Face à un environnement économique mouvant, le défi de l’investissement rentable s’intensifie. En zone euro, l’inflation est revenue à un niveau maîtrisé : 2,1% en août 2025, au plus près de l’objectif de la BCE. En France comme ailleurs, le rendement des livrets réglementés baisse mécaniquement, désormais à 1,7% pour les Livret A et LDDS, 2,7% pour le LEP. L’évolution des politiques monétaires (BCE, Fed) et la volatilité géopolitique invitent à diversifier son épargne, sortir des placements “refuge” classiques et rechercher de nouveaux équilibres entre performance et sécurité.
Pourquoi repenser sa stratégie d’investissement en 2025 ?
L’inflation : proche de la cible BCE en zone euro (2,1%) et modérée aux États-Unis (2,7%), elle n’annule plus le rendement de très nombreux placements, mais impose de viser systématiquement des supports à rendement net supérieur.
Des Livrets réglementés au plus bas (Livret A, LDDS à 1,7 %, LEP à 2,7%)
L’heure est donc à la diversification géographique et sectorielle, la recherche active de solutions performantes, mais sans jamais sacrifier la gestion du risque.
Un investissement rentable ne se limite pas à rechercher le rendement le plus élevé : il doit conjuguer performance, cohérence avec le profil de l’investisseur, et conservation durable du pouvoir d’achat.
Un placement réellement rentable se distingue par plusieurs critères complémentaires, indispensables à toute stratégie d’investissement sérieuse :
- Un rendement net d’inflation, de fiscalité et de frais. La vraie rentabilité ne s’évalue qu’après avoir retranché l’ensemble des coûts (impôts/taxes, frais de gestion et d’entrée, inflation) : seule la performance “in fine” compte pour la valorisation réelle du capital.
- L’adéquation avec l’horizon, l’objectif et le profil de risque. Il n’existe pas de placement universellement rentable. Un investissement parfaitement aligné avec une durée adaptée, la tolérance au risque de l’épargnant et ses projets (retraite, achat immobilier, transmission…) maximisera la réussite comme la sérénité de l’investisseur.
- La préservation et la croissance du pouvoir d’achat. Un investissement rentable doit protéger le capital contre l’érosion monétaire : il s’agit d’obtenir un rendement net supérieur à l’inflation sur la durée, et/ou d’obtenir des revenus réguliers qui sécurisent ou enrichissent le patrimoine familial.
Différences clés et ratios à connaître
- Rentabilité brute : taux d’intérêt/coupon ou plus-values affichés sans tenir compte des impôts ou des frais de gestion. C’est souvent la donnée mise en avant par les publicités, mais elle peut être trompeuse.
- Rendement potentiel : anticipation de marché basée sur l’historique, la conjoncture et les estimations. C’est le chiffre “espéré” mais non garanti (ex : actions, SCPI, ETF Monde).
- Rendement garanti : minimum contractuel proposé sur des supports comme les fonds euros, comptes à terme ou livrets réglementés. Souvent plus faible mais apporte une vraie sécurité.
- Ratio rendement/risque : ce rapport éclaire l’attractivité réelle de l’opération. Un placement n’est “rentable” que si le rendement obtenu compense suffisamment le niveau de risque engagé, ce qui suppose de mesurer aussi la volatilité potentielle, la liquidité et votre tolérance émotionnelle.
- Volatilité et stress investisseur : un investissement peut être statistiquement rentable mais intenable psychologiquement pour un épargnant sensible aux fluctuations. Garder le cap demande une stratégie alignée avec sa capacité à accepter d’éventuelles pertes temporaires.
Exemples pratiques
- Recevoir 5 % par an sur un produit ultra-volatile ne sera réellement rentable que si l’investisseur peut accepter des baisses temporaires importantes sans céder à la panique.
- À l’inverse, un fonds en euros à 2,5 % est moins risqué et plus “paisible”, mais peut se révéler insuffisant à couvrir l’inflation, donc perdre en valeur réelle.
