Ce guide détaille tout ce que vous devez savoir sur la fiscalité du PER en 2025 : nouveaux plafonds, stratégies d’optimisation, imposition à la sortie et impact successoral. Découvrez comment transformer cette enveloppe en véritable levier de défiscalisation.
Le Plan d’Épargne Retraite vous permet de réduire votre facture fiscale de plusieurs milliers d’euros tout en préparant votre retraite.
En 2025, les plafonds ont encore augmenté, ce qui renforce cette opportunité : vous pouvez désormais déduire jusqu’à 37 094 euros de vos revenus si vous êtes salarié, et même 87 135 euros si vous êtes indépendant.
Autrement dit, économiser jusqu’à 26 000 euros d’impôt en une seule année.
Mais attention à bien l’utiliser : entre les règles de déduction, l’imposition à la retraite et les pièges à éviter, la fiscalité du PER peut s’avérer obscure pour les novices.
Ce qui change pour la fiscalité du PER en 2025
Nouvelles limites de déduction (PASS 2025)
L’une des bonnes nouvelles en 2025 est la revalorisation du PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale) qui passe à 47 100 euros, contre 46 368 euros en 2024.
Cette augmentation de 1,6% se répercute sur les plafonds de déduction fiscale du PER. Ainsi pour les salariés, le plafond de déduction atteint désormais 37 094 euros (contre 36 646 euros en 2024), soit une hausse de 448 euros.
Les travailleurs non-salariés (TNS) bénéficient d’une progression encore plus marquée avec un plafond pouvant atteindre 87 135 euros en 2025.
Cette revalorisation s’inscrit dans la volonté du gouvernement de maintenir l’attractivité du PER face à l’inflation et d’encourager l’épargne retraite complémentaire.
Tableau récapitulatif des plafonds de déductibilité par statut
Salarié | Travailleurs indépendants | Sans profession ou retraité |
Vous pouvez déduire jusqu’à 10 % de vos revenus professionnels (salaires et traitements déclarés en 2025) avec un minimum de 4 637 € et un maximum de 37 094 €. | Vous pouvez déduire jusqu’à 10 % de vos revenus professionnels avec les mêmes limites que pour les salariés, mais le plafond maximal est porté à 87 135 € en 2025. | Le plafond est fixé à 4 637 €. |
Rappel du principe du différé d’imposition
Le PER fonctionne sur un principe de différé d’imposition où vous déduisez vos versements aujourd’hui et payez l’impôt à la retraite. Chaque euro versé réduit immédiatement votre revenu imposable et donc votre facture fiscale.
En contrepartie, l’argent récupéré à la retraite sera imposé selon le barème progressif. Ce mécanisme devient particulièrement intéressant si vous anticipez une baisse de vos revenus et donc d’imposition une fois retraité.
Vous pouvez aussi effectuer des versements non déductibles, qui bénéficieront d’une fiscalité plus favorable à la sortie. Cette flexibilité permet d’adapter votre stratégie selon votre situation fiscale.
Plafonds de déductibilité des versements en 2025
Pour les salariés
En tant que salarié, votre plafond de déduction correspond à 10% de vos revenus de l’année précédente, plafonné à 37 094 euros en 2025.
Par exemple, avec 50 000 euros de salaire en 2024, vous pouvez déduire jusqu’à 5 000 euros en 2025. Avec 80 000 euros de revenus, vous déduisez 8 000 euros.
Ainsi verser 5 000 euros avec un taux marginal à 30%, vous fait donc économiser 1 500 euros sur votre déclaration d’imposition.
Pour les indépendants (TNS)
Les travailleurs non-salariés bénéficient d’un système encore plus avantageux avec une double déduction possible.
D’une part, ils peuvent déduire 10% de leur bénéfice imposable dans la limite de 37 094 euros (part « salariée »). D’autre part, ils disposent d’une part patronale permettant de déduire 15% supplémentaires sur une fraction de leurs bénéfices.
