La transmission de patrimoine est un sujet complexe, mais incontournable pour protéger vos proches et optimiser la gestion de vos biens après votre décès. L’assurance-vie, grâce à ses nombreux avantages fiscaux et à sa flexibilité, se révèle être un outil privilégié pour anticiper cette transmission. Ce guide complet vous présente toutes les informations essentielles pour préparer votre succession en 2025 avec une assurance-vie, des critères de choix du contrat aux meilleures stratégies pour maximiser les avantages fiscaux.
L’assurance-vie : un outil incontournable pour la transmission de patrimoine
Pourquoi l’assurance-vie est idéale pour préparer sa transmission ?
En plus d’être idéale, l’assurance-vie est un outil indispensable pour préparer sa succession en France afin notamment de limiter les frottements fiscaux.
- L’assurance-vie permet de désigner des bénéficiaires qui recevront le capital à la mort du souscripteur, selon les règles définies dans la clause de bénéficiaire (intégrée au contrat d’assurance-vie).
- La transmission du capital décès échappe aux règles de droit commun de la succession, c’est-à-dire qu’il est possible de désigner un bénéficiaire autre que les héritiers réservataires (par exemple : désigner un ami plutôt que son enfant).
- Le capital transmis bénéficie d’une fiscalité avantageuse dont le régime dépend de l’âge du souscripteur au moment des versements (avant et après 70 ans).
Un placement hors succession : comment ça fonctionne ?
L’assurance-vie est un placement hors succession. Cela signifie qu’elle échappe aux règles traditionnelles de la succession, tant sur le plan civil que sur le plan fiscal.
Hors assurance-vie, la succession est régie par des règles d’ordre public. Le patrimoine du défunt est transmis en priorité aux héritiers réservataires dont cette qualité dépend de la situation matrimoniale du défunt et de sa filiation (par exemple, les enfants sont des héritiers réservataires).
Le défunt dispose d’une marge de manœuvre limitée dans la répartition de son patrimoine : une quote-part du patrimoine est réservée aux héritiers (réserve héréditaire), l’autre dite quotité disponible peut être attribuée par testament à la personne de son choix. Cette quotité disponible reste néanmoins relativement limitée par rapport à la réserve héréditaire.
Sur le plan fiscal, le patrimoine transmis est soumis à une imposition variable selon le lien de filiation entretenu avec le défunt. Plus le lien de parenté est éloigné, plus l’imposition sera importante. Par exemple, le lègue à un tiers est imposé à 60 %, sans abattement.
L’assurance-vie échappe à ces règles. Les bénéficiaires peuvent être désignés librement et la fiscalité du capital transmis ne dépend pas du lien de filiation (sauf pour les versements réalisés après 70 ans).
Transcription
Bonjour à tous, je suis Albert d’Anthoüard, Directeur de la Clientèle Privée chez Nalo. Dans cette vidéo, je vais vous parler de la succession via l’assurance vie, comment l’organiser et la préparer.
Tout d’abord, il est important de préciser que l’assurance vie proposée par Nalo n’est pas une assurance décès, mais une enveloppe fiscale avec des avantages qui permet de faire fructifier vos capitaux pour différents projets de vie. La question se pose souvent : « Que se passe-t-il avec les capitaux de cette assurance vie lorsque je décède ? ». Contrairement à un compte bancaire, l’assurance vie est clôturée à votre décès, et les liquidités sont versées aux bénéficiaires désignés.
C’est là qu’intervient la clause bénéficiaire. Vous pouvez, lors de la souscription, désigner qui recevra les capitaux décès : par exemple, 10 % à votre fils, 15 % à votre fille, ou encore 20 % à une association. La clause bénéficiaire peut être très simple ou très élaborée en fonction de vos souhaits et de votre situation patrimoniale. Il est recommandé de demander conseil à un expert pour adapter cette clause au fil du temps.
Un point à ne pas négliger est la notion de primes manifestement exagérées. Certaines personnes ont tenté par le passé de déshériter leurs enfants en plaçant une grande partie de leur patrimoine dans une assurance vie au bénéfice d’une autre personne ou d’une association. Il faut savoir qu’en France, il est interdit de déshériter ses héritiers réservataires (généralement, vos enfants). Vous avez le droit de donner une partie de votre patrimoine à une personne ou organisation tierce, mais pas tout. Assurez-vous donc que votre clause bénéficiaire respecte cette règle.
