Si votre portefeuille écoresponsable a moins bien performé ces dernières années, ce n’est pas une erreur. En effet, depuis 2022, de nombreux investisseurs engagés constatent un écart de performance croissant entre leurs placements ESG et les indices dits « classiques », ce qui nourrit une question légitime : l’ESG pénalise-t-il la performance ?
La réalité est plus nuancée. La sous-performance récente des investissements écoresponsables vient surtout des choix méthodologiques et sectoriels qu’implique une approche ESG exigeante, bien plus que de la qualité de la gestion financière.
Comprendre ces écarts est essentiel pour investir en conscience : l’ESG n’est pas une promesse de surperformance permanente, mais une façon différente d’investir.
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Positionnement de Nalo
Chez Nalo, le positionnement repose sur un ESG parmi les plus stricts du marché, combinant un cœur de portefeuille investi en Sustainable Responsible Investment Paris Aligned Benchmark (SRI PAB) et des satellites thématiques à fort impact. Ce choix entraîne mécaniquement des différences de comportement par rapport aux indices traditionnels, parfois favorables, parfois moins.
Investissement ESG et investissement « classique » : deux logiques distinctes
ESG : bien plus qu’un « vernis responsable »
Quand on parle de « performance ESG », un malentendu revient souvent : beaucoup imaginent qu’un portefeuille ESG est un portefeuille classique, simplement filtré avec une couche « responsable ». En pratique, ce n’est pas le cas.
Un portefeuille ESG est souvent construit à partir d’un univers d’investissement différent, avec des règles de sélection et d’exclusion qui modifient concrètement ce que l’on détient.
L’ESG (Environnement, Social, Gouvernance) désigne des critères permettant d’évaluer comment une entreprise :
- gère ses risques environnementaux (émissions, ressources, transition énergétique, etc.) ;
- traite ses enjeux sociaux (conditions de travail, sécurité, relations fournisseurs, etc.) ;
- est gouvernée (qualité du management, indépendance du conseil, éthique, contrôle interne, etc.).
Ces critères peuvent servir à exclure certains secteurs ou entreprises, à sélectionner les « meilleurs élèves » (par secteur ou de façon globale), à limiter les controverses ou encore à intégrer des objectifs climatiques (décarbonation, trajectoires alignées avec l’Accord de Paris). D’où des niveaux d’exigence très variables selon les approches.
ESG ne veut pas dire « impact direct »
Autre point souvent mal compris : un score ESG (notamment ceux fournis par MSCI, massivement utilisés pour construire les indices de marché) ne mesure pas uniquement « l’impact positif » d’une entreprise sur le monde.
Il vise d’abord à identifier les risques et opportunités ESG susceptibles d’avoir un effet financier sur l’entreprise.
Quelques exemples simples :
- une gouvernance défaillante peut conduire à des scandales, des amendes ou des décisions stratégiques destructrices de valeur ;
- une forte dépendance à une ressource rare peut fragiliser une chaîne de production ;
- des controverses sociales peuvent dégrader l’image de marque, entraîner des boycotts ou des coûts juridiques.
L’idée n’est donc pas « d’acheter les entreprises les plus vertueuses », mais d’investir dans des entreprises mieux préparées à gérer des risques ESG financièrement matériels.
Pourquoi un portefeuille ESG peut évoluer très différemment d’un indice classique
Deux portefeuilles investis en actions peuvent diverger fortement si :
- ils n’ont pas les mêmes secteurs (énergie fossile, défense, industrie lourde, etc.) ;
- ils n’ont pas les mêmes pondérations (par exemple sur- ou sous-exposition aux très grandes capitalisations) ;
- ils n’appliquent pas les mêmes règles de construction (plafonds de pondération, contraintes climat, exclusions).
Résultat : même s’ils sont tous deux présentés comme « actions monde », un portefeuille ESG peut être structurellement très différent d’un indice classique, et afficher des écarts de performance parfois importants sur certaines périodes.
