Préparer sa retraite est aujourd’hui un enjeu incontournable, et le PER individuel (PERIN) s’impose comme le produit phare pour y parvenir. Depuis son lancement en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, le PERIN remplace progressivement les anciens dispositifs retraites, en offrant plus de souplesse, une fiscalité optimisée, et la possibilité de sortir en capital ou en rente. En 2025, il constitue l’un des meilleurs outils pour se constituer une épargne retraite adaptée à ses objectifs. Fonctionnement, avantages, fiscalité, simulations… Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour faire les bons choix avec votre PERIN.
Définition du PERIN
Le PERIN, pour PER individuel, est le nouveau contrat retraite individuel par capitalisation introduit par la loi Pacte en 2019 pour remplacer le PERP (Plan Epargne Retraite Populaire) et le contrat Madelin pour les indépendants (TNS).
À quoi sert le PERIN ?
Le PERIN permet de se constituer une épargne à long terme par capitalisation en vue de la retraite, avec des versements libres et une fiscalité avantageuse (versements déductibles du revenu imposable, sous conditions).
L’épargne est en principe bloquée jusqu’à la retraite, mais peut être débloquée de manière anticipée pour l’achat de la résidence principale ou en cas d’accident de la vie.
À la retraite, les sommes peuvent être récupérées en capital, en rente, ou les deux.
La double signification de PERIN
Contrairement à son prédécesseur, le PERIN est composé de plusieurs compartiments.
Ils permettent de regrouper, à l’initiative de l’épargnant, la totalité de son épargne retraite, quelle que soit sa provenance (épargne salariale ou épargne retraite entreprise obligatoire).
Lorsque l’on parle du PERIN, il peut alors s’agir :
- d’un contrat PER individuel ouvert à l’initiative de l’épargnant comme le PER de Nalo ;
- du compartiment 1 de n’importe quel PER (ouvert à l’initiative d’une entreprise ou de l’épargnant) visant à accueillir les versements volontaires de l’épargnant.
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Les différences entre le PERIN et l’ancien PERP et contrat Madelin
Le PERIN apporte de nouveaux avantages par rapport à ses prédécesseurs PERP et Madelin :
- une transférabilité de votre épargne retraite provenant d’autres sources (entreprise ou obligatoire) vers les différents compartiments correspondants du PERIN facilitant la lisibilité de l’épargne et sa mobilité ;
- la possibilité d’une sortie anticipée en capital pour l’achat d’une résidence principale ;
- un nouveau mode de sortie 100 % en capital à la retraite ;
- un encadrement des frais de transfert pour changer de contrat facilement et regrouper plus facilement votre épargne retraite.
Pour mieux vous situer, voici un tableau retraçant les évolutions du PER par rapport au PERP.
Critère | PERP | PER |
Produit et provenance de l’épargne | Spécifique (PERP) | Universel, 3 compartiments |
Sortie à la retraite | Rente obligatoire (sauf 20%) | Rente ou 100 % capital |
Sortie anticipée | Cas exceptionnels uniquement | + Achat résidence principale |
Transférabilité | Complexe, souvent coûteuse | Simplifiée et encouragée |
Pourquoi privilégier le PERIN face aux autres produits d’épargne retraite ?
En 2025, si vous souhaitez ouvrir un produit d’épargne retraite, vous n’aurez pas le choix que d’ouvrir un PERIN. Il n’est désormais plus possible d’ouvrir des vieux contrats (PERP ou contrat Madelin) bien que vous puissiez les conserver si vous en possédez déjà un.
En réalité, pour préparer votre retraite avec un contrat dédié, vous n’avez pas vraiment de choix. Tout au plus, vous pourrez éventuellement arbitrer entre des versements volontaires sur différents contrats PER selon votre situation.
Par exemple, si vous êtes salarié, vous pourriez avoir le choix entre :
- faire un versement volontaire sur votre contrat PER entreprise, dont le contrat est choisi et ouvert par l’employeur et dont l’objectif principal est de loger votre épargne salariale dans des conditions fiscales avantageuses ;
- faire un versement volontaire sur votre PER individuel, choisi et ouvert par vous.