Ensuite, parlons de la fiscalité. L’assurance vie bénéficie d’un traitement fiscal distinct de la succession classique. Vous pouvez transmettre jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire sans taxation. Au-delà de ce montant, une fiscalité spécifique s’applique, différente de celle des droits de succession classiques. Cependant, ce montant d’abattement est valable pour l’ensemble de vos contrats d’assurance vie, et non par contrat.
Enfin, en cas de décès, si vos bénéficiaires ne sont pas au courant de vos contrats d’assurance vie, pas de panique. Le notaire en charge de la succession peut consulter une base de données appelée FICOVIE, qui recense tous les contrats d’assurance vie existants au nom du défunt.
Merci pour votre attention. Si vous avez des questions ou des doutes sur la rédaction de vos clauses bénéficiaires, n’hésitez pas à contacter nos conseillers. Nous serons ravis de vous aider à revoir vos contrats et à échanger plus largement sur votre patrimoine. À très bientôt !
Profitez d’une assurance-vie sur-mesure pour faire fructifier votre épargne
Je découvre l’assurance-vie NaloChoisir les bénéficiaires de son assurance-vie : comment optimiser la transmission ?
Le choix des bénéficiaires dépend de votre stratégie patrimoniale :
- Protéger un concubin, un partenaire de pacs ou son époux.
- Optimiser la succession de ses héritiers.
- Transmettre à un tiers…
Par exemple, la clause bénéficiaire peut-être utilisée pour protéger des bénéficiaires non héritiers tels que le concubin ou le partenaire de pacs.
En effet, ces personnes n’ont en principe aucun droit sur le patrimoine du défunt. En les nommant bénéficiaires, vous vous assurez que le capital de l’assurance-vie leur sera transmis en cas de décès.
Sur le plan strictement fiscal, la clause bénéficiaire peut être utilisée pour optimiser la transmission du patrimoine à ses héritiers. Comme nous allons le voir, l’assurance-vie dispose de ses propres abattements (152 500 € par bénéficiaire pour les versements avant 70 ans).
Ces derniers ne font pas obstacle aux abattements de droits communs applicables sur la succession (hors assurance-vie). En utilisant la clause de bénéficiaire de l’assurance-vie et en ventilant à l’avance le patrimoine successoral de celui conscrit dans l’assurance-vie, il est donc a priori possible de transmettre au minimum 252 500 € par enfant en franchise d’impôt.
Lire aussi : Fonctionnement et changement de la clause bénéficiaire au sein d’une assurance-vie
Pour éviter les cas où les bénéficiaires décéderaient avant le souscripteur, vous pouvez prévoir des rangs de bénéficiaires. Si le bénéficiaire de premier rang est en incapacité (ou refuse) de percevoir le capital décès, ce sera le bénéficiaire de second rang qui en bénéficiera. À noter aussi qu’il est possible de modifier les clauses de bénéficiaires à tout moment. Avec l’assurance-vie de Nalo, vous pouvez le faire directement en ligne depuis votre interface client !
Les avantages fiscaux de la transmission de l’assurance-vie
La fiscalité en cas de décès pour les versements réalisés avant 70 ans
Les versements réalisés avant 70 ans bénéficient d’un régime fiscal avantageux :
- Abattement de 152 500 € : Le capital décès bénéficie d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire.
- Taux d’imposition : Au-delà de l’abattement, le capital décès est imposé au taux forfaitaire de 20 % jusqu’à 700 000 euros (hors abattement), puis 31,25 %
L’abattement est particulièrement avantageux et ne remet pas en cause les autres abattements issus du droit commun des successions puisque la transmission de l’assurance-vie se fait hors succession.
La fiscalité en cas de décès pour les versements réalisés après 70 ans
Pour les versements effectués après 70 ans, la fiscalité devient moins favorable, mais conserve un certain avantage :
- Abattement global de 30 500 € : L’abattement s’applique à l’ensemble des bénéficiaires et non individuellement. Cela signifie que ce montant est partagé entre tous les bénéficiaires désignés.
- Imposition selon les règles de la succession : Bien que le capital décès n’entre pas dans l’actif successoral du défunt, les versements réalisés après 70 ans sont imposés selon les règles classiques de la succession en fonction du lien de parenté avec le défunt.
- Exonération des gains : La part des gains issus des versements réalisés après 70 ans est exonérée d’imposition.