Les critères essentiels d’un placement rentable
Un placement rentable doit être évalué à travers une grille de critères objectifs et adaptés à la situation personnelle de l’investisseur. Voici une version enrichie et structurée pour mieux saisir les subtilités :
- Risque : Tout placement rentable implique un risque, plus ou moins élevé selon la nature de l’actif choisi. Il peut s’agir de volatilité (variations de valeur, ex : actions, crypto), de perte en capital (ex : crowdfunding, SCPI, marchés émergents), ou de risque de défaut (ex : obligations, projets immobiliers participatifs). Un investissement “sans risque” est généralement peu ou pas rentable, mais chaque profil doit trouver le meilleur compromis entre rendement espéré et risque supportable.
- Horizon : La durée optimale du placement est déterminante. Un horizon long (plus de 5 à 10 ans) permet d’accepter davantage de volatilité, qui sera lissée dans le temps et donc d’espérer une performance supérieure (actions, SCPI, private equity). Les projets à court terme réclament des supports plus sûrs, liquides et moins exposés aux soubresauts de marché (livrets, comptes à terme, fonds euros).
- Liquidité : C’est la facilité à récupérer ses fonds. Certains placements, comme les livrets, les ETF ou les fonds euros (assurance-vie), offrent une liquidité quasi immédiate. À l’opposé, les SCPI, comptes à terme, PER ou crowdfunding bloquent les flux, parfois longtemps, ce qui peut poser problème en cas d’imprévu ou de retournement de marché.
- Fiscalité : L’imposition impacte significativement la rentabilité réelle de tout placement : flat tax ou PFU à 30 % sur les revenus mobiliers, abattements spécifiques (PEA après 5 ans : exonération des plus-values, assurance-vie après 8 ans : abattement annuel), fiscalité foncière pour l’immobilier direct/SCPI, fiscalité avantageuse du PER pendant la phase d’épargne.
- Frais : Les frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage ou de sortie rognent directement sur la performance finale. Privilégier les supports et intermédiaires transparents, comparer systématiquement les coûts et vérifier l’efficacité du conseil ou de la gestion déléguée.
- Volatilité : L’ampleur des variations du placement dans le temps (actions, cryptos : forte, fonds euros : quasi nulle) doit être supportable émotionnellement pour l’investisseur. La gestion du stress et la capacité à garder le cap sont essentielles pour tenir la distance et éviter des arbitrages impulsifs contre-productifs.
- Profil de l’investisseur :
- Prudent : recherche la stabilité, privilégie fonds euros nouvelle génération, obligations, livrets, voire parts de SCPI sélectionnées sur la base de leur résilience et de leur liquidité.
- Équilibré : combine ETF monde, fonds diversifiés, SCPI robustes, poche immobilière.
- Dynamique : accepte un risque de perte plus important au profit d’un rendement supérieur : majoritairement ETF actions globaux, thématiques, voire cryptos et private equity en micro-positions.
Le choix du profil permet d’adapter la répartition des actifs (“allocation d’actifs”) et d’éviter des comportements irrationnels en cas de volatilité des marchés.
Top 7 des placements et investissements rentables en 2025
Bourse : Actions/ETF/PEA/CTO
L’investissement en bourse demeure le socle de toute stratégie visant la performance sur le long terme, à condition d’accepter une dose de volatilité.
Performance 2024/2025
- S&P 500 : progression exceptionnelle de +24% sur l’année 2024, illustrant la puissance des marchés américains, surtout portés par la tech et l’IA.
- STOXX Europe 600 : rendement plus modéré mais positif, autour de +8% sur 1 an à fin août 2025, après une progression de +9% en 2024, portée par la rotation sectorielle et la bonne tenue des blue chips européennes.
- La première moitié de 2025 a vu une évolution plus heurtée, avec des phases de consolidation après des plus hauts historiques atteints début d’année.
ETF : Diversification simple et accessible
- Les ETF (Exchange Traded Funds) répliquent la performance d’indices (MSCI World, S&P 500, Emerging Markets, STOXX Europe 600…) et constituent un outil de diversification à frais très réduits (0,07–0,20%/an pour les ETF Europe).
