Comment ouvrir une assurance-vie pour un tiers ?

Publié le 29/09/2024

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L’ouverture d’une assurance-vie pour un tiers est une démarche qui nécessite une bonne compréhension des principes de l’assurance vie. Que ce soit pour un proche, un fils majeur ou une personne sans lien de parenté, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Le contrat, la fiscalité, le bénéficiaire, et surtout l’accord de la personne concernée sont autant de points clés. Découvrons ensemble comment procéder pour souscrire une assurance vie pour un tiers.

Peut-on ouvrir une assurance-vie pour le compte d’un tiers ?

Ouvrir un contrat d’assurance-vie pour un tiers est tout à fait faisable, mais cela implique certaines conditions. Pour un majeur sous tutelle, seul le tuteur légal est autorisé à le faire. Il doit obtenir l’autorisation du juge des contentieux de la protection, remplaçant le juge des tutelles depuis 2020.

Pour un enfant mineur, les parents ou les tuteurs légaux peuvent souscrire une assurance-vie en son nom. Il est nécessaire d’obtenir l’accord de tous les détenteurs de l’autorité parentale.

Voici quelques points à considérer :

  • Consentement requis : L’accord du tiers concerné est souvent nécessaire, surtout s’il est majeur.
  • Documents nécessaires : Préparez les documents personnels du tiers et ceux prouvant votre relation avec lui.
  • Mandat : Dans certains cas, un mandat écrit peut être demandé pour représenter le tiers.

Ces démarches garantissent que l’ouverture du compte respecte les réglementations et protège les intérêts du tiers.

Pourquoi souscrire à assurance-vie pour un tiers ?

Lorsqu’on souscrit une assurance-vie, le souscripteur s’engage à verser régulièrement des sommes, souvent appelées primes. Cette ouverture de contrat permets au tiers de profiter d’une :

  • Transmission de patrimoine optimisée : L’assurance-vie permet de transmettre un capital à un tiers (conjoint, enfants, amis, etc.) en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. En effet, les sommes versées au bénéficiaire sont généralement exonérées de droits de succession, dans la limite des plafonds légaux.
  • Protection d’un proche : En désignant un tiers comme bénéficiaire, vous pouvez protéger financièrement un être cher en cas de décès. C’est particulièrement pertinent pour les familles recomposées, les couples non mariés ou les proches qui ne sont pas directement héritiers légaux.
  • Flexibilité de gestion : L’assurance-vie permet de choisir librement un ou plusieurs bénéficiaires, voire de modifier leur désignation au fil du temps. Cette souplesse offre une grande adaptabilité en fonction des évolutions familiales ou patrimoniales.
  • Outil de prévoyance : En cas de décès, le capital est versé rapidement au bénéficiaire, sans passer par les procédures souvent longues de la succession. Cela peut s’avérer précieux pour faire face à des besoins financiers immédiats, comme le règlement de droits de succession ou le remboursement d’un prêt.
  • Protection contre les imprévus : En cas de séparation, de divorce ou de conflits familiaux, l’assurance-vie offre un moyen sécurisé de transmettre un capital à la personne de votre choix, sans contestation possible de la part des héritiers.

Investir dans une assurance-vie pour un tiers : est-ce intéressant ?

Les intérêts d’une assurance-vie pour un tiers

Souscrire une assurance-vie pour un tiers présente plusieurs atouts intéressants. Ce type de contrat permet de protéger financièrement une personne qui n’est pas directement le souscripteur, comme un enfant ou un parent âgé.

L’assurance-vie pour un tiers offre une grande souplesse dans la désignation des bénéficiaires. Vous pouvez choisir librement qui recevra le capital, sans être limité aux héritiers directs.

Elle garantit aussi une transmission optimisée grâce à des abattements fiscaux avantageux. Par exemple, pour un parent souhaitant assurer l’avenir de son enfant, l’assurance-vie permet de constituer un capital qui lui sera versé à sa majorité.

En résumé, avec une planification judicieuse, ce produit d’épargne peut être un outil puissant pour structurer et sécuriser le patrimoine familial, tout en maximisant les avantages fiscaux.

Comment souscrire une assurance-vie pour une tierce personne ?

Pour ouvrir une assurance-vie pour un tiers, il est primordial de respecter certains critères. Tout d’abord, le consentement du tiers est nécessaire. Cette démarche garantit que le bénéficiaire est informé et qu’il accepte les conditions du contrat.

Ensuite, il est crucial de vérifier la capacité juridique du souscripteur ainsi que celle du bénéficiaire. Pour les mineurs ou majeurs sous tutelle, l’intervention d’un représentant légal est indispensable.

Voici les étapes à suivre :

  • Préparer les documents nécessaires, dont une pièce d’identité et une preuve de domicile.
  • Obtenir les signatures requises, surtout pour les mineurs.
  • Choisir le type de contrat qui correspond le mieux aux besoins et aux objectifs du tiers.

En respectant ces éléments, vous assurez une démarche en toute conformité avec la législation en vigueur.