Transcription
L’avantage fiscal de l’assurance-vie à la succession. Bonjour à tous, Albert D’Anthouard directeur de la clientèle privée chez Nalo dans cette vidéo je vais vous parler de la succession par l’intermédiaire de l’assurance vie comment l’organiser et comment la préparer. Tout d’abord Nalo propose une assurance-vie attention, ce n’est pas une assurance décès une assurance vie c’est une enveloppe fiscale avec des avantages fiscaux qui vous permet de faire fructifier vos capitaux pour vos différents projets de vie mais on peut se poser de la la question le jour où je décède qu’est-ce qui se passe avec les capitaux dans cette assurance-vie. Premièrement comment est-ce qu’on transmet l’assurance-vie souvent c’est une question les personnes peuvent penser que le jour de leur décès comme un compte en banque en fait elles transmettent l’assurance-vie. Non. L’assurance-vie enfaite elle est on va dire cassée clôturée et il y a des liquidités qui vont être versées à des bénéficiaire mais à qui comme bénéficiaire ? Là c’est un peu la spécificité de l’assurance-vie vous pouvez comme un testament utiliser ce qu’on appelle la clause bénéficiaire de l’assurance-vie. À la souscription vous allez dire voilà si je décède demain, je veux que 10 % de la somme des capitaux décès aille à mon fils, 15 % à ma fille 20 % à une association, 30 % à X Y et cetera. Donc vous allez vraiment écrire les capitaux decès ce qu’on appelle les capitaux décès c’est à-dire le montant présent dans votre assurance-vie à votre décès à qui vous allez le donner alors je vais pas rentrer dans tous les détails de la clause bénéficiaire parce qu’on peut vraiment la rendre très élaborée très judicieuse très pertinente par rapport à votre environnement patrimonial et matrimonial et vos souhaits c’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à demander à votre conseiller, à votre gérant de patrimoine de bien améliorer au cours du temps votre clause bénéficiaire. Malheureusement beaucoup trop d’assurance-vie une bonne grosse majorité à ce qu’on appelle une clause bénéficiaire standard. Alors petite anecdote vous avez peut-être déjà entendu parler de ce qu’on appelle les primes manifestement exagérées ça veut dire des petits malins qui ont voulu utiliser l’assurance-vie pour déshériter leurs enfants parce que comme on va l’expliquer dans la deuxième partie l’assurance-vie lors du décès est traité à part à une époque bon c’est maintenant il y a une trentaine d’années certaines personne vendait par exemple trois appartements mettait tout l’argent dans l’assurance vie et mettait un seul bénéficiaire une association, ou je ne sais quoi qui ne correspondaient pas à leurs héritiers réservataires or en France attention vous avez il est interdit de d’héritiers ces héritiers réservataires vos héritiers réservataires sont vos enfants pour ceux qui en ont si vous en n’avez pas alors là dans ces cas-là vous pouvez tout à fait désigner qui vous le souhaitez. Bien sûr vous avez le droit de donner une partie de votre patrimoine à une personne tierce ou une personne morale tierce ça s’appelle la quotité disponible mais vous pouvez pas tout donner à d’autres personnes que vous étiez réservataire. Donc faites bien attention à la bonne rédaction de cette clause bénéficiaire qui doit refléter votre souhait à qui vont être versés les capitaux décès. Donc prenez bien conseil auprès de votre conseiller faites attention parce que la grosse majorité des contrats en France, les clauses bénéficiaires sont ce qu’on appelle des clauses standards mon conjoint à défaut mes enfants à défaut mes héritiers. Deuxième point la fiscalité comme je vous l’ai dit l’assurance-vie est traitée en dehors du traitement successoral classique tant civilement que fiscalement, attention vous pouvez transmettre 100 000 € par parent par enfant sur les comptes bancaires et bien immobiliers et dans une assurance vous rajoutez un abattement supplémentaire de 152 500 € par parent par enfant ça veut pas dire que votre assuranc-vie doit contenir au maximum 152 500 € mais s’il y a 500000 € dessus et que vous donnez toute la assurance-vie à votre enfant unique par exemple il y a 152 500 qui ne sont pas fiscalisés le reste au-delà de 152 500 € a une table fiscale à une fiscalité particulière qui n’est pas la fiscalité du droit d’exposition classique je rentre pas dans les détails de tous les chiffres vous vous en souviendrez plus à la fin de la vidéo. Vous pouvez avoir plusieurs contrats bien sûr mais attention aux petits malins aussi c’est pas 152 500 par parent par enfant par contrat, c’est tous les contrats confondus. Troisième et dernière partie : Que se passe-t-il quand vous décédez ?