Au total, un TNS peut déduire jusqu’à 87 135 euros en 2025, soit plus du double du plafond salarié. Cette différence permet de combler l’absence de régime de retraite complémentaire obligatoire pour les indépendants et les encourage à se constituer une épargne retraite.
Les professions libérales affiliées à la CIPAV ou les artisans-commerçants bénéficient de modalités de calcul spécifiques, souvent plus favorables. Le plafond exact dépend de votre activité et de vos cotisations sociales obligatoires.
Reports et optimisation des plafonds
Le PER permet aussi de récupérer les droits à déduction non utilisés des trois années précédentes. Ces « droits dormants » peuvent être mobilisés en 2025 si vous n’aviez pas atteint vos plafonds les années passées.
Cette mécanique peut se montrer particulièrement intéressante lors d’une année de revenus exceptionnels.
Vous pouvez utiliser vos plafonds antérieurs pour maximiser la déduction fiscale et réduire l’impact de revenus supplémentaires comme une prime ou une plus-value supplémentaire.
Pour bénéficier de cette stratégie, conservez vos précédents avis d’imposition afin de calculer vos droits disponibles. Chez Nalo, nos conseillers vous accompagnent dans ce calcul et vous aident à planifier vos versements pour optimiser votre fiscalité.
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Prenons l’exemple de Léa, cadre supérieure avec un salaire de 80 000 euros en 2024 :
Son plafond de déduction PER pour 2025 s’élève à 8 000 euros (10% de 80 000 euros). Si elle verse cette somme sur son PER et que son taux marginal d’imposition est de 30%, alors elle économise 2 400 euros d’impôt.
De son côté, Alexandre, consultant indépendant avec 120 000 euros de bénéfices, peut déduire jusqu’à 87 135 euros grâce au système TNS.
S’il utilise pleinement ce plafond, l’économie d’impôt peut atteindre 26 140 euros (30% de 87 135 euros), soit l’équivalent de plus de cinq mois de revenus nets.
Ainsi comme le montre ces exemples, plus vos revenus sont élevés, plus l’avantage fiscal devient significatif, le PER se révèle être un véritable levier de défiscalisation.
Imposition à la sortie : retraite, capital ou rente
Choix de sortie : capital ou rente, impact fiscal
À la retraite, vous disposez de trois options pour récupérer votre épargne PER : sortie en capital, rente viagère ou combinaison des deux. Chaque choix a ses propres règles fiscales.
- La sortie en capital vous donne accès immédiatement à l’ensemble de votre épargne. Simple et flexible, cette option peut vous convenir si vous avez des projets précis à financer ou souhaitez transmettre ce capital à vos héritiers.
- La rente viagère garantit des revenus réguliers jusqu’à votre décès. Plus vous vivez longtemps, plus cette option s’avère avantageuse. Elle sécurise vos revenus de retraite, mais ne permet pas de transmettre le capital restant à vos héritiers. Le montant de la rente viagère issue de versements déduits est imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu, comme une pension de retraite, après application d’un abattement de 10 %. Les prélèvements sociaux sont dus sur la fraction imposable de la rente.
Sortie en capital déductible/non déductible
La fiscalité de votre sortie en capital dépend de la nature de vos versements initiaux. Il y a deux cas de figure :
- Si vous avez déduit vos versements de vos revenus, le capital récupéré sera imposé selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, comme une pension de retraite. Cette imposition concerne uniquement la part correspondant aux versements déduits. Les gains générés par ces versements bénéficient du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) à 30%, souvent plus avantageux que le barème progressif pour les hauts revenus
- Si vous avez effectué des versements non déductibles, la part correspondante du capital ne subira aucune imposition. Seuls les gains générés par ces versements seront soumis au PFU de 30%.