Vous l’aurez compris, avec l’épargne retraite individuelle, vous avez l’avantage de choisir vous-même votre contrat.
Vous pourriez donc faire le choix par exemple du PERIN de Nalo spécialisé dans les ETF pour minimiser les frais et profiter de la performance de ces produits, plutôt que le PER de votre entreprise, poussiéreux aux frais élevés et avec des supports d’investissement coûteux et peu performant.
Lire aussi : Pourquoi et comment souscrire un PER en 2025 ? Guide pour ouvrir ce placement financier
Fonctionnement et versements du PERIN
Le fonctionnement du PERIN repose sur une phase d’épargne, durant laquelle vous effectuez des versements, suivis d’une phase de retraite, où les sommes épargnées sont reversées sous forme de capital, de rente viagère, d’un mix des deux, ou conservées sur le contrat, selon votre choix.
Ce produit est accessible à tous, sans condition d’âge ou de statut professionnel, ce qui en fait un outil universel de préparation à la retraite.
L’épargnant peut alimenter son PERIN via trois types de versements :
- Versements volontaires : libres ou programmés, ils sont réalisés à l’initiative du souscripteur et peuvent être déduits de son revenu imposable dans certaines limites.
- Versements issus de l’épargne salariale : il s’agit notamment de l’intéressement, de la participation ou de droits transférés d’un ancien PERCO.
- Versements obligatoires : dans le cadre d’un transfert d’un ancien contrat retraite (type article 83), ces versements suivent des règles spécifiques.
Les versements sont ensuite investis dans différentes unités de compte (fonds d’investissement, ETF…) ou dans un fonds en euros afin de faire fructifier le capital pendant toute la phase d’épargne.
Le PERIN présente également l’avantage d’être transférable à tout moment vers un autre PER, sans frais au-delà de 5 ans de détention, offrant ainsi plus de liberté pour optimiser sa gestion dans le temps.
Lire aussi : Le PER « expliqué aux nuls » 2025 : fonctionnement et avantages
La fiscalité du PERIN en 2025
Le PERIN bénéficie d’un cadre fiscal avantageux à l’entrée comme à la sortie. Néanmoins, le traitement fiscal varie selon que les versements aient été déduits des revenus imposables ou non. Il diffère également selon la situation de l’épargnant (salarié ou indépendant) et le type de sortie (capital ou rente).
Lire aussi : Fiscalité du PER : avantages et fonctionnement
Fiscalité à l’entrée du PERIN
L’un des grands atouts du PERIN réside dans la possibilité de déduire les versements volontaires de son revenu imposable, dans la limite des plafonds fixés par l’administration fiscale. Ces plafonds dépendent du statut du contribuable.
Statut de l’épargnant | Plafond de déduction 2025 | Report des plafonds non utilisés (N‑3 ans) | Déduction facultative (possible ou non) |
Salarié | Jusqu’à 10 % des revenus professionnels nets de 2024, limité à 8 × PASS 2024 = maximum 37 094 €. Le montant minimum déductible est de 10 % du PASS 2024 = 4 637 €. | Oui, automatique sur 3 ans | Oui (vous pouvez choisir de ne pas déduire) |
Travailleur non salarié (indépendant / TNS) | Jusqu’à 10 % du bénéfice imposable + 15 % de la tranche excédant 1 PASS, plafonné à 87 135 € (8 PASS + quote-part). Le montant minimum est 10 % du PASS 2025 = 4 710 €. | Oui, automatique sur 3 ans | Oui |
À noter que pour les contribuables qui ne sont ni salariés ni indépendants (donc les retraités par exemple), c’est le plafond minimal de déduction qui s’applique. Il peut être utilisé pour optimiser la fiscalité de ses revenus à la retraite par exemple.
Fiscalité à la sortie du PERIN
Pour la sortie, la fiscalité dépend du type de sortie et de la déduction ou non des versements.
