Cumuler PEA et assurance-vie peut sembler inadéquat pour une stratégie patrimoniale efficace étant donné les multiples similitudes entre les deux placements financiers. Faut-il donc en choisir un plutôt que l’autre ? Peut-on les cumuler ? Fiscalité, souplesse, transmission et succession, voici le guide complet sur le PEA et l’assurance-vie.
PEA et assurance-vie : comprendre les fondamentaux
Avant même d’envisager de cumuler le PEA et l’assurance-vie, il faut comprendre les fondamentaux de chacun des placements.
Qu’est-ce qu’un PEA (Plan d’Épargne en Actions) et ses spécificités ?
Le plan d’épargne en actions (PEA) est, selon la définition de l’Autorité des marchés financiers (AMF) un « dispositif permettant de vous constituer, sur le long terme, un portefeuille en actions investies directement ou via des fonds ».
Le PEA présente des caractéristiques particulières le distinguant des autres produits d’épargne :
- Il peut contenir des actions d’entreprises cotées dans l’Union européenne et des placements collectifs (fonds , sicav, etc.)
- Le plafond de dépôts du PEA est fixé à 150 000 €.
- La fréquence et le montant des versements sont libres.
- Après 5 ans de détention, les dividendes et les plus-values retirées sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais soumis aux prélèvements sociaux.
- Les retraits réalisés avant la 5e année de détention entraînent la clôture du PEA.
- Il n’existe aucune garantie en capital.
Qu’est-ce qu’une assurance-vie et ses caractéristiques principales ?
Premier moyen d’épargne des Français, l’assurance-vie est une enveloppe multisupports permettant d’investir à la fois dans des fonds en euros et des unités de compte.
L’assurance-vie présente de nombreux avantages :
- Un contrat d’assurance-vie multisupports peut contenir divers supports d’investissements (obligations, actions, ETF, SCPI, etc.).
- Aucun plafond de versement n’existe.
- Après 8 ans de détention, la fiscalité de l’assurance-vie est avantageuse (PFU à 24,7 % pour les versements inférieurs à 150 000 €). Un abattement de 4 600 € est appliqué sur les gains générés.
- La transmission du contrat ne fait juridiquement pas partie de la succession.
Principales différences et points communs entre les deux enveloppes
Si chaque enveloppe a ses caractéristiques propres, le PEA et l’assurance-vie ont également certains points communs.
- Ils concernent une épargne à long terme.
- L’objectif patrimonial principal est la diversification.
- Ils offrent tous deux une flexibilité avec les rachats de contrat.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tableau comparatif des différences et similitudes assurance-vie/PEA.
| Critère | Similitudes | Différences |
| Nature | Deux enveloppes fiscales avantageuses | Assurance-vie : contrat d’assurance PEA : compte-titres spécifique |
| Objectif | Épargne long terme, optimisation fiscale | Assurance-vie : diversification & transmission PEA : actions européennes |
| Durée minimale | Avantages fiscaux après plusieurs années | Assurance-vie : 8 ans PEA : 5 ans |
| Supports financiers | Actions, fonds, OPCVM, ETF | Assurance-vie : inclut fonds euros, immobilier PEA : uniquement titres européens |
| Fiscalité | Allégée après durée minimale | Assurance-vie : abattements et choix fiscal PEA : exonération d’IR après 5 ans |
| Versements | Libres et progressifs | Assurance-vie : aucun plafond PEA : plafond de 150 000 € |
| Liquidité | Retraits possibles | Assurance-vie : rachats à tout moment PEA : retrait avant 5 ans = clôture |
| Transmission | Outils patrimoniaux | Assurance-vie : avantages successoraux PEA : pas de dispositif spécifique |
| Public visé | Facile d’accès | Assurance-vie : profils variés PEA : investisseurs actions long terme |
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A retenir
Cumuler PEA et assurance-vie est possible puisque chacune des enveloppes vise un objectif patrimonial distinct (la diversification et la transmission pour l’assurance-vie et la performance pour le PEA).
Les avantages d’un PEA : pourquoi l’avoir déjà ouvert ?