- Idéal pour investir à l’international et limiter le risque spécifique d’une seule action : avec un seul ETF, on peut s’exposer à plusieurs centaines, voire milliers de sociétés.
- Les ETF “monde” ou régionaux (MSCI World, MSCI Emerging Markets…) offrent un socle parfaitement adapté pour un portefeuille de long terme.
PEA (Plan d’Épargne en Actions) : L’enveloppe fiscale star
- Investir via un PEA permet d’être exonéré d’impôt sur les plus-values et dividendes après 5 ans (hors prélèvements sociaux). Plafond de versement : 150 000 €, investissable sur actions et ETF éligibles européens.
- Le PEA est la solution à privilégier pour bâtir une exposition actions/ETF européenne, tout en bénéficiant d’une fiscalité ultra-compétitive à terme.
- À noter : il existe aussi le PEA-PME pour élargir l’exposition aux titres de petites et moyennes entreprises.
CTO (Compte-Titres Ordinaire) : Liberté, mais fiscalité moins douce
- Le CTO donne accès à tous les marchés mondiaux (US, Asie, émergents) sans plafond, mais soumet les gains et revenus à la flat tax (PFU 30 %).
- Combiné au PEA dans une stratégie globale, il permet une vraie diversification géographique et sectorielle.
Points de vigilance
- Volatilité : des corrections de 10–20% (voire plus) sont fréquentes en bourse. La diversification et l’investissement progressif (versement programmé mensuel) sont recommandés pour ne pas subir le timing du marché.
- Choix des supports : privilégier les fonds indiciels/ETF à faibles frais, éviter les fonds actifs coûteux sauf rare exception.
- Gestion régulière : un portefeuille boursier s’entretient : rééquilibrage, suivi de l’allocation, arbitrages éventuels.
SCPI (Pierre-papier)
- Rendement distribué moyen 2024 : autour de 4,7 %. La majorité des SCPI ont offert un taux de distribution compris entre 4 et 5 %, avec quelques jeunes SCPI affichant des rendements records au-delà de 7–8 %, voire 10–11 % pour des produits très spécifiques ou récents.
- Mais performance globale négative : lorsqu’on intègre la baisse de prix des parts sur le marché secondaire et la réévaluation à la baisse de la valeur des actifs (–1,1 % en 2024 en moyenne : distribution – revalorisation), la performance totale pour l’investisseur peut devenir nulle ou négative pour certains fonds, selon la fenêtre d’investissement et le type de SCPI.
- Tendance 2025 :
- Explosion des SCPI sans frais d’entrée ou à droits d’entrée réduits, pour limiter l’impact d’une revente à court/moyen terme.
- Montée en puissance des thématiques : logistique, santé, Europe, immobilier social ou résidentiel, qui affichent des rendements supérieurs… mais aussi plus de volatilité.
- Les jeunes SCPI diversifiées sur la zone euro dix premiers rangs du marché par la performance brute.
- Frais : Les droits d’entrée restent souvent élevés (jusqu’à 8–12 %), auxquels s’ajoutent des frais de gestion annuels : un facteur à étudier car il pèse sur la liquidité immédiate de l’investissement et réduit le gain effectif si besoin de vendre tôt.
- Risque et liquidité : Les SCPI ne garantissent pas la liquidité : en cas de retrait massif ou de retournement du marché immobilier, la revente des parts peut s’avérer longue ou impliquée à une décote (marché secondaire). La valorisation du patrimoine (baisse de la valeur d’expertise en 2024) peut créer une perte en capital.
- À nuancer : Toutes les SCPI ne se valent pas : il existe une polarisation très marquée entre les jeunes SCPI dynamiques et les plus anciennes, parfois concentrées sur de l’immobilier de bureaux en difficulté. Il faut examiner la stratégie d’investissement, la liquidité du fonds, la transparence du gestionnaire et diversifier entre plusieurs SCPI complémentaires.
À retenir
- Les SCPI restent compétitives face aux produits défensifs (fonds euros, livrets), notamment pour les investisseurs à horizon long qui cherchent à diversifier leur patrimoine immobilier et bénéficient du rendement locatif passif.