Pour la sortie en capital
Versements déduits à l’entrée ? | Cas de sortie | Imposition sur le capital | Imposition sur les plus-values |
Oui | À la retraite | Impôt sur le revenu (barème progressif) | PFU 30 % (12,8 % IR + 17,2 % PS) |
Non | À la retraite | Exonéré d’impôt sur le revenu | PFU 30 % (12,8 % IR + 17,2 % PS) |
Oui / Non | Anticipée : achat résidence principale | Identique à la sortie à la retraite | PFU 30 % si applicable |
Oui / Non | Anticipée : accident de la vie | Exonéré d’impôt sur le revenu | Prélèvements sociaux 17,2 % (gains uniquement) |
Pour la sortie en rente viagère
Versements déduits à l’entrée ? | Cas de sortie | Imposition sur la rente | Prélèvements sociaux |
Oui | À la retraite | Impôt sur le revenu après abattement de 10 % | 17,2 % sur le montant brut |
Non | À la retraite | Rente viagère à titre onéreux (abattement selon l’âge) | 17,2 % sur la part imposable uniquement |
Rappel des abattements pour rente viagère à titre onéreux :
- 70 % exonéré si < 50 ans
- 50 % exonéré de 50 à 59 ans
- 40 % exonéré de 60 à 69 ans
- 30 % exonéré après 70 ans
Sortie du PERIN : capital ou rente ? Stratégies d’optimisation
La sortie du PERIN se fait en principe à l’âge de la retraite. Vous avez la possibilité entre trois modes de sortie :
- la sortie 100 % en rente viagère où le capital est converti en une rente à vie, parfois réversible au profit du conjoint survivant si cela est prévu dans le contrat ;
- la sortie 100 % en capital où le capital est versé en une ou plusieurs fois ;
- un mix entre sortie en rente et sortie en capital à condition que le capital restant soit suffisant pour être converti en rente.
À noter que la sortie n’est pas obligatoire. Vous pouvez tout à fait conserver le contrat, même après votre retraite pour le faire fructifier voire l’alimenter avec de nouveaux versements.
Le choix entre ces différents modes de sortie va dépendre de nombreux paramètres tels que votre situation personnelle, de vos objectifs à la retraite, du montant potentiel de la rente, de votre niveau d’imposition et de la déduction ou non des versements volontaires.
Sortie en rente : le calcul d’une rente viagère PERIN
Le choix de la rente viagère est une question de taux de conversion du capital et d’espérance de vie, mais aussi de fiscalité. Plus vous vivez longtemps, plus ce choix sera intéressant, mais malheureusement personne ne connaît la date de sa mort. Il y a donc une forme de pari.
Pour savoir si ce pari vaut la peine d’être pris, il faut raisonner en termes de besoin. Votre pension de retraite est-elle suffisante pour maintenir votre niveau de vie ?
Si ce n’est pas le cas, vous avez tout intérêt à choisir la rente viagère à condition que son montant soit réaliste au regard du capital converti.
Pour estimer le montant de votre rente viagère, vous pouvez appliquer la formule suivante :
Rente viagère annuelle ≈ Capital acquis × Taux de conversion
Le taux de conversion dépend de plusieurs paramètres :
- L’âge de départ en retraite : plus vous êtes âgé au moment de liquider votre rente, plus le taux de conversion est élevé (espérance de vie plus courte).
- Le sexe : les femmes vivent statistiquement plus longtemps, ce qui diminue légèrement le montant annuel de leur rente.
- L’option de rente choisie : une rente simple, sans réversion ou indexation, permet un taux de conversion plus élevé. À l’inverse, une rente qui continuerait au décès au profit du conjoint survivant (réversion) induit un taux de conversion plus faible.
Puisque chaque cas est différent, il est difficile de vous donner un taux exact. Mais globalement, voici quelques estimations de votre taux de conversion en fonction de votre âge pour une rente simple :
Âge au départ | Taux approximatif (rente simple) |
60 ans | 4,3 % |
65 ans | 5,5 % |
70 ans | 6,8 % |
Donc si vous transformez 100 000 euros en une rente simple à l’âge de 65 ans, votre rente annuelle sera de 100 000 € × 5,5 % = 5 500 €/an, soit ~458 €/mois (Brut, avant fiscalité).
À noter que :
- Si vous avez déduit les versements, votre rente sera imposée dans les tranches marginales de l’impôt après application d’un abattement de 10 %.