Le Plan d’Epargne en Actions est l’atout dans la manche de l’épargnant. Il permet de se constituer une épargne accessible sur le long terme tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.
Une fiscalité avantageuse sur les plus-values boursières
La fiscalité avantageuse du PEA (vs. la fiscalité de l’assurance-vie) est la principale force de cette enveloppe pour les épargnants qui souhaitent faire fructifier leur capital sans se soucier du poids de l’impôt.
La fiscalité des plus-values au titre de l’impôt sur le revenu pour le PEA est relative à la durée de détention du contrat :
- Avant 5 ans de détention : prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou imposition au barème de l’impôt sur le revenu + Prélèvements sociaux, soit 30 %.
- Après 5 ans de détention : la part fiscale appliquée se limite aux prélèvements sociaux, soit 17,2 %.
Un accès direct aux marchés actions européens
En souscrivant un PEA, l’épargnant peut investir dans des actions d’entreprises cotées dans l’Union européenne, mais aussi dans des placements collectifs investis à 75 % dans des actions d’entreprises.
Les investissements en direct avec un PEA
C’est LE produit d’épargne qui permet à n’importe qui d’investir directement dans des actions en bourse. Pas d’unités de compte comme pour l’assurance-vie.
Le détenteur du contrat peut, en quelques clics, acheter (ou vendre) les actions ou placements collectifs choisis.
L’absence de frais
En plus d’être simple, cette enveloppe est relativement économique. Contrairement à un contrat d’assurance-vie, le PEA n’applique pas de frais de gestion ou autres (hormis d’éventuels droits de garde ou de frais de tenue de compte).
À titre de comparaison, l’assurance-vie applique des frais de gestion représentant chaque année de 0,5 à 1 % du capital placé. À long terme, ce coût rogne le rendement des investissements.
La flexibilité des versements et retraits
Côté flexibilité, le PEA est plus contraignant que l’assurance-vie.
- Pour les versements : le PEA impose un plafond fixé à 150 000 €.
- Pour les retraits : tout retrait effectué dans les cinq premières années de détention du contrat entraîne sa clôture.
À retenir : en matière de diversification et de flexibilité, la complémentarité PEA et assurance-vie est essentielle. L’assurance-vie apporte à l’épargnant des leviers supplémentaires que le PEA ne peut pas offrir.
Pourquoi ajouter une assurance-vie à son PEA : les atouts de la complémentarité
Faut-il ouvrir une assurance-vie quand on a déjà un PEA ? Il existe cependant de nombreux cas pour lesquels cumuler PEA/assurance-vie est la bonne stratégie.
Exemple de stratégie combinant un PEA et un contrat d’assurance-vie pour préparer la retraite
| Phase | PEA | Assurance-vie | Objectif |
| 1. Constitution (avant 50 ans) | Investir régulièrement en actions/ETF européens pour dynamiser le capital | Verser sur unités de compte diversifiées (actions mondiales, obligations, immobilier) + fonds euros | Profiter de la croissance des marchés et bâtir une base patrimoniale |
| 2. Consolidation (50–60 ans) | Arbitrer vers des fonds moins volatils, sécuriser une partie du portefeuille | Rééquilibrer vers des supports prudents (fonds euros, obligations, SCPI) | Réduire le risque et préparer les retraits avec fiscalité optimisée |
| 3. Décaissement (après 60 ans) | Retraits partiels exonérés d’IR après 5 ans (hors prélèvements sociaux) | Rachats programmés ou rente viagère avec fiscalité allégée après 8 ans | Générer des revenus complémentaires tout en gardant une enveloppe transmissible |
Diversification de vos placements et gestion des risques
Le PEA offre, certes, une diversité d’entreprises et de secteurs d’activité dans lesquels investir, mais il ne propose pas de supports diversifiés.
La diversification avec l’assurance-vie
Ce contrat multisupport vient apporter la diversification manquante au PEA. Le capital investi sur une assurance-vie peut être réparti entre des supports en fonds en euros, pour la sécurité, et des unités de compte, pour la performance.