Quand les portefeuilles ESG surperformaient : 2018–2021
Avant de sous-performer depuis 2022, de nombreux portefeuilles ESG ont surperformé sur la période 2018–2021. L’ESG n’est donc pas « condamné » à faire moins bien.
Cette phase favorable s’explique surtout par un alignement, à ce moment-là, entre la composition des portefeuilles ESG et les principaux moteurs de marché.
Le rôle déterminant des grandes valeurs technologiques
Entre 2018 et 2021, une grande partie de la performance boursière mondiale a été tirée par les grandes valeurs technologiques et, plus largement, par les entreprises perçues comme « croissance » et à faible intensité carbone.
Or, beaucoup d’approches ESG étaient :
- relativement bien exposées à ces secteurs ;
- moins exposées, en parallèle, à des secteurs plus carbonés ou controversés.
Quand les secteurs et les titres surreprésentés dans un portefeuille sont ceux qui dominent la performance du marché, le portefeuille surperforme. C’est mécanique.
Des taux bas favorables aux valeurs de croissance
Sur cette période, le contexte de taux bas favorisait :
- la valorisation de la croissance future ;
- les modèles économiques à faible intensité capitalistique ;
- les entreprises considérées comme innovantes.
Ce régime de marché était structurellement favorable aux biais fréquents de nombreux portefeuilles ESG et moins aux secteurs dits « value » (banques, énergie, certains industriels).
Une question de cycle, pas de morale
Ce qu’il faut retenir :
- la surperformance ou la sous-performance ESG n’est pas une loi morale, mais une question de cycle de marché et de composition de portefeuille ;
- entre 2018 et 2021, les moteurs de marché jouaient plutôt en faveur des portefeuilles ESG ;
- depuis 2022, ces moteurs ont changé (énergie, inflation, contexte géopolitique, concentration du marché) et l’écart s’est inversé, ce que détaille la suite.
2022–2025 : comprendre la sous-performance sans faux-semblants
Depuis 2022, les investissements écoresponsables traversent une phase nettement moins favorable que les indices actions « classiques ».
Cette sous-performance n’est ni accidentelle ni propre à un acteur : elle découle de mécanismes économiques et financiers bien identifiés, directement liés aux choix qu’implique une approche ESG exigeante.
Secteurs exclus ou sous-pondérés : un poids décisif
Un premier facteur majeur tient à la faible exposition, voire à l’exclusion, de certains secteurs clés dans de nombreux portefeuilles ESG.
En 2022, le rebond spectaculaire du secteur de l’énergie fossile, porté par la hausse des prix du pétrole et du gaz, a fortement soutenu les indices traditionnels.
Les portefeuilles ESG, surtout les plus stricts comme les indices SRI Climate Paris Aligned, sont structurellement peu exposés à ces valeurs pour des raisons climatiques et réglementaires.
Conséquence :
- lorsque qu’un secteur absent d’un portefeuille surperforme fortement, ce portefeuille ne peut pas en bénéficier ;
- la même logique s’applique, selon les périodes, à des secteurs comme la défense ou certaines industries lourdes fortement émettrices.
Ce différentiel n’est pas une « erreur de gestion » : c’est la conséquence directe de l’application de critères ESG et climatiques.
Sélection de titres, plafonds de pondération et marchés ultra-concentrés
Un deuxième facteur tient à la concentration extrême des marchés actions ces dernières années, notamment autour de quelques grandes valeurs technologiques américaines (« les 7 magnifiques »).
Certaines de ces entreprises ont connu des trajectoires boursières spectaculaires (l’action Nvidia, par exemple, a été multipliée par 10 en trois ans). Dans les indices ESG les plus exigeants :
- certaines de ces valeurs ont été temporairement exclues ;
- d’autres ont vu leur pondération plafonnée, afin d’éviter une concentration excessive.
Des limites de pondération (par exemple 5%) ont ainsi été mises en place pour préserver la diversification.
Dans le même temps, ces mêmes entreprises ont parfois dépassé largement ces seuils dans les indices classiques, amplifiant l’écart de performance quand leurs cours s’envolaient.