- Pour la part des versements non déduits, vous bénéficierez d’un abattement proportionnel à votre âge lors de la conversion en rente avant intégration du reliquat dans les tranches marginales de l’impôt.
Dans la mesure où le passage en retraite induit le plus souvent une baisse des revenus et donc du niveau d’imposition, le choix de la rente viagère (qui par nature lisse les revenus sur de nombreuses années) peut être une bonne solution pour limiter l’impact fiscal de la sortie du PERIN.
Cela permet d’éviter la saturation des tranches d’imposition (dont le taux augmente à mesure que le revenu augmente) résultant d’une sortie en capital dont les versements auraient été initialement déduits.
Sortie en capital : attention à la fiscalité en cas de déduction des versements
Nouveauté du PERIN, il est désormais possible de sortir en capital à 100 %. Mais, ce choix peut entraîner une fiscalité très importante si les versements initiaux ont été déduits.
En effet, la part des versements issus du retrait est imposable dans les tranches marginales de l’impôt, sans abattement spécifique.
Si par ailleurs, vous avez déjà des revenus conséquents (par exemple supérieur à 29 316 euros, vous êtes imposé au taux de 30 %), l’ajout sur une année d’un capital important dans les tranches de l’impôt peut se traduire par une imposition au taux maximal c’est-à-dire 45 % à laquelle peut s’ajouter la contribution exceptionnelle pour les hauts revenus.
Cette situation peut être totalement contreproductive sur le plan fiscal. Il est donc important de vous poser la question de l’emploi concret de ce capital.
Si vous n’avez pas de projet spécifique pour son emploi (par exemple si c’est pour le placer en bourse…), mieux vaut différer la sortie, envisager une sortie progressive, convertir le capital en rente, ou tout simplement conserver le contrat à des fins de transmission (le PER assurance comme celui de Nalo peut être transmis à des bénéficiaires désignés dans des conditions fiscales avantageuses en cas de décès du souscripteur).
Sortie en capital pour accident de la vie
Au demeurant, la meilleure façon de sortir en capital d’un PER est la sortie anticipée pour accident de la vie. Contrairement à la sortie à la retraite, ce mode de sortie exonère le capital d’imposition, peu importe que vous ayez déduit ou non les versements.
Si vous êtes confronté à l’un des cas suivants, vous avez donc tout intérêt à envisager un retrait anticipé (quitte à rouvrir un PER par la suite pour effectuer de nouveaux versements et profiter à nouveau de la déduction des versements) :
- Décès du conjoint ou partenaire de PACS ;
- Invalidité de 2e ou 3e catégorie (vous-même, votre conjoint ou partenaire de PACS) ;
- Surendettement ;
- Expiration des droits au chômage ;
- Cessation d’activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire ;
- Invalidité d’un enfant ou d’un ascendant à charge.
Remarque : Il faudra néanmoins vous acquitter des prélèvements sociaux de 17,2 % sur la part du capital correspondant aux gains.
Simulation / cas pratiques : comparer concrètement la sortie en capital et la rente
Pour faire un choix éclairé entre une sortie en capital ou en rente viagère, il est indispensable de comparer les effets concrets de chaque option selon différents profils.
Le montant de l’impôt, la durée de perception des revenus, ou encore le type de versements effectués (déduits ou non) influencent fortement l’intérêt fiscal et financier de chaque stratégie.
Voici deux scénarios types illustrant ces différences à partir d’un capital disponible de 100 000 €, pour un épargnant de 65 ans :
- Le premier tableau montre la situation d’un souscripteur ayant déduit ses versements, ce qui entraîne une fiscalité importante à la sortie, en capital comme en rente.
- Le second tableau concerne un épargnant ayant renoncé à la déduction fiscale à l’entrée, et qui bénéficie donc d’une fiscalité plus douce à la sortie, notamment pour le capital.
