Fiscalité de l’assurance-vie en 2025 : avantages et fonctionnement

Publié le 07/10/2025

7 min
Sommaire
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L’assurance-vie reste, en 2025, le placement préféré des Français, à la fois pour la préparation de projets à long terme (retraite, transmission, achat immobilier) et pour la gestion flexible de leur patrimoine. Son succès repose sur un double atout : une grande liberté d’investissement (fonds en euros ou unités de compte) et une fiscalité avantageuse tant sur les retraits que sur la transmission du capital. Le principe est simple : tant que vous ne retirez pas d’argent, aucun impôt n’est dû.

Les bases des avantages fiscaux de l’assurance-vie

Deux types de supports

L’assurance-vie permet d’investir :

Seuls les gains sont imposés

C’est une règle fondamentale :

  • vous ne payez jamais d’impôt sur vos versements, seulement sur les gains générés (intérêts et plus-values).
  • Le capital investi (vos versements initiaux) n’est jamais soumis à l’impôt, que ce soit lors d’un rachat (retrait) ou lors d’une transmission.

Cette distinction est essentielle : elle protège votre épargne de base.

L'exemple de Nalo

Exemple

  • Vous avez versé 50 000 € sur votre contrat.
  • Il vaut aujourd’hui 65 000 € : Seuls les 15 000 € de gains sont imposables.

Quand l’impôt s’applique-t-il ?

Trois situations précises déclenchent la fiscalité :

Rachat (partiel ou total)

  • Ce qui est taxé : uniquement la part de gains comprise dans le retrait (jamais vos versements)
  • Calcul de la part imposable en cas de rachat partiel : Gains imposables = Montant retiré × (Gains latents du contrat / Valeur totale du contrat).
  • Impôt sur le revenu :
    • Avant 8 ans : PFU 12,8% (ou barème sur option) + 17,2% de prélèvements sociaux.
    • Après 8 ans : abattement annuel 4 600 € (personne seule) / 9 200 € (couple) sur les gains, puis 7,5% (≤ 150 k€ de versements) ou 12,8% (> 150 k€), dans tous les cas + 17,2% de PS.
  • Prélèvements sociaux (PS) :
    • Fonds en euros : prélevés chaque année sur les intérêts.
    • UC : prélevés au rachat sur la plus-value constatée.

Décès (transmission aux bénéficiaires)

  • Cadre successoral spécifique (hors succession civile) avec deux régimes majeurs :
    • Primes versées avant 70 ans : 152 500 € d’abattement par bénéficiaire, puis 20% jusqu’à 852 500 € (par bénéficiaire) et 31,25% au-delà. Le conjoint/partenaire de PACS est exonéré.
    • Primes versées après 70 ans : 30 500 € d’abattement global (tous contrats & bénéficiaires confondus) sur les primes uniquement ; les gains rattachés à ces primes sont exonérés de droits.
  • Prélèvements sociaux au décès :
    • Fonds en euros : déjà prélevés annuellement.
    • UC : les PS sont prélevés au dénouement par décès sur la quote-part de gains.

Sortie en rente viagère

  • Base imposable : seule une fraction de la rente est soumise à l’IR (rente viagère à titre onéreux), selon l’âge à la 1ʳᵉ échéance :
    • < 50 ans : 70% imposable ; 50–59 : 50% ; 60–69 : 40% ; ≥ 70 : 30%.
      Cette fraction est taxée au barème de l’IR ; les prélèvements sociaux (17,2%) s’appliquent sur la même fraction.
  • Conséquence pratique : plus on est âgé au moment de la conversion, plus la part imposable est faible (rente « fiscalement allégée »).

En dehors de ces 3 cas

  • Les arbitrages internes, les versements et la vie courante du contrat ne déclenchent pas d’imposition.
  • Aucun impôt n’est prélevé. Vos gains capitalisent librement (intérêts des fonds en euros nets de PS annuels, plus-values UC non taxées tant qu’il n’y a pas de rachat/dénouement).

La règle des 8 ans de l’assurance-vie

Avant 8 ans : une fiscalité plus lourde

Les retraits effectués avant 8 ans de votre assurance-vie subissent la fiscalité la plus élevée.

Depuis la réforme du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) en 2017, les gains retirés avant 8 ans sont taxés :

  • à 30% (12,8% d’impôt sur le revenu + 17,2% de prélèvements sociaux),
  • ou, sur option, au barème progressif de l’impôt sur le revenu si celui-ci est plus favorable.

