L’assurance-vie demeure en 2025 l’un des placements financiers les plus prisés des Français, grâce à son équilibre unique entre performance, souplesse et avantages fiscaux. Avec un encours dépassant les 1 930 milliards d’euros, ce produit d’épargne offre non seulement la possibilité de faire fructifier son capital, mais aussi de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, particulièrement en matière de transmission patrimoniale. Cette combinaison en fait un outil essentiel pour optimiser son patrimoine sur le long terme.
Optimisez votre rendement : les vrais atouts fiscaux de l’assurance-vie après 8 ans
L’assurance-vie reste un placement incontournable pour qui souhaite allier performance potentielle, souplesse et fiscalité avantageuse.
Ce produit financier vous permet de faire fructifier votre épargne, que ce soit à travers la sécurité des fonds en euros ou le potentiel de rendement des unités de compte, tout en profitant d’un cadre fiscal particulièrement attractif.
Des gains non imposés tant que vous n’effectuez pas de retrait
Un des grands avantages de l’assurance-vie : tant que vous ne réalisez pas de rachat (c’est-à-dire de retrait partiel ou total), les intérêts et plus-values générés par votre contrat ne sont pas imposés. Votre capital peut ainsi croître en toute sérénité, sans frottement fiscal.
Quelle fiscalité en cas de rachat ?
Si vous décidez de récupérer une partie ou la totalité de votre épargne, seuls les gains inclus dans le retrait sont imposés. Deux options s’offrent alors à vous :
- Le barème progressif de l’impôt sur le revenu
- Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), également appelé « flat tax »
Faut-il vraiment attendre 8 ans pour profiter de la fiscalité avantageuse ?
Contrairement à une idée reçue, il n’est pas obligatoire d’attendre 8 ans pour effectuer des retraits avantageux. Vous pouvez réaliser des rachats à tout moment : la fiscalité s’applique simplement selon l’ancienneté du contrat.
Ce qui change après 8 ans :
- Le taux du PFU passe de 12,8 % à 7,5 % sur les gains issus de versements n’excédant pas 150 000 € (tous contrats confondus, par personne).
- Un abattement fiscal annuel s’applique sur les gains retirés :
- 4 600 € pour une personne seule
- 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune
Tableau récapitulatif de la fiscalité après 8 ans
Situation | Prélèvements sociaux | Fiscalité sur les gains retirés | Abattement annuel |
---|---|---|---|
Moins de 8 ans de détention | 17,2 % | PFU 12,8 % ou barème IR | Aucun |
Plus de 8 ans (≤ 150 000 € versés) | 17,2 % | PFU 7,5 % ou barème IR | 4 600 €/9 200 € |
Plus de 8 ans (> 150 000 € versés) | 17,2 % | PFU 12,8 % ou barème IR | 4 600 €/9 200 € |
Pourquoi cet abattement est-il si intéressant ?
Grâce à cet abattement, une grande partie (voire la totalité) de vos plus-values peut échapper à l’impôt, seuls les prélèvements sociaux restant dus.
C’est un levier essentiel pour maximiser la rentabilité nette de votre assurance-vie, surtout pour les épargnants réguliers ou ceux qui anticipent des retraits progressifs à la retraite.
En résumé
- Les gains restent non imposés tant qu’aucun retrait n’est effectué.
- La fiscalité devient plus douce après 8 ans, grâce à un taux réduit et un abattement annuel.
- Il est possible de retirer avant 8 ans, sans attendre, si besoin.
- L’assurance-vie offre une grande souplesse de gestion et d’optimisation fiscale, adaptée à chaque étape de votre vie.
Profitez pleinement de ces avantages pour faire de votre assurance-vie un véritable moteur de croissance patrimoniale, tout en gardant la main sur votre fiscalité.
Profitez d’une assurance-vie sur-mesure pour faire fructifier votre épargne
Je découvre l’assurance-vie NaloL’assurance-vie est-elle déductible des impôts en 2025 ?
L’assurance-vie n’est pas déductible des impôts. En revanche, elle permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse sur les plus-values des capitaux investis. Pour tous les versements effectués à partir du 27/09/2017, la défiscalisation dépend de l’âge du contrat :
- Lorsque votre contrat a moins de 8 ans, en cas de retrait, vous avez le choix entre deux possibilités d’imposition :
– le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
– Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 12,8 % (à choisir si votre tranche d’imposition au revenu est supérieure). - Lorsque votre contrat d’assurance-vie a éte ouvert il y a plus de 8 ans, vous bénéficiez en cas de retrait d’un abattement annuel, sur les plus-values retirées, de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour les personnes mariées ou pacsées avant l’imposition des plus-values. Si la part de vos gains composant la somme retirée de votre contrat est inférieure à cette somme, vos gains ne subissent pas d’imposition forfaitaire. La part des gains supérieure est soumise à l’impôt selon deux choix :
- L’Imposition au Barème Progressif de l’Impôt sur le Revenu: Cette option s’aligne sur le barème progressif de l’impôt classique, intégrant les revenus du contribuable, et pourrait être judicieuse selon le niveau de revenus et la tranche d’imposition applicable.