Selon une étude d’Amundi, environ 70% du différentiel de performance observé récemment s’explique par cet effet de sélection de titres et de pondération, bien plus que par les autres facteurs.
Ces écarts ne relèvent pas de paris opportunistes, mais du respect d’une méthodologie ESG et de règles de gestion du risque.
Plusieurs grands gestionnaires d’actifs ont d’ailleurs ajusté leurs approches pour limiter les écarts excessifs avec les indices traditionnels, tout en conservant leurs objectifs ESG.
Des biais de style plus marginaux
Une part plus limitée du différentiel (environ 10%) vient de biais de style :
- exposition moindre aux très grandes capitalisations ;
- profils parfois moins orientés « momentum » ;
- croissance à court terme un peu plus modérée.
Ces biais ne sont pas recherchés pour eux-mêmes : ils découlent des critères ESG et des contraintes de diversification.
À retenir sur 2022–2025
La sous-performance des portefeuilles ESG sur cette période s’explique principalement par :
- l’absence ou la sous-exposition à certains secteurs très performants (environ 20% de l’écart) ;
- la sélection et la pondération des titres dans un marché extrêmement concentré (environ 70%) ;
- des biais de style plus marginaux (environ 10%).
Autrement dit, il s’agit moins d’un échec de l’ESG que de l’expression normale de choix d’investissement différents, pleinement assumés dans une logique de long terme.
Un ESG plus exigeant que la moyenne chez Nalo
Tous les investissements labellisés « ESG » ne reposent pas sur le même niveau d’exigence.
Plus l’approche est stricte sur les plans environnemental, social et climatique, plus elle s’éloigne d’un indice actions classique et plus la trajectoire de performance peut diverger à court et moyen terme.
Chez Nalo, ce niveau d’exigence est un choix structurant, intégré dès la conception de l’allocation en janvier 2018.
Derrière « ESG », des réalités très différentes
Le terme « ESG » recouvre un spectre large, depuis les filtres assez légers jusqu’aux méthodologies très contraignantes. On peut notamment distinguer :
- des approches ESG « larges », qui intègrent des critères extra-financiers sans exclusions fortes ;
- des approches best-in-class, qui retiennent les entreprises les mieux notées dans chaque secteur ;
- des approches SRI (Socially Responsible Investment), plus sélectives ;
- et des approches alignées climat, parmi les plus exigeantes.
Plus la méthodologie est stricte, plus les différences avec un indice actions classique sont marquées :
- exclusions plus nombreuses ;
- écarts sectoriels plus nets ;
- concentration volontairement limitée sur certaines grandes valeurs.
Comparer des portefeuilles « ESG » sans tenir compte de ce degré d’exigence revient à comparer des stratégies d’investissement très différentes sous une même étiquette.
Un cœur de portefeuille SRI Climate Paris Aligned
Chez Nalo, le cœur des portefeuilles écoresponsables est investi dans un indice SRI Climate Paris Aligned Benchmark (SRI PAB). Cette méthodologie combine plusieurs niveaux de sélection :
- SRI (Socially Responsible Investment)
→ seules les 25% d’entreprises les mieux notées ESG sont retenues au sein de chaque univers. - Filtered
→ exclusion systématique des entreprises impliquées dans des controverses majeures ou dans certaines activités jugées incompatibles avec une trajectoire durable. - PAB (Paris Aligned Benchmark)
→ alignement explicite avec les objectifs de l’Accord de Paris, impliquant notamment :- au moins 50% d’empreinte carbone en moins par rapport à l’indice classique ;
- une trajectoire de décarbonation progressive ;
- des exclusions sectorielles renforcées ;
- des garde-fous d’optimisation (limitation des écarts sectoriels, plafonnement des pondérations, règles de diversification).
Ces contraintes structurent le comportement du portefeuille dans le temps et expliquent une large part des écarts observés avec les indices traditionnels.
Des satellites thématiques pilotés, pas des paris isolés
En complément du cœur SRI PAB, les portefeuilles intègrent des satellites thématiques (transition énergétique, eau, biodiversité, etc.) pour renforcer l’exposition à certains enjeux de long terme.