La gestion des risques
En fonction de l’allocation choisie, l’épargnant peut gérer le degré de risque de perte auquel il s’expose.
Ainsi, en investissant davantage sur des supports au capital garanti à travers son assurance-vie, un épargnant avisé contrebalance le risque de perte de son capital investi sur son PEA. Il se constitue donc une épargne de sécurité supplémentaire.
Accès à un plus large éventail de supports (fonds euros, SCPI, ETF mondiaux…)
Contrairement au PEA, l’assurance-vie donne accès à une multitude de supports.
- Les fonds en euros sont investis sur des placements peu risqués, généralement des obligations d’Etat et d’entreprises. Le capital investi est généralement garanti.
- Les unités de compte peuvent prendre diverses formes : actions, obligations, OPC (Sicav, FCP…), parts de SCPI, OPCI….
La flexibilité des retraits après 8 ans et l’abattement fiscal
Afin d’optimiser la fiscalité du PEA et de l’assurance-vie, il faut s’intéresser aux spécificités fiscales du placement préféré des Français.
L’abattement fiscal
L’assurance-vie offre un abattement annuel de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple marié ou pacsés) sur les gains lors d’un rachat.
La fiscalité de l’assurance-vie
Pour les primes versées après le 27 septembre 2017, vos gains sont soumis à un prélèvement forfaitaire dont le taux varie selon la durée de placement et le montant des versements dans votre contrat.
Après 8 ans de détention, la fiscalité appliquée est allégée :
| Situation | Fiscalité applicable |
| Plus de 8 ans avec primes versées inférieures à 150 000 € | Prélèvement forfaitaire non libératoire de 7,5 % + prélèvements sociaux de 17,2 % |
| Plus de 8 ans avec primes versées supérieures à 150 000 € | Prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %(= prélèvement forfaitaire non libératoire de 12,8 % + prélèvements sociaux de 17,2 %) |
L’assurance-vie et le PEA cumulés permettent d’optimiser la fiscalité de votre patrimoine.
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Je découvre l’assurance-vie NaloSimulation fiscale pour un retrait de 10 000 € avec un PEA et une assurance-vie
| Enveloppe | Durée | Fiscalité sur les gains | Exemple pour 10 000 € de plus-values* |
| PEA | < 5 ans | 12,8 % impôt + 17,2 % prélèvements sociaux = 30 % | 3 000 € d’impôt, 7 000 € net |
| PEA | 5 à 8 ans | 12,8 % impôt + 17,2 % PS = 30 % | 3 000 € d’impôt, 7 000 € net |
| PEA | > 8 ans | Exonération impôt sur le revenu, PS 17,2 % | 1 720 € d’impôt, 8 280 € net |
| Assurance-vie | < 5 ans | PFU 12,8 % + PS 17,2 % = 30 % | 3 000 € d’impôt, 7 000 € net |
| Assurance-vie | 5 à 8 ans | PFU réduit 12,8 % + PS 17,2 % = 30 % | 3 000 € d’impôt, 7 000 € net |
| Assurance-vie | > 8 ans | Abattement 4 600 € (célibataire) ou 9 200 € (couple), PFU 7,5 % + PS 17,2 % | ~2 420 € d’impôt, 7 580 € net |
*Exemple indicatif pour simplification, dépend de la situation fiscale et du choix de prélèvement (6).
Une fiscalité avantageuse en cas de succession
Il existe, en revanche, une différence majeure entre PEA et assurance-vie pour la succession : la transmission de patrimoine. Sur ce point, le PEA est presque inutile puisqu’il n’est pas possible de transmettre un PEA.
Outre la possibilité de nommer des bénéficiaires, l’assurance-vie pose ses propres règles fiscales en cas de succession.
- Un abattement de 152 500 € est appliqué par bénéficiaire du contrat, pour les versements réalisés avant 70 ans). Cet abattement est abaissé à 30 500 € pour tous les bénéficiaires (pour les versements réalisés après 70 ans).
- Au-delà de l’abattement, le capital décès est imposé au taux forfaitaire de 20 % jusqu’à 700 000 € (hors abattement), puis 31,25 % pour les versements réalisés avant 70 ans. Pour les autres, les règles fiscales de la succession s’appliquent.