Fiscalité de la rente viagère issue du PER
La rente viagère bénéficie d’un régime fiscal spécifique plus favorable que les revenus ordinaires. Seule une fraction de la rente est imposable, cette fraction variant selon votre âge au moment de la liquidation.
- Avant 60 ans : 70% de la rente est imposable
- Entre 60 et 69 ans : 50%
- À partir de 70 ans : 40%
Cette progressivité avantage les retraités qui liquident tardivement leur PER.
Les prélèvements sociaux de 17,2% s’appliquent sur la fraction imposable de la rente.
Cette ponction reste modérée comparée à d’autres revenus du patrimoine et préserve l’attractivité de la rente viagère.
Tableau récapitulatif de la fiscalité à la sortie
Situation des versements | Sortie en capital | Sortie en rente |
Versements déduits à l’entrée | Imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu | Imposée comme une pension de retraite (abattement de 10 %). |
Versements non déduits à l’entrée | Exonération totale sur les versements. Seuls les gains sont imposés au PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) de 30 %. | Imposée selon le régime des rentes à titre onéreux (abattement de 30 à 70 % selon l’âge). |
Prélèvements sociaux sur le PER en 2025
Au moment du rachat/sortie
Les prélèvements sociaux de 17,2% s’appliquent différemment selon votre situation :
- Pendant la phase d’épargne, les prélèvements sociaux de 17,2% s’appliquent différemment selon vos supports. Sur les unités de compte aucun prélèvement social n’est dû, même lors d’arbitrages entre supports. Cette neutralité fiscale vous permet d’ajuster votre allocation sans ponction immédiate. Cependant sur les fonds en euros, les prélèvements sociaux sont dus chaque année sur les intérêts générés.
- À la sortie : Les prélèvements sociaux ne frappent que les gains, jamais vos versements initiaux. Pour la rente viagère, ils s’appliquent sur la fraction imposable avec les mêmes abattements que l’impôt sur le revenu.
Spécificités sur les plus-values
Les plus-values réalisées au sein de votre PER bénéficient d’un report d’imposition jusqu’à la sortie. Pendant la phase d’épargne, aucun prélèvement social n’est dû, même en cas d’arbitrage entre différents supports d’investissement.
Cette neutralité fiscale permet d’optimiser la gestion de votre portefeuille sans contrainte fiscale. Vous pouvez ajuster votre allocation d’actifs selon les opportunités de marché sans subir de ponction fiscale à chaque opération.
Chez Nalo, cette flexibilité se traduit par une gestion pilotée qui adapte votre portefeuille PER selon votre horizon de retraite et les conditions de marché, sans impact fiscal pendant la phase d’accumulation.
PER et succession : transmission du contrat et fiscalité
Règles et abattements
En cas de décès avant la liquidation du PER, les sommes accumulées se transmettent selon des règles favorables. Le conjoint survivant peut récupérer l’intégralité du capital ou le transférer sur son propre PER, avec une exonération totale de droits de succession.
Pour les autres héritiers, la fiscalité dépend de l’âge du défunt au moment des versements. Les versements effectués avant 70 ans bénéficient d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, identique à l’assurance-vie. Au-delà de cet abattement, un prélèvement de 20% puis 31,25% s’applique.
Les versements réalisés après 70 ans subissent un régime moins favorable avec un abattement global de 30 500 euros à répartir entre tous les bénéficiaires. Il vaut mieux donc alimenter son PER le plus tôt possible pour optimiser la transmission.
Comparatif avec l’assurance-vie
Le PER et l’assurance-vie présentent des avantages successoraux similaires pour les versements effectués avant 70 ans. Tous deux permettent de transmettre jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire en franchise d’impôt, en faisant un outil de transmission patrimoniale efficace.
La différence majeure réside dans la liquidité : l’assurance-vie permet des rachats à tout moment, tandis que le PER bloque l’épargne jusqu’à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé). Cette contrainte devient un avantage pour la discipline d’épargne et la défiscalisation immédiate.