Que par exemple personne de vos héritiers et de vos bénéficiaires n’a connaissance de vos contrats d’assurance-vie ne vous inquiétez pas le notaire qui est en charge de la succession a accès à la base qu’on appelle FICOVIE il va mettre votre prénom nom et cetera date de naissance et lieu de naissance pour bien fixer Le défunt et il va savoir s’il y a des contrats d’assurance vie qui sont ouverts à son nom ou pas. Si c’est le cas il contacte donc l’assureur ou le courtier pour traiter les capitaux décès dans cette assurance-vie. Merci pour votre attention n’hésitez pas à poser vos questions à écrire vos observations en commentaire de cette vidéo contacter nos conseillers pour qu’ils vous aident peut-être à regarder les clauses bénéficiaires que vous pouvez avoir par ailleurs si suite à cette vidéo vous vous dites tiens les rédactions de mes clauses bénéficiaires ne sont pas formidables notre aide est bien sûr gratuite et nous serons ravis d’échanger plus globalement avec vous aussi sur votre patrimoine et vous accompagner au mieux à très bientôt.
Pour optimiser les versements en assurance-vie après 70 ans, il faut tenir compte de plusieurs éléments :
- Il est possible de cumuler l’abattement de 30 500 euros avec celui de 152 500 euros pour les versements réalisés avant 70 ans. Cela implique de réaliser des versements avant et après 70 ans.
- Au-delà de 30 500 euros de versement après 70 ans, la question du lien de parenté avec les bénéficiaires est très importante puisqu’elle définit le taux d’imposition des sommes transmises (60 % pour un bénéficiaire tiers).
- L’exonération d’impôt sur les gains réalisés est un levier très intéressant pour vous inciter à aller chercher de la performance avec un profil d’assurance-vie “audacieux” investi majoritairement sur les marchés actions.
L’exonération des conjoints et partenaires de pacs
Les partenaires de pacs et conjoint nommé en bénéficiaire ne sont pas redevables des prélèvements de 20 et 31,25 %. Autrement dit, ils ne sont pas imposables.
Cette exonération est soumise à une obligation de résidence en France pour les bénéficiaires.
Les cas particuliers : optimiser la transmission d’une assurance-vie dans des situations spécifiques
L’assurance-vie offre une grande flexibilité, ce qui permet de l’adapter à des situations spécifiques pour protéger certains bénéficiaires ou optimiser la transmission dans des cas particuliers. Voici quelques stratégies pour protéger un enfant vulnérable, maximiser les avantages fiscaux pour ses petits-enfants, ou assurer une protection fiscale pour un conjoint survivant.
Protéger un enfant vulnérable grâce à l’assurance-vie
L’assurance-vie est un outil idéal pour protéger un enfant vulnérable. Que ce soit un enfant souffrant d’un handicap ou un enfant nécessitant une attention particulière, il est possible de lui garantir un soutien financier à travers une clause bénéficiaire spécifique.
- Réserver une somme fixe ou la totalité du contrat : Vous pouvez désigner l’enfant vulnérable comme bénéficiaire pour un montant fixe ou pour la totalité du capital décès. Cela garantit que cette somme lui sera directement transmise en cas de décès, sans passer par les règles classiques de la succession.
- Gestion simplifiée et directe : L’avantage de l’assurance-vie est que le capital transmis à l’enfant vulnérable échappe aux procédures de succession complexes, assurant une gestion rapide et efficace des fonds.
- Sécurisation des fonds : Grâce aux options de gestion offertes par l’assurance-vie (notamment un fonds en euros), vous pouvez garantir que le capital ne perdra pas de valeur avec le temps, protégeant ainsi l’avenir financier de l’enfant.
Transcription
Bonjour à tous, je suis Albert d’Anthouüard, Directeur de la Clientèle Privée chez Nalo. Aujourd’hui, je vais répondre à une question qui revient souvent : comment constituer un patrimoine pour ses enfants ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de se poser quelques questions. Souhaitez-vous rester maître de ce patrimoine, en le conservant disponible pour vous-même tout en le prévoyant pour vos enfants plus tard ? Ou bien préférez-vous que vos enfants en deviennent propriétaires dès maintenant ? Dans le premier cas, vous gardez le contrôle de l’argent, que vous pouvez utiliser en cas de besoin, tandis que dans le second, l’argent appartient directement à vos enfants.