À retenir : l’assurance-vie est un puissant levier de transmission du patrimoine venant compléter le PEA.
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Avertissement
L’investissement en bourse (ainsi que via des unités de compte) présente un risque de perte en capital total ou partiel. Les informations délivrées dans cet article ne sauraient être considérées comme un conseil en investissement.
Quand l’assurance-vie devient-elle indispensable malgré un PEA ?
Faut-il ouvrir une assurance-vie quand on a déjà un PEA ? Cumuler les deux enveloppes est enisageable si le capital à investir est relativement élevé. Ainsi, il est possible d’attribuer des objectifs distincts à chaque placement.
Objectifs de transmission de patrimoine
Ajouter un contrat d’assurance-vie à votre palette d’outils patrimoniaux devient indispensable si :
- vous envisagez de transmettre votre patrimoine ;
- vous souhaitez privilégier certains proches ;
- vous voulez éviter que vos bénéficiaires paient les droits de succession.
Les avantages de l’assurance-vie en matière de succession permettent à la fois d’optimiser votre épargne tout en protégeant vos proches.
Préparation de la retraite avec une optique de revenu complémentaire
La transmission de l’assurance-vie n’est pas la seule raison d’ajouter cette enveloppe fiscale à votre stratégie. Vous pouvez également cumuler assurance-vie et PEA en vue de préparer la retraite :
- les plus-values générées par les deux enveloppes fiscales constituent des revenus complémentaires à votre pension de retraite ;
- la fiscalité allégée, après 8 ans de détention pour l’assurance-vie et 5 ans pour le PEA, offre une souplesse financière à la retraite ;
- l’assurance-vie offre la possibilité de sortie en rente viagère ou en capital, simplifiant la gestion du patrimoine des retraités.
Recherche de sécurité via le fonds en euros
Si vous recherchez la sécurité du capital, il est pertinent d’ouvrir une assurance-vie, même si vous possédez un PEA.
Dans ce cas précis, on ne parle pas de doublons, puisque les fonds euros ne sont pas accessibles avec le PEA. Chaque produit financier remplit un rôle bien précis :
- L’assurance-vie pour se constituer une épargne de sécurité.
- Le PEA pour se familiariser progressivement aux marchés financiers et développer son éducation financière.
Optimisation de la fiscalité sur les plus-values
Il ne faut pas perdre de vue que le plafond du PEA limite, à long terme, l’optimisation de votre épargne. Cumuler PEA et assurance-vie constitue donc une bonne stratégie d’optimisation fiscale des plus-values :
- Seuls les prélèvements sociaux sont appliqués sur les plus-values générées par le PEA (après 5 ans de détention).
- L’abattement annuel appliqué sur les plus-values lors des retraits d’un contrat d’assurance-vie permet de limiter la fiscalité appliquée.
À retenir : en associant PEA et assurance-vie, les possibilités de générer des plus-values peu fiscalisées augmentent.
PEA et assurance-vie : comment les articuler dans sa stratégie patrimoniale ?
Une fois que vous avez souscrit à votre assurance-vie et à votre PEA, il ne reste plus qu’à personnaliser votre stratégie patrimoniale.
Définir ses objectifs d’épargne à court, moyen et long terme
Quel que soit votre profil épargnant, détenir plusieurs types de placements financiers ne suffit pas à faire fructifier votre épargne. Il faut définir des objectifs patrimoniaux à chaque étape de votre vie.