Cas pratique : sortie en capital vs. rente (versements déduits)
Critère | Sortie en capital | Sortie en rente viagère |
Versements déduits | 85 000 € | 85 000 € |
Plus-values | 15 000 € | 15 000 € |
Économie d’impôt à l’entrée | 25 500 € (30 % × 85 000 €) | 25 500 € |
Imposition sur les versements à la sortie | 25 500 € (30 % × 85 000 €)* | 8 415 € (30 % × 90 % × rente cumulée sur 20 ans)* |
Imposition sur les plus-values | 4 500 € (30 % PFU) | 2 580 € (17,2 % PS sur rente brute sur 20 ans) |
Revenu net perçu (hors économie entrée) | 70 000 € (100 000 – 30 000) | ~99 000 € (rente cumulée nette estimée sur 20 ans) |
Gain net total (revenu + économie) | 95 500 € | 124 500 € |
*En supposant que le contribuable n’ait pas de revenu supplémentaire de sorte qu’il reste dans la tranche des 30 % ce qui est un scénario très favorable. Dans les faits, ce montant devrait être supérieur dans la plupart des cas.
- La rente viagère, même soumise à l’impôt, permet de mieux lisser la fiscalité sur le temps et limite la part réellement imposée, grâce à l’abattement de 10 %.
- La sortie en capital reste fiscalement neutre si votre TMI ne varie pas, car l’économie d’impôt à l’entrée est exactement « remboursée » à la sortie. Mais dans les faits, cette situation est peu probable puisqu’il faudra ajouter vos pensions retraites.
- Ainsi, la sortie en capital provoque un pic d’imposition immédiat, tandis que la rente vous protège de cette concentration du revenu. Mais la viabilité de la rente viagère repose sur une double supposition concernant le taux de conversion et la durée de vie (20 ans dans notre exemple).
- Enfin, cet exemple ne tient pas compte du “prix du temps” c’est-à-dire que payer l’impôt demain est toujours mieux qu’aujourd’hui puisque que ce laps de temps pourrait être utilisé pour faire fructifier l’épargne.
Cas pratique : sortie en capital vs. rente (versements non déduits)
Critère | Sortie en capital | Sortie en rente viagère |
Versements non déduits | 85 000 € | 85 000 € |
Plus-values | 15 000 € | 15 000 € |
Économie d’impôt à l’entrée | 0 € | 0 € |
Imposition sur les versements à la sortie | 0 € (non déductibles, donc exonérés) | Imposés sur part de la rente (abattement de 40 %) |
Imposition sur les plus-values | 4 500 € (30 % PFU sur les gains) | ~2 580 € (17,2 % PS sur la part imposable) |
Rente annuelle estimée | – | 5 500 € (taux 5,5 %) |
Rente cumulée sur 20 ans | – | 110 000 € |
Part imposable de la rente (60 %) | – | 66 000 € |
Impôt IR (30 % × 66 000 €) | – | 19 800 € |
Revenu net perçu (hors fiscalité) | 100 000 € | 110 000 € |
Revenu net après fiscalité | 95 500 € (100 000 – 4 500 €) | 87 620 € (110 000 – 19 800 – 2 580) |
- Sortie en capital (avec versements non déduits) est plus avantageuse fiscalement : seule la plus-value est imposée via le PFU.
- Sortie en rente reste intéressante pour bénéficier d’un revenu régulier, mais l’imposition IR sur la part imposable peut être significative sur le long terme.
- Ce scénario confirme que renoncer à la déduction à l’entrée permet une sortie en capital plus avantageuse fiscalement, surtout si vous êtes faiblement fiscalisé ou avez besoin de liquidités.
Malgré les nombreuses hypothèses initiales de ces exemples, on peut conclure que globalement si :
vous ne déduisez pas les versements, la sortie en capital du PERIN serait potentiellement plus intéressante sur le plan financier puisque la part des versements n’est pas imposable (contrairement à la rente viagère).
vous déduisez les versements, la rente viagère serait potentiellement plus intéressante financièrement (sous réserve de la durée effective, du taux de conversion, etc.)
Cas particuliers et optimisation fiscale
En 2024, les cas particuliers du PERIN offrent des opportunités d’optimisation fiscale intéressantes. Pour les travailleurs non-salariés, le plafond de déduction peut atteindre 76 102 €, un avantage considérable.
En cas de changement de statut professionnel, comme le passage de salarié à indépendant, le PERIN permet une flexibilité accrue.
