Le Plan d’Épargne Retraite est un dispositif d’épargne populaire en France, mais des changements fiscaux importants sont prévus pour 2025. Ces modifications suscitent de nombreuses interrogations chez les épargnants : le PER est-il toujours un placement intéressant ? Faut-il se précipiter pour en ouvrir un avant que les nouvelles règles entrent en vigueur ? Cet article analyse les principaux changements annoncés et leurs implications pour votre épargne.
Fin du PER après 67 ans : une mesure restrictive
Le premier changement majeur concerne l’âge limite pour souscrire un PER. À partir de 2025, il ne sera plus possible d’ouvrir un PER après 67 ans. Cette mesure vise à recentrer le PER sur son objectif initial : la préparation à la retraite. Le gouvernement souhaite ainsi limiter l’utilisation du PER comme outil d’optimisation fiscale tardive, notamment dans le cadre de successions.
Conséquence : Si vous approchez de la soixantaine et que vous envisagez d’ouvrir un PER, il est important d’agir rapidement. Au-delà de 67 ans, cette possibilité vous sera refusée.
Imposition des successions : un coup dur pour les héritiers
Jusqu’à présent, les sommes épargnées sur un PER étaient transmises sans imposition sur le revenu en cas de décès du titulaire avant la liquidation du plan. Ce régime fiscal avantageux va disparaître en 2025. Les héritiers devront désormais s’acquitter de l’impôt sur le revenu sur les sommes héritées, ce qui pourrait représenter une part importante de l’épargne accumulée.
Exemple : Si vous décédez avec 100 000 euros sur votre PER, vos héritiers pourraient devoir payer jusqu’à 30 000 euros d’impôts, réduisant ainsi considérablement l’héritage6.
Extension de la période de déduction : une fausse bonne nouvelle ?
Une troisième modification concerne la période pendant laquelle il est possible de reporter les plafonds de déduction des versements non utilisés. Actuellement, cette période est de 3 ans. Elle sera portée à 5 ans à partir de 2025.
Cette mesure peut sembler avantageuse, car elle offre plus de flexibilité aux épargnants. Cependant, certains experts estiment qu’elle pourrait inciter les contribuables à verser davantage sur leur PER, augmentant ainsi l’assiette fiscale future.
Le PER en 2025 : toujours intéressant ?
Malgré ces changements fiscaux, le PER conserve certains atouts :
● Déduction fiscale à l’entrée : Les versements sur un PER sont déductibles des revenus imposables, ce qui peut représenter un avantage significatif pour les personnes fortement imposées.
● Sortie en capital possible : Le PER offre la possibilité de récupérer son épargne en capital au moment de la retraite, ce qui peut être utile pour financer des projets importants.
PER assurantiel vs PER compte-titres : quelle alternative choisir ?
Le marché du PER est dominé par les PER assurantiels, qui représentent 73% des encours. Les PER compte-titres, gérés par des banques, peinent à s’imposer. Des députés proposent d’harmoniser les régimes fiscaux de ces deux types de PER pour favoriser la concurrence.
Cette proposition, si elle est adoptée, pourrait rebattre les cartes du marché et offrir de nouvelles opportunités aux épargnants.
Conclusion : 2025, une année charnière pour le PER
Les changements fiscaux prévus pour 2025 marquent un tournant pour le PER. Le gouvernement souhaite recentrer le dispositif sur son objectif initial : la préparation à la retraite. L’optimisation fiscale et la transmission de patrimoine ne sont plus au cœur du système.
Conseils :
● Si vous avez plus de 60 ans et que vous n’avez pas encore de PER, il est temps d’en ouvrir un avant la fin de l’année 2024.
● Diversifiez votre épargne retraite et ne misez pas tout sur le PER.
● Consultez un conseiller financier pour adapter votre stratégie aux nouvelles règles du jeu.
Le PER reste un outil intéressant pour préparer sa retraite, mais il est important de bien comprendre les nouvelles règles fiscales pour optimiser son utilisation.
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