificatifs en ligne.

Les étapes clés sont les suivantes :

  1. Définition des objectifs (épargne, retraite, projet précis, transmission) et de l’horizon de placement.
  2. Évaluation du profil de risque via un questionnaire réglementaire (MIFID / DDA), pour déterminer si l’investisseur est prudent, équilibré ou dynamique.
  3. Choix du contrat et du mode de gestion (libre ou pilotée), en fonction des supports proposés et des frais.
  4. Remplissage du bulletin de souscription et désignation des bénéficiaires en cas de décès.
  5. Transmission des justificatifs (pièce d’identité, justificatif de domicile, RIB) puis premier versement pour activer le contrat.
  6. Bénéfice d’un délai légal de renonciation de 30 jours calendaires pour revenir sur sa décision.

Gestion libre ou gestion pilotée ? Le comparatif

CritèreGestion libreGestion pilotée / sous mandat
Qui choisit les supports ?L’épargnant lui-même. Un gestionnaire / robo-advisor selon ton profil de risque. 
Temps et compétences nécessairesÉlevés : suivre les marchés, arbitrer régulièrement. Faibles : la gestion est déléguée. 
Frais spécifiquesFrais de gestion standards, éventuels frais d’arbitrage. Frais de mandat en plus des frais de gestion du contrat. 
Public cibleInvestisseurs autonomes, à l’aise avec les marchés. Épargnants souhaitant un accompagnement pro et un pilotage automatique. 

Où ouvrir une assurance-vie ?

Il est possible d’ouvrir une assurance-vie auprès de plusieurs types d’acteurs, avec des niveaux de service et de frais différents.

Les grandes banques de réseau restent très présentes, mais les fintechs comme Nalo gagnent des parts de marché grâce à des frais réduits et une gestion pilotée performante.

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Types d’acteurs et caractéristiques

Type d’acteurAtouts principauxPoints de vigilance
Banque traditionnelleRelation en agence, offre packagée avec les autres produits bancaires. Frais souvent plus élevés, gamme de supports parfois restreinte. 
Compagnie d’assurance / mutuelleExpertise métier, contrats parfois très complets. Parcours parfois moins digitalisé, documentation dense. 
Courtiers et plateformes en ligneFrais de versement souvent à 0%, frais de gestion réduits, large choix de supports (ETF, SCPI, etc.). Accompagnement principalement à distance, demande de l’autonomie. 
Fintechs à gestion pilotée comme NaloExpérience 100% en ligne, gestion sous mandat personnalisée, allocation via ETF, frais transparents. Peu de rendez-vous physiques, nécessité d’être à l’aise avec les outils digitaux. 
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Historique

Sur 20 à 30 ans, l’écart de frais entre un contrat bancaire facturé autour de 3% – 3,5% de frais totaux annuels (versement + gestion + arbitrages) et un contrat en ligne autour de 1% – 1,5% peut représenter plusieurs dizaines de milliers d’euros de capital en moins. C’est un critère déterminant pour des projets longs comme la retraite ou la transmission.​

Souscrire en ligne : mode d’emploi

La souscription en ligne s’impose progressivement comme le standard, car elle permet d’ouvrir un contrat en quelques minutes, sans se déplacer :

  • Les parcours sont généralement guidés, avec des simulateurs pour visualiser le potentiel de rendement et le niveau de risque associé à chaque profil.
  • La signature électronique est reconnue juridiquement et permet de valider le contrat à distance, tandis que le dépôt des pièces justificatives se fait via une interface sécurisée.
  • Les contrats distribués en ligne sont encadrés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui veillent à la protection des épargnants et à la transparence des informations.

Qui peut ouvrir une assurance-vie ?

Toute personne physique majeure résidant fiscalement en France peut souscrire une assurance-vie, sous réserve d’acceptation par l’assureur :

  • Les mineurs peuvent également être titulaires d’un contrat, mais la souscription est alors effectuée par leurs représentants légaux, avec des règles spécifiques de gestion.
  • Les personnes protégées (sous tutelle ou curatelle) peuvent ouvrir ou gérer un contrat sous conditions, souvent avec l’intervention du tuteur ou après autorisation du juge, conformément au droit des majeurs protégés.
  • Les non-résidents fiscaux peuvent aussi souscrire auprès de certains assureurs français, mais la fiscalité applicable en matière d’impôt sur le revenu dépend alors du pays de résidence.

Fiscalité des retraits (rachats)

La fiscalité de l’assurance-vie ne s’applique qu’aux gains (intérêts et plus-values) inclus dans le montant retiré, le capital versé n’étant jamais taxé à la sortie.

Depuis la réforme du prélèvement forfaitaire unique (PFU), les retraits sont en principe taxés à 30% (12,8% d’impôt + 17,2% de prélèvements sociaux), avec des aménagements favorables pour les contrats de plus de 8 ans.

Après 8 ans, les gains retirés bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple, tous contrats confondus.

Fiscalité des retraits (hors cas particuliers)

SituationGains taxés comment ?Taux d’impôt sur le revenuPrélèvements sociaux
Moins de 8 ans (PFU par défaut)PFU sur la part de gains dans le rachat. 12,8%17,2% (total 30%). 
Plus de 8 ans, gains dans l’abattement (4 600 €/9 200 €)Abattement annuel appliqué d’abord, pas d’IR en dessous du seuil. 0% (sur la partie dans l’abattement)17,2% sur les gains. 
Plus de 8 ans, versements ≤ 150 000 €Au-delà de l’abattement, taux réduit sur la fraction de gains concernée. 7,5%17,2% (total 24,7%). 
Plus de 8 ans, versements > 150 000 €Sur la part de primes > 150 000 €, application du PFU. 12,8%17,2% (total 30%). 