Les contrats ouverts avant le 27 septembre 2017 conservent leurs anciens taux :

  • 35% si le retrait intervient avant 4 ans,
  • 15% entre 4 et 8 ans.
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Le choix entre flat tax (30%) et barème progressif dépend de votre situation. Si votre taux marginal d’imposition est inférieur à 12,8 %, le barème peut être plus avantageux.

Après 8 ans : une fiscalité allégée

Après 8 ans de détention, vous bénéficiez d’un abattement annuel sur les gains imposables :

  • 4 600 € pour une personne seule,
  • 9 200 € pour un couple marié ou pacsé soumis à imposition commune.

Tant que vos gains annuels restent en dessous de cet abattement, aucun impôt n’est dû (seuls les prélèvements sociaux restent applicables).

Au-delà de l’abattement :

  • Les gains issus de versements inférieurs à 150 000 € sont taxés à 24,7% (7,5% d’impôt + 17,2% de prélèvements sociaux).
  • Les gains issus de versements au-delà de 150 000 € sont taxés à 30% (12,8% + 17,2%).

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L’impact de la date des versements

Date de versementAvant 8 ansAprès 8 ans (dans l’abattement)Après 8 ans (>150 000 €)
Avant le 27/09/201735%24,7%24,7%
Après le 27/09/201730%24,7%30%
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Avant la réforme de 2017, même les gros contrats profitaient du taux réduit de 7,5 % après 8 ans. Depuis, le taux de 30 % s’applique au-delà de 150 000 €, ce qui a durci la fiscalité pour les patrimoines importants.

Les stratégies pour minimiser l’impôt

1. Étaler les retraits dans le temps

L’abattement annuel se renouvelle chaque année. Il est donc préférable de fractionner les retraits plutôt que de tout retirer d’un coup.

2. Attendre 8 ans avant de retirer

Patienter transforme radicalement la fiscalité.

Exemple sur 100 000 € de gains :

SituationTauxMontant d’impôt
Avant 8 ans30%30 000 €
Après 8 ans24,7% sur 95 400 €23 553 €
Économie6 447 €

Doubler les abattements en couple

Les couples mariés ou pacsés profitent d’un abattement doublé (9 200 €).
Ainsi, sur 15 000 € de gains, un couple paiera environ 1 432 € d’impôt contre 2 569 € pour une personne seule.

Les prélèvements sociaux : un impôt à part

Les prélèvements sociaux s’élèvent à 17,2% et se décomposent ainsi :

CotisationTaux
CSG9,2 %
CRDS0,5 %
Prélèvement social7,5 %
Total17,2 %

Leur application dépend du type de support :

  • Fonds en euros : prélevés chaque année par l’assureur.
    Si votre fonds rapporte 2 %, vous percevez 1,656 % net.
  • Unités de compte : prélevés uniquement lors du rachat ou du décès.

Cas des non-résidents

Les non-résidents fiscaux français sont exonérés de prélèvements sociaux. ils ne paient que l’impôt sur le revenu selon les conventions fiscales internationales.

L’assurance-vie et l’IFI

Depuis 2018, l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) a remplacé l’ISF.
Il concerne uniquement la part immobilière de votre contrat.

Sont à déclarer :

  • SCPI, OPCI, SCI ou SIIC détenues dans votre contrat,
  • uniquement la fraction immobilière de la valeur totale du contrat.

Exemple : Contrat de 500 000 € dont 40 % en SCPI → 200 000 € à déclarer à l’IFI.

Les fonds en euros et unités de compte purement financiers ne sont pas concernés.

Fiscalité en cas de décès : le grand atout successoral

Versements avant 70 ans : un régime exceptionnel

Les sommes versées avant 70 ans bénéficient :

  • d’un abattement individuel de 152 500 € par bénéficiaire,
  • d’une exonération totale de droits de succession,
  • puis d’une taxation réduite :
    • 20 % jusqu’à 852 500 €,
    • 31,25 % au-delà.
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Exemple

Vous avez deux enfants bénéficiaires et versez 250 000 € avant 70 ans.
Chacun reçoit 125 000 €, exonérés d’impôt grâce à l’abattement individuel.

Versements après 70 ans : abattement réduit

Les versements effectués après 70 ans sont moins favorables :

  • Abattement unique de 30 500 € à partager entre tous les bénéficiaires,
  • Application des droits de succession classiques au-delà.