Si vous choisissez de garder les capitaux sous votre contrôle, vous pouvez les faire fructifier pour payer des dépenses futures liées à vos enfants, ou leur donner de l’argent plus tard, comme pour les études supérieures ou l’achat d’un bien immobilier. Chez Nalo, notre assurance vie multi-projets permet justement d’allouer des capitaux pour différents objectifs, comme les études, un don ou encore des projets spécifiques, avec une flexibilité selon vos besoins et ceux de vos enfants.
D’un autre côté, si vous préférez que vos enfants soient propriétaires dès maintenant, il est possible de leur transférer de l’argent, par exemple via une assurance vie, un PER, ou un PEA mineur. Pendant leur minorité, vous serez responsable de la gestion de ces fonds, mais une fois majeurs, vos enfants prendront la main.
Ensuite, abordons un point souvent négligé : l’éducation financière. Apprendre à vos enfants la valeur de l’argent est essentiel pour qu’ils puissent bien gérer leurs finances plus tard. Un exemple personnel : lors d’une sortie chez Decathlon, mon fils a voulu un vélo à 350 €. Plutôt que de simplement refuser, je lui ai expliqué que 350 € équivalent à une semaine de travail au salaire minimum. Cela l’a aidé à comprendre l’effort que représente cet achat. Comprendre la valeur de l’argent les aide à prendre de meilleures décisions financières, qu’il s’agisse de dépenser ou d’investir pour l’avenir.
J’espère que ces conseils vous ont apporté des idées sur la façon de constituer un patrimoine pour vos enfants, tout en soulignant l’importance de leur inculquer une bonne éducation financière. Chez Nalo, nous avons à cœur de vous aider à préparer vos projets de vie, pour vous et pour vos enfants. À bientôt pour d’autres sujets !
Transmission à des petits-enfants : comment maximiser l’abattement fiscal
Transmettre un patrimoine directement à ses petits-enfants peut s’avérer complexe en raison des règles de la succession, qui privilégient les enfants comme héritiers réservataires.
Cependant, l’assurance-vie permet de contourner ces règles et de favoriser les petits-enfants grâce à ses avantages fiscaux.
- Contournement de la réserve héréditaire : L’assurance-vie permet de désigner les petits-enfants comme bénéficiaires, même si les enfants héritiers directs existent. Cette opération se fait en dehors de la quotité disponible qui peut servir à faire une donation à ses petits enfants ou à leur léguer une partie de l’actif successoral grâce à un testament.
- Abattement fiscal avantageux : Au lieu de l’abattement classique de 1 594 euros par petit enfant, l’assurance-vie permet de bénéficier de l’abattement de 152 500 euros par bénéficiaire pour les versements réalisés avant 70 ans. Un avantage fiscal sans commune mesure.
Pour anticiper la succession entre grands-parents et petits enfants, il est possible de donner tous les 15 ans 31 865 euros sans taxation. Cette donation doit se faire sur la quotité disponible.
Optimiser l’assurance-vie pour un conjoint survivant : le démembrement de la clause bénéficiaire
Pour assurer à la fois la protection du conjoint survivant et l’optimisation fiscale, une option particulièrement intéressante est le démembrement de la clause bénéficiaire.
Le démembrement de la clause bénéficiaire permet de transmettre le capital décès de manière démembrée aux bénéficiaires désignés :
- Le conjoint survivant obtient le quasi-usufruit du capital décès : il peut s’en servir librement, le dépenser, l’investir et en tirer les fruits. À son décès, il aura la charge de restituer la totalité du capital aux nus-propriétaires.
- Les enfants (ou autre) obtiennent la nue-propriété du capital : Ils ne peuvent pas se servir des sommes transmises (ce droit revient à l’usufruitier). Par contre, à la mort de l’usufruitier, le capital est remembré en pleine propriété entre leurs mains. Ils en obtiennent la totale jouissance des fonds.
Le remembrement du capital transmis n’entraîne pas d’imposition (cela s’assimile au remboursement d’une créance). Cela signifie qu’au décès de l’usufruitier, les nus-propriétaires récupéreront le capital sans payer le moindre impôt.
Les impôts ont été payés en amont, lors du décès du souscripteur de l’assurance-vie par l’usufruitier selon les règles fiscales de l’assurance-vie en cas de décès. Mais, vu que le conjoint bénéficiaire en assurance-vie est exonéré d’imposition, la transmission se fera en totale franchise d’imposition.
Le démembrement de la clause bénéficiaire permet donc de protéger une personne spécifique tout en optimisant la fiscalité de la transmission du capital.