- Leur vrai rendement doit s’analyser sur l’ensemble : taux de distribution, variation de valeur de la part, frais, fiscalité (souvent imposée comme revenus fonciers).
- La sélection exige rigueur et diversification : privilégier les SCPI robustes, thématiques ou diversifiées, comparer les rapports trimestriels, la politique de revalorisations et les performances passées.
Assurance-vie multisupport
L’assurance-vie multisupport s’impose encore en 2025 comme un pivot indispensable pour investir sur le long terme, offrant une combinaison unique de sécurité, de fiscalité et de potentiel de rendement, à condition de faire les bons choix de supports et de surveiller les frais.
Fonds euros nouvelle génération
- Rendement moyen 2024 : autour de 2,5 à 3,1 % selon les contrats, certains fonds boostés atteignant ou dépassant 4 % lorsque la part d’unités de compte est importante dans le contrat.
- Sécurité : la majeure partie des fonds euros assure toujours une garantie du capital (98 à 100%), mais la volatilité des taux d’intérêt et la concurrence des fonds plus dynamiques poussent à la diversification.
- Tendances 2025 : contrats en ligne tirent leur épingle du jeu par l’absence de frais d’entrée, des frais de gestion réduits et des bonus sur la part UC, accessibles dès 100 à 500 €.
Unités de compte : ETF, fonds immobiliers, actions, obligations
- Permettent d’espérer 4 à 7 % par an (voire plus certains millésimes performants), mais avec une absence de garantie du capital — le rendement est directement lié à l’évolution des marchés financiers et immobiliers.
- Les UC sont la clé pour dynamiser son assurance-vie : ils ouvrent la porte aux ETF, fonds thématiques, immobilier (SCPI/SCI/OPCI), actions internationales.
- Pour diminuer les risques, diversifier sur plusieurs classes d’actifs et limiter la part de chaque UC.
Atouts majeurs de l’assurance-vie multisupport
- Souplesse : rachats, arbitrages, avances possibles à tout moment sans clôturer le contrat.
- Fiscalité : abattement sur les plus-values après 8 ans (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple) sur les rachats, exonération en cas de transmission dans la limite de 152 500 € par bénéficiaire.
- Gestion multi-projets : un seul contrat pour la retraite, la transmission, les projets de vie, les donations.
- Accessibilité : versements libres, gestion libre ou pilotée, contrats dès 100–500 €, retraits partiels ou programmés.
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L’assurance-vie Nalo se distingue en 2025 par une gestion pilotée sur-mesure, des frais parmi les plus bas du marché, la possibilité de personnaliser chaque projet (retraite, immobilier, études…) et une diversification internationale via ETF, le tout accessible dès 500 € et 100 % digitalisé.
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- Idéal pour :
- Gestion à horizon :
- Répartition des actifs évolutive – plus on approche de la retraite, plus la part investie sur des supports sécurisés augmente.
- Possibilité d’opter pour une gestion libre ou déléguée (idéal pour les débutants ou ceux qui souhaitent une allocation ajustée automatiquement).
- Supports variés : Fonds euros (capital garanti, rendement autour de 2,6 % en 2024) et unités de compte : ETF actions, fonds thématiques, immobilier papier, obligations – de quoi construire une allocation personnalisée, équilibrée ou dynamique suivant votre profil et votre horizon.
- Liquidité limitée : Les fonds sont débloqués principalement lors du départ à la retraite, sauf cas exceptionnels (invalidité, décès, achat résidence principale…).
- Avantages fiscaux :
- Gestion sur-mesure et automatisée : Le PER Nalo propose une allocation personnalisée, ajustée selon votre âge, tolérance au risque et objectifs de vie, évolutive automatiquement à mesure que la retraite approche.
- Technologie d’investissement en ETF : les frais sont optimisés (1,60 %/an, sans frais d’entrée), l’exposition internationalisée, la diversification maximale pour booster la performance tout en maîtrisant le risque.