Le choix entre PER et assurance-vie dépend de vos objectifs prioritaires : défiscalisation immédiate et épargne retraite pour le PER, flexibilité et disponibilité pour l’assurance-vie. Les deux enveloppes peuvent d’ailleurs se compléter dans une stratégie patrimoniale globale.
Tableau comparatif des fiscalités respectives du PER et de l’assurance-vie
Critères | PER (Plan d’Épargne Retraite) | Assurance-vie |
Déduction fiscale à l’entrée | Les versements peuvent être déduits du revenu imposable (selon plafonds). | Pas de déduction fiscale des versements à l’entrée. |
Renonciation à la déduction fiscale | Oui, possibilité de renoncer à la déduction pour bénéficier d’une fiscalité allégée à la sortie. | N/A |
Imposition à la sortie (capital) | – Versements déduits : imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu.– Versements non déduits : exonération d’impôt sur les versements.– Gains : PFU de 30 % (12,8 % IR + 17,2 % PS). | – Après 8 ans : abattement annuel de 4 600 € (9 200 € pour un couple) sur les gains.– Gains : PFU de 30 % (12,8 % IR + 17,2 % PS). |
Imposition à la sortie (rente viagère) | – Versements déduits : rente imposée comme une pension de retraite (abattement de 10 %).– Versements non déduits : rente imposée selon le régime des rentes viagères à titre onéreux (abattement de 30 % à 70 % selon l’âge).– Prélèvements sociaux de 17,2 % sur les gains. | N/A |
Transmission en cas de décès (avant 70 ans) | – Abattement de 152 500 € par bénéficiaire sur les sommes transmises.– Au-delà : prélèvement de 20 % à 31,25 %. | – Abattement de 152 500 € par bénéficiaire sur les primes versées avant 70 ans.– Au-delà : prélèvement de 20 % à 31,25 %. |
Transmission en cas de décès (après 70 ans) | – Abattement global de 30 500 € partagé entre tous les bénéficiaires.– Droits de succession classiques sur les montants au-delà. | – Abattement global de 30 500 € sur les primes versées après 70 ans.– Les gains ne sont pas soumis aux droits de succession, seuls les versements après 70 ans sont concernés. |
Avantages successoraux | Plus favorables avant 70 ans. Les règles après 70 ans sont plus strictes avec un abattement limité à 30 500 €. | Avantageuse après 70 ans sur les gains, car ils ne sont pas soumis aux droits de succession, seuls les versements après 70 ans sont concernés |
FAQ et cas particuliers
Peut-on débloquer son PER avant la retraite ?
Oui, le PER autorise le déblocage anticipé dans certaines situations exceptionnelles : achat de la résidence principale, invalidité, surendettement, cessation d’activité ou expiration des droits au chômage. La fiscalité applicable dépend du motif de déblocage et de la nature des versements.
Pour l’achat de la résidence principale, les sommes issues de versements déductibles sont imposées au barème progressif, tandis que les gains bénéficient du PFU à 30%. En cas d’invalidité ou de surendettement, des exonérations fiscales peuvent s’appliquer sous certaines conditions.
À quel âge peut-on récupérer son PER ?
Vous pouvez récupérer votre PER dès l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans minimum en 2025. Cet âge peut varier selon votre année de naissance et votre situation professionnelle.
Dans certains cas exceptionnels, un déblocage anticipé est possible avant cet âge : achat de la résidence principale, invalidité, surendettement, cessation d’activité ou expiration des droits au chômage. Ces situations de déblocage anticipé conservent les avantages fiscaux du PER.
Quelle est la différence fiscale entre PER individuel et PER d’entreprise ?
Le PER collectif et le PER obligatoire bénéficient des mêmes avantages fiscaux que le PER individuel. L’avantage majeur étant que les plafonds de déduction s’ajoutent à ceux du PER individuel, permettant d’optimiser davantage la défiscalisation.