Exemple de stratégie d’un jeune actif avec PEA + assurance-vie
| Horizon | Objectifs patrimoniaux | Assurance-vie | Rôle de l’assurance-vie | PEA | Rôle du PEA |
| Court terme (0–3 ans) | Épargne de précautionProjets prochesSécurisation du capital | Fonds en eurosSupports monétaires | Sécurité du capitalLiquiditéDisponibilité rapide | Peu adapté | Risque élevé à court termeFiscalité défavorable avant 5 ans |
| Moyen terme (3–8 ans) | Financement de projetsValorisation progressiveOptimisation fiscale | Fonds euros + unités de compte | Équilibre rendement / risqueSouplesse des arbitrages | Actions européennesETF | Dynamisation du patrimoineCroissance du capital |
| Long terme (8 ans et +) | Préparation de la retraiteConstitution et transmission du patrimoineRevenus complémentaires | Majorité d’unités de compte | Pilier patrimonialTransmission optimiséeSouplesse des rachats | Actions / ETF long terme | Moteur de performanceCapitalisation fiscale optimale |
Les erreurs à éviter en cumulant PEA et assurance-vie
Pour éviter les erreurs classiques, il convient de s’assurer que combiner PEA et assurance-vie correspond à vos besoins et à vos capacités d’épargne.
Investir avec un horizon court
Le PEA doit être conservé au minimum 5 ans avant de pouvoir effectuer des retraits. Quant à l’assurance-vie, même s’il est possible de retirer dès les premières années, l’impôt qui pèse sur les retraits est dissuasif.
Cumuler PEA et assurance-vie s’inscrit uniquement dans un horizon de placement supérieur à 8 ans.
Ne pas diversifier ses investissements
Le risque majeur, notamment pour les épargnants débutants sur les marchés financiers, est de se concentrer sur un seul support ou une seule action.
Par exemple, ne misez que sur les fonds euros pour l’assurance-vie et un seul secteur d’activité pour le PEA. Outre la perte de performance de cette stratégie, elle n’est rattachée à aucun objectif patrimonial particulier.
Réagir excessivement aux fluctuations boursières
Multiplier les achats ou les ventes d’actions au gré des fluctuations des marchés financiers est une erreur à éviter absolument. Ce comportement ne permettra pas de faire fructifier votre capital à long terme.
Vous risquez alors d’essuyer des pertes en capital de manière irréfléchie. Si vous présentez une forte aversion au risque, privilégiez uniquement un contrat d’assurance-vie.
Nalo : votre partenaire pour une stratégie d’investissement personnalisée
Pour articuler efficacement le PEA et l’assurance-vie dans votre stratégie patrimoniale, il est recommandé de faire appel à un professionnel. Ce dernier vous aidera à construire une stratégie progressive en tenant compte de votre profil.
Comment Nalo peut vous accompagner dans le choix et la gestion ?
Expert financier, Nalo vous accompagne en construisant une stratégie d’investissement entièrement personnalisée et orientée objectifs.
Cette approche combine rigueur financière, maîtrise du risque et simplicité, tout en articulant intelligemment assurance-vie et PEA pour optimiser performance, fiscalité et sérénité sur le long terme.
Les avantages de la gestion pilotée pour votre assurance-vie ?
En optant pour la gestion pilotée professionnelle de votre assurance-vie, vous pouvez vous concentrer sur votre PEA. De son côté, Nalo s’occupe d’ajuster automatiquement le niveau de risque dans le temps et arbitre les portefeuilles avec discipline.
La gestion pilotée permet d’éviter de nombreuses erreurs et offre plusieurs avantages :
- une approche par objectifs ;
- une expertise professionnelle ;
- une diversification optimale ;
- une gestion automatique du risque dans le temps.
De plus, les faibles frais et la transparence de la gestion pilotée vous permettent de construire une stratégie solide sur le long terme sans perdre de vue vos objectifs.
FAQ
Est-il possible d’avoir un PEA et plusieurs assurances-vie ?
Oui, il est tout à fait possible de détenir un Plan d’Épargne en Actions (PEA) et plusieurs contrats d’assurance-vie en parallèle. Ces deux placements répondent à des objectifs différents et ne se limitent pas à un nombre unique par personne.
Quelle est la fiscalité des retraits sur un PEA et une assurance-vie ?
Pour résumer, la fiscalité des retraits sur un PEA et sur une assurance-vie est fonction de la durée de détention :
- PEA : fiscalité avantageuse (seuls les prélèvements sociaux sont appliqués) après 5 ans, gains imposés si retrait avant et clôture automatique du contrat.