- Sécurisation progressive : plus le départ à la retraite se rapproche, plus la part investie en supports garantis ou contra-cycliques (fonds euros) augmente, limitant la volatilité de fin de carrière.
Crowdfunding immobilier/énergies/royalties
Le crowdfunding immobilier, énergies et royalties continue de séduire en 2025 grâce à son couple rendement/risque attractif pour l’investisseur averti :
- Rendement cible : Les projets immobiliers et énergétiques affichent généralement un taux brut annuel compris entre 8 % et 12 % selon les plateformes et les opérations sélectionnées, avec une moyenne de 9–10 % constatée sur le marché français. Grâce à la hausse des taux et à un refinancement plus coûteux pour les promoteurs, les rendements proposés en 2025 restent supérieurs à la plupart des placements traditionnels.
- Durée : Ces placements sont de court à moyen terme, avec une durée de blocage généralement comprise entre 12 et 48 mois. Le ticket d’entrée très accessible (dès 100 € et souvent moins de 1 000 €) facilite la diversification et l’accès à l’investissement immobilier sans mobiliser un capital important.
- Fiscalité : Les gains sont soumis au PFU (flat tax) de 30 % (prélèvements sociaux inclus). Le rendement net moyen ressort autour de 6,5–7 % après impôts, une performance encore enviée dans le contexte actuel.
- Types de projets : Principalement des prêts (dette) à des promoteurs pour financer construction, rénovation, ou de l’immobilier fractionné. Certains projets émergent aussi dans les énergies renouvelables ou les royalties, souvent portés par des plateformes spécialisées labellisées ou enregistrées auprès de l’AMF.
- Risques :
- Défauts de paiement ou de livraison du programme financé : entre 2 et 5 % (voire 8 % sur certains marchés), même si les taux de défaut ont augmenté après l’euphorie immobilière post-Covid.
- Absence de garantie légale du capital : le remboursement dépend de la réussite du projet et de la solidité de l’opérateur.
- Risque de retard de paiement : un incident sur le chantier, la commercialisation, ou une défaillance peuvent allonger la durée de détention, voire amputer le rendement attendu.
- Diversification indispensable : Pour limiter le risque, il est essentiel de :
- Tendance 2025 : Développement de l’immobilier fractionné (possibilité de toucher des revenus réguliers via la détention de parts) et montée des projets “verts” autour des thématiques de la transition énergétique, offrant des opportunités nouvelles mais toujours risquées.
Alternatives innovantes
Les alternatives innovantes séduisent les investisseurs en quête de diversification, de dynamisme ou de nouvelles opportunités en 2025 — à condition d’être conscientes du haut niveau de risque et de la volatilité qui les accompagne.
Cryptomonnaies
- Potentiel : Les cryptos offrent un potentiel de croissance spectaculaire, mais leur histoire est jalonnée de cycles haussiers et baissiers très violents.
- Volatilité extrême : Il n’est pas rare de voir des corrections de 50–80 % sur certaines monnaies (Bitcoin, Ethereum, altcoins), même sur des horizons de 12–24 mois.
- Allouer prudemment : Il est conseillé de limiter leur part à moins de 5 % d’un portefeuille — et de considérer cet investissement sur le très long terme, en acceptant la perspective de pertes totales.
- Sécurisation : Privilégier les plateformes reconnues et sécurisées, stocker hors ligne, éviter les actifs trop illiquides ou à la gouvernance incertaine.
Private Equity
- Potentiel élevé : Les fonds de private equity affichent des performances annualisées de l’ordre de +13 % sur dix ans pour les meilleurs millésimes.
- Portefeuille illiquide : Les sommes investies le sont pour 7–10 ans en moyenne — il faut accepter l’absence totale de liquidité.
- Dispersion importante : Les résultats sont très hétérogènes de fonds à fonds ; certains accumulent les succès, d’autres enregistrent des pertes — la diversification est ici un impératif.
- Réservé aux « initiés » : Accessible via fonds spécialisés, plateformes de crowd equity, PEA-PME, voire assurance-vie sélectionnée.