- L’Imposition au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU): Le PFU présente des taux d’imposition variables, en fonction du cumul des versements effectués sur tous vos contrats d’assurance-vie :
- Pour un investissement global inférieur à 150.000 euros, le taux s’établit à 7,5%, ce qui favorise la capitalisation dans un cadre fiscal avantageux.
- Si les investissements dépassent le seuil de 150.000 euros, un taux de 12,8% est appliqué sur les profits réalisés par la part du capital excédant ce seuil.
Ces nuances fiscales doivent être prises en considération dans l’élaboration de votre stratégie d’investissement en assurance-vie, afin de maximiser vos rendements tout en minimisant votre exposition fiscale. 🧠💰
Quand opter pour le prélèvement libératoire ?
Vous l’avez compris : plus vous payez d’impôts sur le revenu, plus il est intéressant de choisir le prélèvement forfaitaire libératoire.
A l’inverse, si vous n’êtes pas imposable, il est évidemment préférable d’opter pour l’imposition sur le revenu si les gains générés ne sont pas assez élevés pour vous rendre imposable à une tranche qui dépasserait le taux du prélèvement forfaitaire libératoire de 12,80% ou 7,5%.
Lire aussi : Quelle est la meilleure assurance-vie ?
Les contribuables se situant dans les tranches d’imposition à 41 % et à 45 % ont donc tout intérêt à privilégier le prélèvement forfaitaire libératoire, quelle que soit la durée de détention du contrat.
Vous devez donc analyser avec attention la meilleure option pour vous. Votre imposition évoluant dans le temps, l’option ne sera peut-être pas la même durant toute votre vie pour chacun de vos rachats.
Par exemple, à la retraite, vos revenus peuvent devenir plus faibles entraînant une réduction de votre imposition.
Bon à savoir : Si le bénéficiaire fait face à des difficultés, les gains de l’assurance-vie sont totalement défiscalisés en cas de rachat. Ces situations concernent une perte d’emploi, une mise en retraite du souscripteur ou de son conjoint, la cessation de toute activité non salariée, une liquidation judiciaire ou encore la reconnaissance d’une invalidité par la Sécurité sociale. |
A lire aussi : Faut-il garder son assurance-vie en 2025 ?
Succession et déduction d’impôt : l’autre avantage de l’assurance-vie
L’assurance-vie a un autre avantage de taille. Les capitaux décès peuvent être versés à un proche, un ami ou un membre de sa famille même éloigné, simplement en le désignant comme bénéficiaire.
En cas de décès, la ou les personnes choisies bénéficieront ainsi, en fonction des dispositions de la clause bénéficiaire, d’une partie ou de la totalité du capital du contrat.
Le régime fiscal offert l’assurance-vie en cas de décès est très intéressant et peut permettre de réduire ou d’effacer complètement la fiscalité sur les sommes transmises grâce à un abattement fiscal important.
Les prélèvements sociaux seront toujours prélevés sur la partie en plus-value du contrat.
Voici le tableau récapitulatif de l’imposition des capitaux décès pour les sommes versées avant l’âge de 70 ans et les gains afférents :
Degré de parenté | Abattement | Seuil après abattement | Barème d’imposition |
Conjoint marié ou Pacsé | Exonéré des droits de succession | ||
Autre degré de parenté | 152 500 euros par bénéficiaire | Jusqu’à 852 500 euros | 20% |
Plus de 852 500 euros | 31,25% |
La date des versements est importante. En effet, les versements effectués après le 70e anniversaire de l’assuré sont exonérés à hauteur des primes versées pour un montant global de 30 500 euros sur l’ensemble de ses contrats et tous bénéficiaires confondus. Au-delà, les primes versées sont soumises aux droits de succession en fonction des liens de parenté que l’assuré avait avec les bénéficiaires.
Mais comme l’assurance-vie est un vrai couteau suisse même après 70 ans, les gains générés avec les capitaux versés après 70 ans sont totalement exonérés sans plafond.
L’avantage fiscal offert par l’assurance vie est donc optimisé quand les versements sont réalisés avant les 70 ans de l’assuré, mais pas totalement absent pour les versements après 70 ans. Donc l’assurance-vie est intéressante à tous âges.
Vous souhaitez investir ?
0 commentaires