L’abondement de l’employeur, bien que rare dans le cadre d’un PERIN, peut constituer un bonus non négligeable s’il est proposé.
En cas de décès du titulaire avant l’âge légal de départ à la retraite, les droits de succession sur le capital transmis sont souvent plus avantageux que pour d’autres produits d’épargne.
Pour les couples, la mutualisation des plafonds entre partenaires de PACS ou époux offre une optimisation fiscale supplémentaire. Comment comptez-vous tirer parti de ces opportunités fiscales ?
Comment ouvrir un PERIN ?
Choix de l’établissement bancaire
Le choix de l’établissement pour ouvrir votre PERIN est crucial. Les banques traditionnelles, les assureurs et les courtiers en ligne comme Nalo proposent ce produit, chacun avec ses spécificités.
Comparez les frais d’entrée, de gestion et d’arbitrage, ils peuvent varier significativement d’un établissement à l’autre. Examinez aussi la diversité des supports d’investissement proposés et la qualité du service client.
Chez Nalo, nous privilégions une approche basée sur les ETF, offrant une gestion déléguée performante à moindres frais. Notre plateforme digitale vous permet de suivre et d’ajuster votre épargne en temps réel, avec l’appui de conseillers experts.
Quelle que soit votre décision, assurez-vous que l’établissement choisi s’aligne avec vos objectifs de retraite et votre profil d’investisseur. Votre PERIN sera votre compagnon financier pour les années à venir, choisissez-le avec soin.
Documents nécessaires
La constitution de votre dossier PERIN nécessite quelques documents essentiels. Préparez une pièce d’identité valide, un justificatif de domicile récent et un relevé d’identité bancaire.
Ces éléments permettront de vérifier votre identité et de sécuriser vos transactions. Pour les travailleurs non-salariés, un avis d’imposition récent peut être demandé pour optimiser la déduction fiscale.
Assurez-vous toutefois de la fiabilité de la plateforme choisie pour garantir la confidentialité de vos informations personnelles.
Étapes de souscription
La souscription d’un PERIN chez Nalo se fait en quelques étapes simples et rapides. Commencez par remplir le formulaire en ligne avec vos informations personnelles. Choisissez ensuite votre stratégie d’investissement en fonction vos objectifs.
Définissez le montant et la fréquence de vos versements, en tenant compte du plafond de déduction fiscale. N’oubliez pas de désigner un ou plusieurs bénéficiaires en cas de décès. Enfin, validez votre souscription en effectuant un premier versement.
Chez Nalo, nous vous guidons à chaque étape pour vous assurer une expérience fluide et personnalisée. Besoin d’aide ? Nos conseillers sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
PERIN vs assurance-vie
Le PERIN et l’assurance-vie, loin d’être concurrents, forment un duo complémentaire pour une stratégie patrimoniale optimale. Le PERIN offre un avantage fiscal immédiat et une épargne dédiée à la retraite, tandis que l’assurance-vie apporte flexibilité et avantages successoraux.
Imaginez le PERIN comme le pilier de votre retraite, et l’assurance-vie comme votre couteau suisse financier.
Cette combinaison vous permet de profiter d’une défiscalisation sur vos versements PERIN tout en conservant une épargne disponible via l’assurance-vie.
Chez Nalo, nous recommandons souvent d’associer ces deux produits pour maximiser vos avantages fiscaux et votre flexibilité financière. Avez-vous déjà envisagé cette synergie pour votre patrimoine ?
Optimiser son PERIN avec Nalo
Stratégies d’investissement personnalisées
Notre approche unique allie technologie de pointe et expertise humaine pour créer des stratégies d’investissement qui épousent parfaitement vos objectifs.
Nous utilisons des ETF soigneusement sélectionnés, offrant une diversification optimale à moindre coût. Notre gestion pilotée ajuste automatiquement votre allocation d’actifs en fonction de votre horizon de placement et de votre tolérance au risque.
Ainsi, votre épargne se sécurise progressivement à l’approche de la retraite, sans que vous n’ayez à vous en soucier. Avec Nalo, votre PERIN devient un puissant levier pour construire sereinement votre avenir financier.
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