Retour sur investissement

À propos de Nalo

Nalo offre une solution d'épargne unique pour gérer votre avenir financier, alignant votre argent avec vos projets via une plateforme d'investissement entièrement numérique et un accompagnement personnalisé de conseillers.

L’Essentiel

  • Un outil très simple à utiliser pour évaluer la performance d’un investissement ou en comparer plusieurs
  • Un outil ponctuel, qui ne prend pas en compte la dimension temporelle de l’investissement
  • On peut l’enrichir avec des indicateurs plus transversaux ou en prenant en compte des données extra-financières de l’entreprise.

Le retour sur investissement (RSI), aussi parfois appelé ROI pour son acronyme anglais return over investment, est une mesure de performance qui est utilisée pour évaluer l’efficacité d’un investissement ou pour comparer entre eux plusieurs investissements. Il mesure directement le montant que l’on retire d’un investissement par rapport à ce qu’il a coûté. 

Pour le calculer, il faut diviser le bénéfice retiré de l’investissement par son coût, c’est-à-dire avec la formule : 

RSI = (gains – coûts de l’investissement) / coût de l’investissement. 

On peut l’exprimer par un ratio ou par un pourcentage. 

Avantages et inconvénients du RSI

Le retour sur investissement est un élément précieux d’analyse pour la prise de décision des entrepreneurs, des dirigeant d’entreprise ou des investisseurs, souvent utilisé en premier pour déterminer l’intérêt ou non de l’investissement mais aussi la compétitivité de l’activité de l’entreprise. 

Son avantage majeur est sa simplicité. Il peut être calculé pour lui-même (dès qu’il est positif on peut conclure que l’investissement vaut le coup), ou comparé à celui d’autres investissements, et dans ce cas il s’agira de retenir le RSI le plus élevé.

Les limites du RSI 

Cependant, le RSI ne donne pas une vue exhaustive de l’intérêt ou non de l’investissement. En particulier, il propose un aperçu à un moment t, sans prendre en compte la dimension temporelle et la valeur future de l’investissement : il peut ne pas être rentable à un moment précis mais le devenir rapidement dans le futur. Il n’inclut pas non plus les bénéfices à très long-terme qui nécessitent des coûts fixes importants, rentabilisés sur longue période (par exemple les coûts liés au marketing et à la stratégie de l’entreprise en général). 

D’autres métriques doivent donc être utilisées en parallèle pour prendre aussi en compte les projections temporelles, comme la valeur actuelle nette (VAN) ou le taux de rentabilité, les deux comportant des flux actualisés de la valeur de l’investissement. 

Par ailleurs, le RSI prend essentiellement en compte des données économiques sur l’investissement. Il n’utilise donc pas d’éléments liés au risque encouru par l’entreprise selon les choix qu’elle fait. Il ne comprend pas non plus d’informations sur les impacts non économiques qu’un tel investissement peut avoir. Ainsi, récemment se sont développées des versions prenant en compte les aspects sociaux ou environnementaux des investissements. 

Le « retour social sur investissement » par exemple, propose une valeur extra-financière de l’entreprise, intégrant les critères ESG (Environmental and Social Governance) et les pratiques ISR (investissement socialement responsable). Ces pratiques peuvent avoir un impact négatif à court-terme sur l’investissement (plus de coût) mais très profitable à long-terme (consommation d’énergie par exemple, durabilité des infrastructures utilisées). 

Troisième inconvénient, selon les situations il n’est pas toujours si simple de calculer le RSI, notamment pour les activités nouvelles, sur les réseaux sociaux par exemple. 

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