Rachat partiel, rachat total et disponibilité

Un rachat partiel consiste à retirer une partie de l’épargne du contrat, tandis que le rachat total entraîne sa clôture définitive.

Dans les deux cas, la part imposable est calculée au prorata entre capital et gains, en fonction du rapport entre la valeur du contrat et les versements bruts cumulés.

L’un des atouts majeurs de l’assurance-vie est l’absence de blocage légal : il est possible d’effectuer des retraits à tout moment, même si, d’un point de vue fiscal, il est souvent optimal d’attendre les 8 ans pour profiter pleinement de l’abattement annuel.

L’investisseur peut ainsi arbitrer entre la poursuite de la capitalisation et la réalisation de projets à court ou moyen terme.

Fiscalité en cas de décès

En cas de décès de l’assuré, les capitaux versés aux bénéficiaires désignés ne suivent pas automatiquement les règles de la succession classique et bénéficient d’un régime fiscal spécifique particulièrement avantageux.

L’élément clé est l’âge de l’assuré au moment des versements : avant ou après 70 ans.

Pour les versements effectués avant 70 ans : chaque bénéficiaire profite d’un abattement de 152 500 € sur les capitaux reçus, tous contrats confondus avec le même assuré.

Au-delà, un prélèvement de 20% s’applique jusqu’à 700 000 € par bénéficiaire, puis 31,25% au-delà, ce qui demeure souvent plus favorable que les droits de succession classiques.

Pour les versements après 70 ans : un abattement global de 30 500 € s’applique sur les primes, tous bénéficiaires confondus, tandis que les gains restent en dehors de l’assiette des droits de succession.

Tableau récapitulatif de la fiscalité en cas de décès

Âge au moment des versementsBase taxableAbattementTaux au-delà de l’abattement
Primes versées avant 70 ansCapitaux décès (primes + gains) par bénéficiaire. 152 500 € par bénéficiaire. 20% de 152 500 € à 700 000 €, puis 31,25% au-delà. 
Primes versées après 70 ansSeules les primes (hors gains) pour l’ensemble des bénéficiaires. 30 500 € global, tous bénéficiaires confondus. Au-delà, application des droits de succession classiques selon le lien de parenté. 

Comment choisir son assurance-vie ?

Choisir un bon contrat suppose de comparer plusieurs critères au-delà du seul rendement passé du fonds en euros, qui ne préjuge pas des performances futures. Les principaux éléments à examiner sont :

  • Le niveau de frais (frais sur versements, frais de gestion sur le fonds en euros et sur les UC, frais d’arbitrage, frais de mandat en gestion pilotée).
  • La richesse et la qualité de la gamme de supports (fonds actions, obligations, ETF, immobilier, thématiques, ISR).
  • La flexibilité du contrat (versements libres et programmés, rachats partiels programmés, options de réallocation automatique).
  • Les modes de gestion disponibles : gestion libre pour les investisseurs autonomes, gestion pilotée ou sous mandat pour déléguer.
  • La solidité de l’assureur (notation financière, diversification de son bilan, respect des exigences de solvabilité).
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Bon à savoir

Une fois ces critères passés en revue, l’investisseur peut arbitrer entre un contrat bancaire (plus simple mais plus cher), un contrat en ligne (frais réduits, plus technique) et une solution pilotée proposée par un acteur digital ou un conseiller patrimonial.​

​Pourquoi souscrire tôt son contrat ?

Ouvrir son assurance-vie le plus tôt possible permet de maximiser deux leviers : l’effet de capitalisation sur une longue durée et l’accès à la fiscalité allégée après 8 ans.

  • Même avec de petits versements réguliers, les intérêts composés peuvent générer un capital significatif sur 20 ou 30 ans, surtout si une part raisonnable est investie en unités de compte.
  • Sur le plan fiscal, la date d’ouverture du contrat fait courir le délai de 8 ans permettant de bénéficier des abattements annuels sur les rachats, quels que soient les montants versés ultérieurement.

Il est donc stratégique d’ouvrir un contrat dès que possible, quitte à l’alimenter modestement, afin de disposer d’un “réservoir” fiscalement optimisé pour des retraits futurs.

FAQ sur l’ouverture d’une assurance-vie

Quelle est la différence entre une assurance-vie et une assurance-décès ?

La différence entre assurance-vie et assurance décès tient à l’objectif : la première est un produit d’épargne, la seconde une garantie de prévoyance versant un capital uniquement en cas de décès.​

Est-il possible d’ouvrir plusieurs contrats d’assurance-vie ?

ll est possible de détenir plusieurs contrats d’assurance-vie, ce qui permet de diversifier les assureurs, les gammes de supports et les clauses bénéficiaires.

Est-il intéressant d’ouvrir un PER en parallèle d’une assurance-vie ?

L’assurance-vie et le PER ont des logiques complémentaires : le PER offre une déduction fiscale à l’entrée mais un blocage jusqu’à la retraite, tandis que l’assurance-vie privilégie la souplesse et la fiscalité attractive à la sortie, ce qui justifie souvent de combiner les deux.​

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