REITs (Real Estate Investment Trusts, SIIC en France)
- Immobilier coté : Les REITs permettent d’investir dans l’immobilier (bureaux, logistique, data centers, santé, commerce, etc.) par le biais d’actions cotées en Bourse.
- Rendement attractif : Dividende moyen : 4–6 % selon le secteur, avec des performances totales de 8 à 10 % sur 2025 pour les meilleures sociétés.
- Diversification internationale : L’accès aux marchés mondiaux (US, Europe, Asie) permet d’éviter certains cycles locaux et d’exploiter la dynamique des secteurs porteurs (data centers, santé senior, logistique).
- Liquidité et volatilité : Les REITs offrent une grande liquidité (achat/vente immédiat sur les marchés), mais sont sensibles au contexte boursier et à la hausse des taux, ce qui peut entraîner d’importantes fluctuations de cours.
- Risques spécifiques : Cyclicité du secteur, endettement élevé, concentration d’actifs, qualité de gestion, valorisation (décote ou surévaluation relative aux actifs sous-jacents).
Livrets réglementés & comptes à terme
Les livrets réglementés et les comptes à terme continuent de jouer un rôle central dans la gestion de l’épargne de précaution en 2025, mais leur rendement a nettement diminué au fil des mois face à l’environnement de taux bas et à une inflation désormais maîtrisée.
Livrets réglementés : Livret A, LDDS, LEP
- Taux en vigueur depuis le 1er août 2025 :
- Livret A : 1,7 %
- LDDS : 1,7 %
- LEP : 2,7 %
Ces taux sont fixés par la formule réglementaire, indexée sur l’inflation moyenne et les taux monétaires, et recalculée deux fois par an. Le LEP profite d’un « coup de pouce » pour soutenir l’épargne des ménages modestes, tandis que les autres livrets suivent strictement les préconisations de la Banque de France.
- Utilité principale :
- Parfaite liquidité : l’épargne est disponible à tout moment, sans pénalités.
- Protection du capital : risque nul, garantie par l’État, fiscalité avantageuse (intérêts exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux).
- Solution idéale pour le « matelas de sécurité », les projets à court terme ou les imprévus.
Comptes à terme
- Rendement :
- Limite principale :
- Blocage des fonds pendant une durée contractuelle (généralement de 1 à 4 ans).
- Anticiper ses besoins de liquidités, car toute sortie anticipée avant terme entraîne une moindre rémunération, voire des pénalités.
Points de vigilance & allocation
- Rendement réel : Les taux actuels des livrets sont inférieurs ou proches de l’inflation en 2025, ce qui en fait des produits de précaution, mais non de valorisation du patrimoine à long terme.
- Rôle stratégique : À conserver pour les urgences, la trésorerie disponible, ou comme épargne intermédiaire avant arbitrage sur des placements plus performants (assurance-vie, ETF, immobilier, PER).
Investir en ligne : plateformes fiables et critères de sélection
- Enregistrement ORIAS/AMF : Vérifier impérativement que la plateforme (courtier, fintech, gestionnaire) possède un agrément officiel. Cette exigence protège les fonds de l’investisseur, garantit la régularité des opérations et assure une surveillance par l’Autorité des Marchés Financiers.
- Clarté et transparence des frais : Privilégier les plateformes qui affichent clairement l’ensemble des frais : droits d’entrée, frais de gestion, commissions, spreads, frais d’arbitrage, etc. Veillez à comparer les tarifs sur les passages d’ordres et les frais annuels.
- Support client réactif : Un accompagnement humain, disponible par téléphone, chat ou mail, est essentiel pour gérer efficacement ses placements, trouver des réponses et débloquer d’éventuels problèmes.
- Transparence sur les performances passées : Les plateformes sérieuses publient des indicateurs de performance historiques, des avis clients, des analyses de risque et des rapports réguliers.