Lire aussi : Le démembrement de l’assurance-vie et la clause bénéficiaire démembrée : modèles et exemples
Comment bien choisir son contrat d’assurance-vie pour la transmission de patrimoine ?
Critères de choix d’un contrat d’assurance-vie pour la transmission
Lorsque vous choisissez un contrat d’assurance-vie pour préparer la transmission de votre patrimoine, voici les principaux éléments à vérifier :
- Les frais, en particulier ceux liés à la transmission du capital : Les frais peuvent inclure les frais de gestion annuels, d’arbitrage ou de versement, mais également des frais sur transmission, qui sont parfois cachés ou peu mis en avant par les établissements. Il est essentiel de les identifier, car ils peuvent diminuer le montant transmis à vos bénéficiaires. Ces frais peuvent être prélevés au moment du décès du souscripteur.
- Les supports d’investissement sécurisés : Si vous prévoyez de réaliser des versements avant 70 ans, il est préférable d’opter pour un contrat qui propose des supports sécurisés, tels qu’un fonds en euros, pour envisager une sécurisation progressive du capital à mesure que vous avancez en âge. Ce type de fonds garantit le capital investi tout en offrant une légère rémunération.
- Supports dynamiques pour les versements après 70 ans : Pour les versements réalisés après 70 ans, où l’abattement fiscal est limité à 30 500 € sur les versements, il est souvent plus judicieux d’opter pour un contrat qui propose des supports d’investissement plus dynamiques. En choisissant des supports plus risqués, comme les actions ou les ETF, vous pouvez augmenter les gains sur le capital décès, qui sont exonérés d’impôt.
Les atouts de l’assurance-vie de Nalo pour préparer sa transmission
L’assurance-vie de Nalo est une assurance-vie en ligne multi-projet aux frais optimisés, grâce au digital et aux ETF.
Lors de votre inscription et à tout moment par la suite, vous pouvez choisir le projet “Préparer une succession”. Ce projet a pour particularité de tenir compte de votre âge pour définir l’allocation de votre capital sur des supports adaptés.
Par défaut, nous vous proposons une sécurisation progressive du capital à mesure que le temps passe en basculant progressivement votre encours vers un fonds en euros. Cela signifie que plus vous avancez en âge plus votre capital sera sécurisé contre la perte afin de protéger la valeur de votre capital décès.
Grâce à notre interface client, vous pourrez par ailleurs désigner vos bénéficiaires directement en ligne avec une proposition de rédaction automatique ou en rédaction libre (si vous souhaitez par exemple la faire rédiger par votre notaire). Cette clause bénéficiaire peut être modifiée à tout moment, sans contrainte spécifique directement depuis votre espace en ligne.
Facile d’accès, l’assurance-vie Nalo est une excellente solution pour préparer sa succession de manière autonome tout en minimisant les frais ! En cas de besoin, nos conseillers se tiennent à votre disposition !
Les erreurs à éviter dans la transmission d’une assurance-vie
Ne pas désigner de bénéficiaires ou mal rédiger la clause
L’une des erreurs les plus graves dans la transmission d’une assurance-vie est de ne pas désigner de bénéficiaires ou de mal rédiger la clause bénéficiaire.
En l’absence de bénéficiaires désignés, les sommes de l’assurance-vie sont intégrées dans l’actif successoral du défunt, faisant perdre les avantages fiscaux de l’assurance-vie.
De même, une clause mal rédigée peut entraîner une confusion et générer des conflits entre les bénéficiaires et les héritiers.
Lire aussi : Rédaction de la clause bénéficiaire pour une assurance-vie : explications
Pour garantir la clarté et éviter les erreurs, il est recommandé de vérifier et, si nécessaire, actualiser régulièrement la clause bénéficiaire. Cela est particulièrement important après un changement familial (mariage, naissance, divorce). Avec des contrats comme ceux proposés par Nalo, vous pouvez facilement modifier vos bénéficiaires directement en ligne à tout moment.
Ne pas prendre en compte l’âge au moment des versements
Comme nous l’avons, votre âge au moment des versements influence la fiscalité et la stratégie de placement. L’âge pivot des 70 ans doit vous faire changer de stratégie pour vos futurs versements.
Nous recommandons généralement de prendre plus de risque à partir de cet âge notamment pour maximiser l’exonération fiscale sur les gains en cas de décès. De même, il faut bien tenir compte de l’abattement fiscal sur les versements fixé à 30 500 euros surtout si vous nommez des bénéficiaires qui ne seraient pas en ligne directe.
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