Le contrat d’assurance-vie pour un tiers: les détails

Durée du contrat et ses implications

Lors de la souscription d’un contrat pour un tiers, la durée du contrat revêt une grande importance. En effet, l’assurance-vie ne possède pas de durée légale imposée, offrant ainsi une grande flexibilité. Le choix de la durée dépend principalement des objectifs du souscripteur et des besoins du bénéficiaire.

Les contrats sont souvent conclus pour une durée minimale de 8 ans, ce qui permet de bénéficier d’avantages fiscaux significatifs. Après cette période, les gains sont soumis à une imposition réduite, rendant le contrat plus attractif sur le long terme.

Quelques points à considérer lors de la détermination de la durée :

  • Objectifs de placement : épargne pour les études d’un enfant, préparation de la retraite.
  • Flexibilité : possibilité de rachat total ou partiel à tout moment.
  • Considérations fiscales : maximiser les bénéfices en respectant certains seuils de durée.

Le plafond d’une assurance-vie pour un tiers

Lorsqu’on envisage ce contrat pour un tiers, il n’existe pas de plafond strict sur le montant à verser. Cependant, certains seuils fiscaux sont cruciaux pour optimiser la succession. Les bénéficiaires peuvent recevoir jusqu’à 152 500 € exonérés de droits de succession, à condition que les versements aient été effectués avant les 70 ans du souscripteur.

En cas de dépassement de ce seuil, une taxation s’applique sur le surplus. Il est donc essentiel de bien planifier les versements pour maximiser les avantages fiscaux. Attention également aux primes jugées « manifestement exagérées », qui pourraient être réintégrées dans l’actif successoral.

Avec une bonne stratégie, ce placement pour un tiers peut être un outil puissant pour la transmission de patrimoine, tout en bénéficiant d’abattements fiscaux intéressants.

Nommer un bénéficiaire : à quoi ça sert ?

Le rôle du bénéficiaire dans le contrat

Le bénéficiaire d’une assurance-vie joue un rôle central en recevant le capital ou la rente après le décès de l’assuré. Il peut être une personne physique ou morale, comme un enfant, un ami, ou même une association. Cette liberté de choix permet d’adapter le contrat à des situations personnelles variées.

L’acceptation du bénéficiaire a des conséquences importantes. Une fois acceptée, elle rend la clause bénéficiaire irrévocable, limitant les modifications par le souscripteur. Il est donc crucial de bien réfléchir avant de formaliser cette acceptation.

En cas de litige, comme un héritier se sentant lésé, le bénéficiaire peut se retrouver confronté à des contestations. Il est aussi possible de désigner plusieurs bénéficiaires avec des parts définies, garantissant ainsi une répartition claire et équitable du capital.

Ainsi, la désignation du bénéficiaire requiert une attention particulière pour éviter des complications futures.

Peut-on mettre son fils comme bénéficiaire ?

Inscrire son fils comme bénéficiaire d’une assurancevie est tout à fait possible et souvent pertinent. Cela permet de préparer sa succession tout en profitant d’une fiscalité avantageuse. Pour ce faire, il est essentiel de préciser son identité dans la clause bénéficiaire avec des informations détaillées, telles que son nom complet, sa date de naissance et son adresse.

Un avantage majeur de cette désignation est l’abattement fiscal de 152 500 € par bénéficiaire pour les versements effectués avant les 70 ans du souscripteur. Ainsi, votre fils pourrait recevoir cet héritage sans droits de succession. Par ailleurs, il est possible de combiner plusieurs bénéficiaires, par exemple :

  • En désignant votre conjoint comme usufruitier
  • Votre fils comme nu-propriétaire

Cette approche permet de structurer efficacement la transmission du patrimoine selon vos souhaits tout en préservant les intérêts de chacune des parties concernées.

Avantages de l’assurance-vie comme placement

Ce contrat se distingue par ses multiples avantages qui en font un placement attrayant. Elle offre une souplesse inégalée en permettant aux souscripteurs de choisir entre différents types de supports financiers selon leur profil d’investisseur.

Cette flexibilité permet d’adapter l’épargne aux besoins changeants tout en optimisant les rendements.

Les avantages fiscaux sont également un atout majeur :

Enfin, l’assurance-vie est un excellent outil pour préparer sa retraite ou financer des projets à long terme grâce à sa capacité à faire fructifier le capital avec efficacité.

La fiscalité d’une assurance-vie offre divers avantages fiscaux, notamment pour les retraits effectués après huit ans. Ces retraits bénéficient d’un abattement de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple.

Pour les gains réalisés, deux options s’offrent aux souscripteurs : l’impôt sur le revenu ou le prélèvement forfaitaire unique (PFU), incluant 12,8% d’impôt et 17,2% de prélèvements sociaux.

En cas de transmission, le capital est généralement exonéré de droits de succession jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire, ce qui peut être particulièrement avantageux pour organiser sa succession.

Les versements effectués après 70 ans sont soumis à un régime différent, avec un abattement global de 30 500 €. L’assurance-vie se révèle donc un outil flexible pour optimiser la gestion de son patrimoine.

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