- Assurance-vie et gestion pilotée :
Comparatif synthétique (rendements, fiscalité, horizon, liquidité, risque)
Placement | Rendement moyen 2024-25 | Fiscalité | Min. | Horizon | Liquidité | Risque |
---|---|---|---|---|---|---|
Livret A, LDDS, LEP | 1,7–2,7% | Aucune | 10€ | Court terme | Totale | Nullité |
Comptes à terme | 2–3,5% | PFU 30% | 500€ | 1–4 ans | Faible | Faible |
Fonds euros (AV) | 2,6% (moyenne) – 4%+ | Avantageuse (>8 ans) | 100€ | 3–8 ans | Totale (rachat) | Faible |
ETF Monde (PEA/CTO/AV) | 6–8% (volatil) | PEA/Flat | 20€ | >5 ans | Totale (boursier) | Moyen/élevé |
SCPI | 4,7% distribué / –1% global | IR/Foncier | 1000€ | >8 ans | Limité | Modéré |
Crowdfunding | 7–10% (non garanti) | PFU 30% | 100€ | 1–4 ans | Très faible | Elevé |
Crypto/Private Equity | >10% en potentiel | PFU (!) | 10€ | >5 ans | Variable | Très élevé |
Stratégies pour optimiser la rentabilité de ses investissements
1. Diversification : la clé de la résilience
- Diversification géographique et sectorielle : Répartir l’épargne entre différentes régions (Europe, US, émergents) et secteurs (tech, santé, logistique, énergie…) permet de limiter l’impact d’un choc local ou sectoriel.
- Diversification par classe d’actifs : Mélanger actions, obligations, immobilier, fonds euros, private equity, crowdfunding, etc. pour amortir les pertes sur un support par les gains sur un autre.
- Allouer selon profil et horizon : Ajuster la répartition entre actifs de rendement et actifs de sécurité selon ses objectifs (retraite, projets, transmission) et sa tolérance au risque.
2. Optimiser les enveloppes fiscales
- Assurance-vie, PEA, PER : Utiliser chaque enveloppe pour ses atouts fiscaux uniques : abattement assurance-vie après 8 ans, exemption sur plus-values avec le PEA après 5 ans, déduction des versements sur PER à l’entrée. Multiplier les enveloppes permet d’améliorer le rendement net sans augmenter le risque.
- Bien choisir la fiscalité adéquate : Adaptez les supports aux statuts personnels pour maximiser la défiscalisation selon l’âge, la situation professionnelle et les objectifs patrimoniaux.
3. Gestion active, pilotée ou “discipline passive”
- Rééquilibrage régulier : Ajuster périodiquement la répartition du portefeuille (ex. vendre une poche trop performante pour renforcer les actifs sous-pondérés) et tenir la discipline face aux marchés.
- Arbitrage stratégique : Identifier et corriger les placements sous-performants, saisir les opportunités émergentes, éviter les biais d’attachement à des actifs historiques.
- Gestion pilotée ou digitale : Pour simplifier, déléguer à des robo-advisors ou plateformes comme Nalo, Yomoni, Linxea (gestion pilotée selon profil et horizon, automatisation) permet d’optimiser les placements tout en réduisant les frais.
4. Surveillance proactive
- Frais et commissions : Surveiller les coûts sur tous supports : frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage, d’accompagnement ; privilégier les plateformes en ligne transparentes et les contrats à frais réduits.
- Qualité de la plateforme et reporting : Choisir des intermédiaires agréés, garantir la clarté des performances et la sécurisation du patrimoine.
- Suivi des performances : Utiliser des simulateurs et calculettes patrimoniales, consulter le reporting trimestriel pour identifier les gaps et ajuster en temps réel.
6. Se faire accompagner pour maximiser ses rendements
- Conseil expert : Faire appel à un conseiller indépendant ou une plateforme reconnue comme Nalo qui propose des analyses sur mesure et aide à optimiser la stratégie patrimoniale face aux évolutions fiscales, économiques et sectorielles.
- Utiliser des outils digitaux : Simulateurs, applications de suivi patrimonial, newsletters de marché et guides experts permettent de garder un œil sur sa meilleure allocation.