Ces thématiques sont intégrées de manière maîtrisée :
- pondération contrôlée pour éviter des écarts excessifs avec un indice durable de référence ;
- préservation d’un profil de risque comparable à celui d’un portefeuille actions diversifié ;
- évitement d’une surconcentration sur une seule thématique.
L’objectif est clair : renforcer la cohérence et l’impact sans transformer le portefeuille en pari thématique pur.
Une conséquence assumée : des écarts de performance plus visibles
Ce niveau d’exigence élevé a une conséquence mécanique :
- plus les contraintes ESG et climatiques sont fortes, plus les écarts de performance par rapport aux indices classiques peuvent être marqués à court et moyen terme.
Lorsque les marchés favorisent des secteurs ou des entreprises exclus par la méthodologie, l’écart se creuse. À l’inverse, lorsque les moteurs de croissance sont alignés avec la transition écologique, cette exigence peut devenir un avantage.
Il ne s’agit ni d’un jugement moral, ni d’une promesse de lissage permanent, mais de l’expression normale d’une méthode d’investissement exigeante, pensée pour des investisseurs qui souhaitent aligner leur allocation avec leurs convictions dans une logique de long terme.
Ce que disent les études sérieuses sur la performance ESG
De nombreuses études académiques et institutionnelles se sont penchées sur le lien entre critères ESG et performance financière.
Leur conclusion est largement convergente : l’ESG n’est pas un moteur de surperformance automatique, mais un facteur de résilience et de qualité économique, surtout sur le long terme.
ESG : un indicateur de risque, pas un « facteur miracle »
Les travaux de MSCI rappellent un point central : les notations ESG évaluent d’abord le risque propre aux entreprises, plutôt que de constituer un facteur de marché comparable au momentum ou à la value.
Un bon score ESG ne signifie pas qu’une action va surperformer à court terme, mais qu’elle semble mieux armée pour gérer des risques financièrement matériels : controverses, gouvernance défaillante, ruptures d’approvisionnement, contraintes réglementaires ou climatiques. Cela explique :
- pourquoi les performances ESG peuvent diverger, parfois fortement, des indices classiques sur certaines périodes ;
- et pourquoi ces critères restent pertinents dans une optique d’investissement de long terme.
Des entreprises plus stables, aux flux plus prévisibles
Une étude MSCI publiée en 2025 montre que les entreprises les mieux notées ESG présentent, en moyenne :
- des revenus plus stables ;
- des flux de trésorerie moins erratiques ;
- et cette stabilité se retrouve dans la majorité des secteurs.
La bonne gestion des risques ESG ne se traduit pas nécessairement par une croissance plus rapide, mais par une meilleure prévisibilité de l’activité, un atout clé pour l’investisseur de long terme.
La gouvernance, pilier le plus proche de la rentabilité
Parmi les trois piliers ESG, la gouvernance ressort comme le plus directement lié à la rentabilité. Selon MSCI :
- les entreprises bien notées en gouvernance ont tendance à être plus rentables ;
- pas tant parce qu’elles affichent des marges plus élevées ;
- mais parce qu’elles utilisent mieux leurs actifs (allocation du capital, discipline financière, efficacité opérationnelle).
Des mécanismes de gouvernance solides améliorent la qualité des décisions stratégiques, indépendamment du cycle économique.
Pas de raccourci vers la croissance
Les études montrent peu de corrélation directe entre scores ESG et :
- la croissance à court terme ;
- le niveau d’endettement ;
- ou certaines métriques purement comptables.
Les bénéfices de l’ESG :
- se matérialisent progressivement ;
- dépendent des secteurs ;
- et se voient davantage dans la réduction des risques extrêmes que dans l’accélération de la croissance.
À retenir sur les études
Dans l’ensemble, les travaux convergent vers une idée :
- l’ESG n’est pas une recette de surperformance systématique ;
- c’est un outil de gestion des risques et de résilience ;
- particulièrement adapté à une démarche d’investissement de long terme.