Les gains générés par ces versements, en revanche, restent exonérés de droits de succession.

Après 80 ans : vigilance accrue

Au-delà de 80 ans, les versements peuvent être requalifiés en “primes manifestement exagérées” si le fisc les juge disproportionnés.
Ces montants peuvent alors être réintégrés dans la succession.

Tableau récapitulatif

Âge au versementAbattementTaux après abattementAvantage principal
Avant 70 ans152 500 € par bénéficiaire20%, puis 31,25%Transmission hors succession
Après 70 ans30 500 € globalDroits de successionSeuls les gains sont exonérés

Les cas particuliers à connaître

Conjoint ou partenaire de PACS : une exonération totale

Depuis la loi TEPA de 2007, le conjoint survivant ou le partenaire de PACS est intégralement exonéré de droits de succession, sans aucun plafond.
Cela signifie qu’en cas de décès de l’assuré, 100 % du capital versé revient au conjoint ou au partenaire sans aucun impôt à payer, quel que soit le montant transmis.

  • Cette exonération s’applique à tous les contrats et à toutes les primes versées, qu’elles l’aient été avant ou après 70 ans.
  • Elle s’étend également aux rentes viagères, si elles sont constituées au profit du conjoint survivant.
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si l’objectif principal de votre contrat est la protection du conjoint, veillez à le désigner explicitement dans la clause bénéficiaire

Absence de clause bénéficiaire : un risque à éviter

Sans clause bénéficiaire, le contrat perd son principal avantage successoral :
les capitaux sont alors réintégrés dans la succession classique, soumis aux droits de succession ordinaires selon le lien de parenté.

Cela entraîne plusieurs conséquences :

  • La transmission devient moins avantageuse fiscalement ;
  • Les fonds peuvent être bloqués jusqu’au règlement complet de la succession ;
  • La volonté du souscripteur n’est pas forcément respectée (le capital sera partagé selon les règles légales et non ses souhaits).

Bon réflexe :

  • Vérifiez votre clause bénéficiaire tous les 2 à 3 ans ou après tout changement familial (mariage, naissance, divorce, décès…).
  • Privilégiez une rédaction souple : utilisez des expressions comme « mes enfants, à parts égales, vivants ou représentés » ou « mes héritiers » pour éviter qu’un bénéficiaire disparu rende la clause caduque.
  • Vous pouvez aussi rédiger une clause bénéficiaire personnalisée (par testament, acte notarié ou courrier à l’assureur) pour préciser les parts, les conditions ou l’ordre de priorité.

Multiplication des bénéficiaires : un levier fiscal puissant

L’un des moyens les plus efficaces pour optimiser la fiscalité de transmission est de désigner plusieurs bénéficiaires.
En effet, l’abattement de 152 500 € s’applique individuellement à chaque bénéficiaire lorsque les primes ont été versées avant les 70 ans du souscripteur.

Ainsi, plus vous avez de bénéficiaires, plus le montant transmis hors fiscalité peut être élevé.

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Vous avez trois enfants désignés bénéficiaires. Chacun profite d’un abattement de 152 500 €.
Cela représente 457 500 € transmis sans aucun impôt (3 × 152 500 €).

Si vous ajoutez un quatrième bénéficiaire (par exemple un petit-enfant), l’abattement grimpe à 610 000 €.
C’est un levier particulièrement intéressant pour les familles souhaitant anticiper la succession sur plusieurs générations.

Conseil de gestion patrimoniale :

  • Mentionnez la répartition en pourcentage plutôt qu’en montants fixes, pour éviter les déséquilibres si la valeur du contrat évolue.
  • Répartissez vos contrats entre plusieurs bénéficiaires selon vos objectifs (protéger le conjoint, aider les enfants, transmettre aux petits-enfants).
  • Vous pouvez attribuer des parts différentes à chacun : par exemple 50 % au conjoint et 25 % à chaque enfant.

Exonérations exceptionnelles

En cas d’accident de la vie

Exonération d’impôt sur le revenu (mais pas des prélèvements sociaux) en cas de :

  • licenciement,
  • invalidité (catégorie 2 ou 3),
  • liquidation judiciaire.

Conditions :

  • le rachat doit intervenir dans les 3 mois,
  • justificatifs à fournir à l’assureur.

Dispense de prélèvement forfaitaire obligatoire

Si votre revenu fiscal de référence est inférieur à :

  • 25 000 € pour une personne seule,
  • 50 000 € pour un couple,
    vous pouvez demander une dispense du prélèvement à la source avant le 30 novembre de l’année précédente.