Les versements sur PER d’entreprise peuvent bénéficier d’abondements patronaux, véritables compléments de rémunération exonérés d’impôt et de charges sociales. Le transfert entre différents types de PER reste possible sans conséquence fiscale.
Vaut-il mieux déduire ou ne pas déduire ses versements PER ?
Une stratégie mixte est souvent optimale : déduire quand vos revenus sont élevés (prime, plus-value) et ne pas déduire lors d’années de revenus plus faibles. Cette flexibilité permet d’adapter votre approche selon l’évolution de votre situation.
Peut-on transférer son PER vers un autre établissement ?
Oui, le transfert entre établissements est possible sans conséquence fiscale, préservant tous vos droits acquis. Cette portabilité sécurise votre épargne retraite sur l’ensemble de votre carrière.
Vous souhaitez investir ?
Bonjour,
Je suis retraité, j’ai 73 ans et je souhaite ouvrir un PER.
APICIL accepte t il les retraités comme la loi l’autorise ?
Bonjour,
Oui, il est tout à fait possible pour une personne retraitée d’ouvrir un PER, y compris chez APICIL. La loi ne fixe pas de limite d’âge pour souscrire à un PER, et cela reste possible après la retraite, bien que cela soit moins fréquent. Cependant, il est essentiel de vérifier les conditions spécifiques de souscription et de s’assurer que cela correspond bien à vos objectifs patrimoniaux et fiscaux.
Pour plus de détails personnalisés, nous vous conseillons de contacter directement un de nos conseillers afin d’obtenir des informations précises.
Cordialement,
L’équipe Nalo
Bonjour
Félicitations pour la clarté de vos articles par ailleurs très complets
Une confirmation ( ou infirmation ) : seules les primes versées sont imposables en cas de décès après 70 ans avec un abattement de 30 500 €, les plus-values étant exonérées
Cela vaut-il pour des bénéficiaires sans lien de parenté avec le titulaire du PER ?
Remerciements
JM GHISLAIN
Bonjour,
Merci pour votre retour sur nos articles !
Vous avez raison en partie. Après 70 ans, seules les primes versées sur un contrat d’assurance-vie ou un PER sont soumises à l’impôt sur les successions après application d’un abattement global de 30 500 € partagé entre tous les bénéficiaires, peu importe le lien de parenté avec le souscripteur. Les plus-values, quant à elles, sont en effet exonérées d’impôt dans ce cas.
Cette règle s’applique aux bénéficiaires, qu’ils soient ou non des proches parents du défunt. Cependant, au-delà de l’abattement, les montants transmis sont imposés selon les taux applicables aux droits de succession, qui varient selon le degré de parenté avec le souscripteur.
Cordialement,
L’équipe Nalo
Bonjour,
Si je comprends bien, dans le cas d’un PER en action, on peut l’utiliser comme un compte titre normal, faire des arbitrages nous même, mais avec le capital bloqué (sauf certaines situations), on peut également déposer la somme que l’on veut en 1 an, par exemple 100 000€ tout en sachant que les bénéfices sur la fiscalité ne concerne qu’une partie de ce capital.
On peut donc utiliser les intérêts composés puisque les bénéfices sur dividendes ne sont fiscalisés qu’à la clôture, comme un PEA.
Cordialement,
Vous pouvez gérer activement votre PER, mais le capital est bloqué jusqu’à la retraite (hors cas exceptionnels).
Les versements sont libres, mais seuls ceux dans la limite du plafond annuel ouvrent droit à l’avantage fiscal.
Les intérêts composés fonctionnent pleinement grâce à la capitalisation sans fiscalité jusqu’à la sortie, comme sur un PEA.
La fiscalité ne s’applique qu’à la sortie, ce qui optimise la croissance de votre épargne sur le long terme.
N’hésitez pas à consulter votre gestionnaire de PER pour connaître les modalités précises de gestion et de fiscalité de votre contrat.