L’objectif n’est pas de « battre le marché » chaque année, mais d’investir dans des entreprises plus robustes, mieux gouvernées et mieux préparées aux chocs économiques et extra-financiers.
Faut-il renoncer à l’ESG pour autant ?
Face à plusieurs années de sous-performance relative, la question est légitime : faut-il abandonner l’investissement écoresponsable au profit d’approches plus « classiques » ?
La réponse tient moins aux performances récentes qu’à l’objectif réel de l’investissement.
Accepter des cycles de performance différents
L’ESG n’est ni une assurance contre la baisse, ni une promesse de surperformance continue. C’est :
- une approche d’investissement différente ;
- avec des cycles de performance parfois décalés par rapport aux indices traditionnels ;
- incluant des périodes possibles de sous-performance relative, parfois longues ;
- mais aussi une exposition accrue à des entreprises plus résilientes face aux risques extra-financiers.
Renoncer à l’ESG après une phase défavorable revient souvent à réagir à un phénomène cyclique de court termee, exactement le type de comportement que l’investissement de long terme cherche à éviter.
Une question de cohérence, plus que de croyance
Investir en ESG ne relève pas d’un geste militant, mais d’un choix de cohérence :
- entre ses convictions et l’allocation de son capital ;
- entre son horizon d’investissement et la méthodologie employée ;
- entre le risque qu’on accepte et les moteurs de performance qu’on privilégie.
L’ESG a du sens s’il est compris comme un cadre de sélection plus exigeant, pas comme un simple filtre cosmétique appliqué après coup.
Le long terme comme boussole
Les études et l’expérience rappellent une règle simple :
Time in the market beats timing the market.
Chercher à entrer ou sortir de l’ESG en fonction des performances récentes, c’est prendre le risque classique de :
- vendre après une phase de sous-performance ;
- revenir une fois le cycle déjà retourné.
À l’inverse, maintenir une allocation cohérente dans le temps permet :
- de lisser les cycles ;
- de profiter des phases où les moteurs ESG redeviennent porteurs ;
- et d’éviter les décisions dictées par l’émotion.
À retenir
Renoncer à l’ESG uniquement à cause des performances récentes, c’est confondre :
- un choix d’allocation de long terme ;
- avec une lecture de très court terme des marchés.
L’investissement responsable n’est ni une mode, ni une garantie. C’est une manière différente et exigeante d’investir, qui suppose de la patience, de la compréhension… et une vision de long terme.
Conclusion : performance, convictions et lucidité
Les écarts de performance observés ces dernières années entre investissements écoresponsables et investissements « classiques » ne sont ni une anomalie, ni le signe d’une mauvaise gestion. Ils découlent de choix d’investissement plus exigeants, qui impliquent :
- des exclusions sectorielles ;
- des contraintes climatiques ;
- une sélection plus stricte des entreprises.
Investir selon des critères ESG, en particulier via des approches ambitieuses comme les indices SRI Climate Paris Aligned, revient à accepter que son portefeuille ne se comporte pas exactement comme le marché dans son ensemble.
Parfois, cet écart joue en faveur de l’investisseur ; parfois, il joue contre, mais il reste cohérent avec la méthodologie choisie.
Les études académiques et institutionnelles convergent sur un point : l’ESG n’est pas une promesse de surperformance à court terme, mais un outil de gestion des risques, de résilience économique et de qualité de long terme.
Il vise à orienter le capital vers des entreprises mieux préparées aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, plutôt qu’à suivre les moteurs de performance du moment.
La vraie question n’est donc pas de savoir si l’ESG « fait mieux » ou « fait moins bien » que le marché sur une période donnée, mais si cette façon d’investir est alignée avec vos convictions, votre horizon et votre tolérance aux écarts temporaires.
Comme souvent en investissement, la discipline est la meilleure alliée : le temps passé investi compte davantage que la recherche du bon timing.
Investir selon ses convictions, en comprenant les conséquences financières de ce choix, reste l’une des meilleures façons de construire une stratégie durable, pour son patrimoine comme pour l’économie réelle.

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