- Assurance-vie : fiscalité douce (7,5 % + prélèvements sociaux) après 8 ans, avec abattement annuel de 4 600 € et possibilité de rachats partiels.
Le PEA et l’assurance-vie comportent-ils les mêmes risques ?
Le PEA et l’assurance-vie ne comportent pas les mêmes risques : le PEA est principalement exposé aux fluctuations des marchés actions, avec un risque de perte en capital plus élevé à court terme.
L’assurance-vie, en revanche, permet de sécuriser une partie du capital via les fonds en euros tout en offrant un potentiel de rendement avec les unités de compte, ce qui en fait un produit plus flexible et modulable selon le profil de risque.
Fonds en euros ou unités de compte : comment choisir ?
Le choix entre fonds en euros et unités de compte dépend de votre profil de risque et de votre horizon de placement : les fonds en euros sécurisent le capital, tandis que les unités de compte offrent un potentiel de rendement plus élevé avec un risque de perte.
Pour un objectif long terme ou dynamique, il est conseillé de diversifier entre les deux afin d’équilibrer sécurité et performance.
Quel est le plafond de versement du PEA et de l’assurance-vie ?
Le PEA dispose d’un plafond de versement de 150 000 € pour les particuliers, ce qui en fait un outil fiscal avantageux mais limité. En revanche, l’assurance-vie n’a pas de plafond maximal, offrant une flexibilité totale pour investir et transmettre votre patrimoine.
L’assurance-vie peut-elle remplacer un PEA pour investir en bourse ?
L’assurance-vie peut permettre d’investir en bourse via les unités de compte, mais elle ne remplace pas le PEA, qui offre une fiscalité spécifique avantageuse sur les actions européennes.
Pour une stratégie patrimoniale optimale, il est conseillé de combiner le PEA et l’assurance-vie selon l’horizon et le profil de risque.
À partir de quel montant est-il pertinent d’avoir les deux ?
Il devient pertinent d’avoir à la fois un PEA et une assurance-vie dès que votre épargne excède quelques milliers d’euros, afin de combiner performance à long terme et sécurité/fiscalité.
Cette combinaison permet de diversifier vos investissements tout en optimisant la croissance et la transmission de votre patrimoine.
Comment ouvrir un PEA ou une assurance-vie ?
Pour ouvrir un PEA ou une assurance-vie, il suffit de s’adresser à une banque ou à un assureur, en remplissant un formulaire et en fournissant les pièces d’identité et justificatifs de domicile.
L’ouverture peut souvent se faire en ligne, avec la possibilité de choisir le type de supports d’investissement selon votre profil et vos objectifs.

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Glossaire
Unité de compte : support d’investissement d’une assurance-vie dont la valeur fluctue en fonction des marchés financiers, contrairement au fonds en euros garanti.
ETF (Exchange Traded Fund) : fonds indiciel coté en bourse qui reproduit la performance d’un indice, d’un secteur ou d’un panier d’actifs, tout en offrant liquidité et frais réduits.
OPC (Organisme de Placement Collectif) : véhicule d’investissement collectif qui regroupe l’épargne de plusieurs investisseurs pour la placer dans un portefeuille diversifié d’actifs financiers selon une stratégie définie.
OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) : fonds d’investissement qui regroupe l’épargne de plusieurs investisseurs pour la placer dans un portefeuille diversifié d’actions, d’obligations ou d’autres instruments financiers
Prélèvement forfaitaire unique (PFU) : mode d’imposition des revenus du capital en France, appliquant un taux fixe de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux) sur les plus-values, intérêts et dividendes.
Prélèvements sociaux (PS) : contributions obligatoires en France, appliquées aux revenus du patrimoine et du capital, dont le taux global est actuellement de 17,2 %.
SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) : véhicule collectif qui permet d’investir dans un portefeuille diversifié de biens immobiliers locatifs, en percevant des revenus proportionnels aux parts détenues.
Sicav (Société d’Investissement à Capital Variable) : fonds d’investissement collectif dont le capital varie en fonction des souscriptions et rachats, permettant aux investisseurs de détenir des parts d’un portefeuille diversifié d’actifs financiers.

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