Développer vos connaissances en matière d’investissement
Analyse de marché financier, exploration des nouveaux placements, recherche de conseils, il existe de nombreuses façons de s’éduquer à la finance.
Une démarche proactive permet de ne pas tomber dans les pièges d’arnaques financières et de dénicher les placements présentant des rendements intéressants. De nombreux outils et ressources en ligne sont disponibles pour développer ses connaissances en matière d’investissement :
- les webinaires des experts Nalo
- le site internet de l’Institut pour l’éducation financière du public (IEFP
- Les conseils de l’Autorité des marchés financiers
Enfin, n’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre conseiller ou assureur. Il sera toujours le mieux placé pour vous informer sur votre portefeuille d’investissement.
FAQ
Quel placement rapporte le plus en 2025 ?
Les actions mondiales via ETF et certains crowdfunding immobilier ou entreprises figurent parmi les placements les plus rémunérateurs, avec des rendements cibles de 7 à 10 % par an — mais attention, leur volatilité et leur risque de perte sont élevés.
Les SCPI, selon le fonds et la conjoncture, offrent un rendement moyen distribué de 4 à 5 % mais peuvent connaître des années négatives sur la valeur des parts (–1 % en 2024).
Pour une gestion passive et accessible, l’assurance-vie multisupport (avec gestion déléguée ou profilée) est aussi très recherchée, offrant des performances de 3 à 5 % selon l’allocation choisie. Pour le court terme sécurisé, le LEP est le livret le plus attractif (2,7 à 3,5 % en 2025).
Investissement rentable sans risque ?
Impossible. Tout rendement supérieur à l’inflation s’accompagne de risques : volatilité des marchés, risque de défaut, illiquidité des actifs immobiliers, ou risque réglementaire.
Les livrets réglementés sont sûrs mais le rendement est limité. Pour conjuguer rentabilité et sécurité, il faut diversifier son portefeuille avec une poche d’épargne disponible et des actifs dynamiques à part égale.
Peut-on investir en ligne en toute sécurité ?
Oui, si l’on passe par des plateformes régulées et agrées (AMF, ORIAS), qui garantissent la transparence, la protection des fonds et la clarté des frais.
Il faut diversifier ses supports, commencer avec des montants modérés, et privilégier la gestion programmée via des acteurs crédibles comme Nalo.
Comment payer moins d’impôts ?
Profitez des enveloppes fiscalement optimisées :
- PEA (exonération des plus-values après 5 ans sur actions européennes)
- assurance-vie (abattement après 8 ans, exonération sur la transmission)
- PER (déduction à l’entrée pour la retraite)
- l’immobilier locatif via régimes LMNP ou dispositifs fiscaux ad hoc.
Quels pièges éviter ?
- Les frais cachés (entrée, gestion, rétrocessions).
- Un manque de compréhension du support choisi (mal maîtriser les risques, liquidité ou fiscalité).
- Trop concentrer ses fonds sur une seule classe d’actifs (SCPI, crowdlending, cryptos).
- Ignorer l’effet des taxes, de la fiscalité ou du cycle de marché.
Prudence également sur les placements miracle ou les promesses de rendement « garanti » trop élevées.
Combien faut-il pour investir ?
On peut commencer dès 20 à 100 € sur les ETF, crowdfunding ou livrets, mais pour optimiser la diversification et profiter des meilleures conditions, un portefeuille de 10 000 € et plus reste idéal.
Cela permet de panacher entre actifs liquides, supports dynamiques et solutions patrimoniales.
Vous souhaitez investir ?
Merci pour les information. De mon côté je trouve l’investissement immobilier locatif très intéressant pour générer un effet de levier très important avec ou sans apport. Sur cette base, réinvestir le cashflow en bourse via un ETF monde par exemple. L’immobilier à terme permet de générer un beau patrimoine.
L’immobilier locatif est effectivement une bonne façon de diversifier son patrimoine. Attention toutefois à ne pas s’y surexposer : pas de locataire, pas de rentabilité !
Des informations riches et diversifiées, des réponses justes et précises .Je suis entièrement renseigné maintenant sur le sujet et je vous remercie infiniment.