Votre point de repère pour mieux comprendre ce qui bouge sur les marchés !
Les marchés en forte hausse grâce à l’apaisement commercial
En mai, les marchés financiers mondiaux ont enregistré une nette progression. Les actions ont grimpé de 5,89 %, soit leur meilleure performance mensuelle depuis novembre 2024.
Cette hausse s’explique principalement par l’apaisement des tensions commerciales entre les grandes puissances, notamment entre les États-Unis et la Chine, qui ont trouvé un accord de principe pour réduire les droits de douane et faciliter certains échanges stratégiques comme les terres rares, essentielles à l’industrie technologique.
Les actions américaines ont été particulièrement soutenues par les grandes entreprises technologiques (comme les géants du numérique), mais ce sont les marchés hors États-Unis qui dominent la performance depuis le début de l’année 2025.
En Europe, le CAC 40 (France) et le DAX 30 (Allemagne) affichent des hausses importantes ; le vieux continent continuant sa surperformance en ce début d’année. Même la Bourse chinoise est en progression, tandis que le Japon connaît une légère baisse.
![]()
Pour rappel, les informations présentées dans cet article sont fournies à titre informatif uniquement et reflètent la situation des marchés financiers à la date de publication de ce contenu. Elles ne tiennent pas compte des éventuelles évolutions ou événements susceptibles d’intervenir ultérieurement. Ce contenu ne constitue ni une recommandation d’investissement, ni un conseil financier personnalisé, mais simplement un état de situation des marchés à un moment précis. Tout investissement comporte des risques de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Obligations, pétrole et or : des tendances contrastées
Du côté des obligations d’État (des « prêts » pour financer les dettes publiques), la tendance est moins favorable : leur valeur a reculé de 0,5 % en mai.
Cela s’explique par une hausse des taux d’intérêt, notamment aux États-Unis, suite à la dégradation de la note de crédit américaine par Moody’s.
Cette note reflète la confiance des investisseurs dans la capacité d’un pays à rembourser sa dette ; une baisse de note peut rendre les emprunts plus coûteux pour l’État et faire baisser la valeur des obligations existantes.
Sur les marchés des matières premières, le pétrole Brent a progressé malgré une augmentation de la production décidée par l’OPEP+. Cette hausse du prix est dûe à l’optimisme sur la reprise économique mondiale, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et la spéculation financière ont contrebalancé l’augmentation de l’offre.
Économie : des signaux globalement positifs
Les dernières données économiques sont encourageantes. Aux États-Unis et en Europe, la croissance a dépassé les attentes, malgré les inquiétudes sur les droits de douane. L’inflation (hausse des prix) reste sous contrôle : aux États-Unis, elle est stable, et en zone euro, elle se rapproche de l’objectif de 2 % fixé par la Banque centrale européenne.
Les dépenses de consommation ralentissent légèrement, mais le marché du travail reste solide.
En Europe, certains indicateurs (comme les PMI, qui mesurent l’activité des entreprises) montrent un ralentissement, mais d’autres, notamment au Royaume-Uni, témoignent d’une certaine résilience.
Politiques monétaire et commerciale : prudence et compromis
La Réserve fédérale américaine (Fed, la banque centrale américaine) a maintenu ses taux directeurs inchangés, privilégiant une approche prudente face à la situation économique et politique, surveillant de près l’inflation.
En Europe, la BCE a abaissé ses taux pour soutenir la croissance. Côté commerce international, la tension retombe : une trêve de 90 jours a été signée entre les États-Unis et la Chine, et les menaces de droits de douane supplémentaires sur l’Europe sont pour l’instant suspendues.
Un accord commercial bilatéral a aussi été conclu entre le Royaume-Uni et les États-Unis, illustrant une volonté de coopération post-Brexit. Aux États-Unis, la réforme fiscale de Trump a été adoptée par la Chambre des représentants, prolongeant les baisses d’impôts existantes.
À retenir
- Les marchés d’actions ont fortement progressé, surtout grâce à l’apaisement des tensions commerciales.
- Les obligations d’État reculent suite à la hausse des taux et à la dégradation de la note américaine.
- L’économie mondiale montre des signes de résilience, même si des incertitudes persistent.
Conseil : Même en période de volatilité, diversifier ses placements (actions, obligations, matières premières) reste un principe clé pour limiter les risques et profiter des opportunités.
Vous souhaitez investir ?
0 commentaires