Sortie en rente viagère : imposition partielle selon l’âge

Seule une fraction de la rente est imposable selon votre âge au moment de la conversion :

ÂgeFraction imposableFraction exonérée
Moins de 50 ans70 %30 %
50 à 59 ans50 %50 %
60 à 69 ans40 %60 %
70 ans et plus30 %70 %

FAQ

Quelles stratégies fiscales puis-je adopter pour réduire mes impôts en assurance-vie ?

Les 5 stratégies gagnantes :

  • Respectez la règle des 8 ans : Patientez pour bénéficier des abattements généreux
  • Fractionnez vos retraits : Utilisez votre abattement annuel (4 600 € ou 9 200 €) plutôt que de tout retirer d’un coup
  • Optimisez la répartition familiale : Ouvrez plusieurs contrats répartis entre conjoints pour doubler les avantages
  • Planifiez vos versements : Privilégiez les versements avant 70 ans pour la transmission
  • Choisissez le bon moment : En cas d’accident de la vie (licenciement, invalidité), profitez des exonérations possibles

Comment maximiser l’avantage fiscal de ma transmission à mes bénéficiaires ?

La stratégie optimale en 4 étapes :

  • Versez avant 70 ans : 152 500 € d’abattement par bénéficiaire vs 30 500 € global après 70 ans
  • Multipliez les bénéficiaires : 3 enfants = 457 500 € d’abattement total au lieu de 152 500 €
  • Répartissez sur plusieurs contrats : Un contrat par enfant pour optimiser les abattements
  • Actualisez régulièrement : Vérifiez votre clause bénéficiaire tous les 2-3 ans

Quels pièges fiscaux éviter lors de la gestion de mon contrat après 8 ans ?

  • Retirer tout d’un coup : Perdre le bénéfice de l’abattement annuel renouvelable. Cette erreur peut vous coûter des milliers d’euros d’impôts évitables.
  • Ne pas actualiser la clause bénéficiaire : Risque de retour en succession classique et perte de tous les avantages fiscaux de l’assurance-vie.
  • Oublier de déclarer les rachats : La déclaration est obligatoire même si l’abattement annule tout impôt à payer. Ne pas déclarer un rachat, même non imposable, constitue un oubli fiscal.

En quoi la flat tax influence-t-elle le choix entre rachat partiel ou total ?

La flat tax ne s’applique que sur vos gains, jamais sur vos versements. 

  • Si vous souhaitez effectuer un retrait avant 8 ans : Vous payez 30% sur tous vos gains, sans abattement. Retirer 10 000 € de gains en une fois ou 2 000 € par an pendant 5 ans : vous payez toujours 30% sur chaque euro de gain. Le fractionnement ne vous fait économiser aucun impôt.
  • Si vous souhaitez effectuer un retrait après 8 ans : Vous bénéficiez de l’abattement annuel de 4 600 € sur vos gains. Cette différence rend les rachats partiels très avantageux.

Exemple : Thibaut a 20 000 € de gains à retirer après 8 ans :

  • Rachat total : (20 000 – 4 600) × 24,7% = 3 804 € d’impôt
  • Rachats de 4 500 € de gains sur 4 ans : 0 € d’impôt (chaque retrait reste sous l’abattement)

Quelles exonérations fiscales sont possibles selon mon profil et âge à la souscription ?

Accidents de la vie :

  • Licenciement : exonération d’impôt sur le revenu (prélèvements sociaux maintenus)
  • Invalidité 2ème/3ème catégorie : même régime
  • Liquidation judiciaire : même avantage

Statut particulier :

  • Non-résident : exonération totale des prélèvements sociaux
  • Faibles revenus : dispense possible du prélèvement à la source

Transmission :

  • Conjoint/PACS : exonération totale en cas de décès
  • Âge des versements : avant 70 ans = avantages maximaux

L’assurance-vie reste en 2025 l’un des placements les plus avantageux fiscalement.

Ces avantages s’obtiennent en appliquant les bonnes stratégies au bon moment : attendre 8 ans pour les rachats, fractionner les retraits pour utiliser l’abattement annuel, et privilégier les versements avant 70 ans pour optimiser la transmission.

La maîtrise de ces règles vous permet d’économiser des milliers d’euros d’impôts et de préparer efficacement votre transmission patrimoniale.

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